Avion versus ULM trois axes

[Richard78]

Le forum étant fort calme, je vais me hasarder à une petite réflexion de comparaison entre la facilité de pilotage d’un avion versus un ULM trois axes, les deux étant d’essence assez semblables.
Je parle bien sûr des avions que l’on peut trouver en aéroclubs et non d’un 747, d’un Spitfire, ou d’un X15.
De même pour les ULM, je ne parlerai pas d’un Shark, n’en ayant pas l’expérience.
Ma réflexion, je précise, de pilote du dimanche, vient du fait qu’étant à ma quatrième heure de Pioneer 300 et ayant un peu piloté un CTLSi et un MCR Sporster, je trouve que le pilotage d’un avion léger est plus difficile et demande un peu plus de finesse qu’un avion tel par exemple le célèbre DR400, même sans turbine, le plus facile étant, pour moi, le Cirrus SR20 où après avoir décollé on met les pieds sur le plancher et on enclenche le pilote automatique, faire attention quand même à l’hélice qui ne passe pas loin du sol … et rester devant l’avion quand même en rapport avec la vitesse, ce que j’avais bien évalué avec l’Oryx qui filait ses 165 kts tranquillement.
Ce qui finalement n’est qu’une lapalissade, pose quand même le problème que beaucoup se disent qu’un petit avion léger c’est forcément facile à faire voler et que les gros c’est beaucoup plus complexe , d’autant que les ULM étant accessibles sans médical, cela minore finalement l’idée du risque.
Je pense qu’on doit avoir les mêmes problèmes avec des avions anciens qui doivent vraiment se piloter, mais c’est une autre histoire, un de mes amis venant de s’offrir un superbe Stampe, j’espère pouvoir découvrir une autre facette de l’aviation.
Après, pourquoi pas, un peu de T6 à la Ferté-Alais !

[Matthias]

J'ai aucune réponse à tes questions, je laisse la main...
Toutefois je ne te suit pas trop dans ton raisonnement sur l'absence de médical qui minore le risque...
Tu peux m'éclairer ?

[Richard78]

J'ai aucune réponse à tes questions, je laisse la main...
Toutefois je ne te suit pas trop dans ton raisonnement sur l'absence de médical qui minore le risque...
Tu peux m'éclairer ?

J’ai dit que cela minorait l’idée du risque, pas que cela minorait le risque.
Un débutant, se dira peut-être, pas de médical, petit avion donc moins de risque, ce qui je pense est plutôt faux.
Je ne posais pas réellement de question, je dissertais un peu, comme dit plus haut c’est une réflexion de petit pilote, rien de plus.

[Delépine]

L'ULM deux axes est plus amusant.

[Le manche]

Le forum étant fort calme, je vais me hasarder à une petite réflexion de comparaison entre la facilité de pilotage d’un avion versus un ULM trois axes, les deux étant d’essence assez semblables.
Je parle bien sûr des avions que l’on peut trouver en aéroclubs et non d’un 747, d’un Spitfire, ou d’un X15.
De même pour les ULM, je ne parlerai pas d’un Shark, n’en ayant pas l’expérience.
Ma réflexion, je précise, de pilote du dimanche, vient du fait qu’étant à ma quatrième heure de Pioneer 300 et ayant un peu piloté un CTLSi et un MCR Sporster, je trouve que le pilotage d’un avion léger est plus difficile et demande un peu plus de finesse qu’un avion tel par exemple le célèbre DR400, même sans turbine, le plus facile étant, pour moi, le Cirrus SR20 où après avoir décollé on met les pieds sur le plancher et on enclenche le pilote automatique, faire attention quand même à l’hélice qui ne passe pas loin du sol … et rester devant l’avion quand même en rapport avec la vitesse, ce que j’avais bien évalué avec l’Oryx qui filait ses 165 kts tranquillement.
Ce qui finalement n’est qu’une lapalissade, pose quand même le problème que beaucoup se disent qu’un petit avion léger c’est forcément facile à faire voler et que les gros c’est beaucoup plus complexe , d’autant que les ULM étant accessibles sans médical, cela minore finalement l’idée du risque.
Je pense qu’on doit avoir les mêmes problèmes avec des avions anciens qui doivent vraiment se piloter, mais c’est une autre histoire, un de mes amis venant de s’offrir un superbe Stampe, j’espère pouvoir découvrir une autre facette de l’aviation.
Après, pourquoi pas, un peu de T6 à la Ferté-Alais !

Désolé mais je n'ai pas compris la question,... à moins qu'il n'y en ai pas???

[Richard78]

Ce n’est pas une ou des questions, mais un partage d’idées, pour discuter comme cela, comme au bar de l’escadrille ou de l’aéroclub.
Ce doit être mon côté philosophe lorsque je rentre d’un beau vol…

[Philippe PONS]

La réflexion peut même se compliquer quand, comme chez nous, il y a le même type de machine immatriculée en avion ou ULM (P92, P2002).
Évidemment il n’y a aucune différence de pilotage puisque ce sont les mêmes machines, mais comme nos élèves ulmiste obtiennent leur brevet beaucoup plus tôt que nos élèves PPL tout en volant sur les mêmes machines, dans le même espace aérien, et qu’ils ne cassent au final pas plus que les pilotes avions, je ne vois que ces 3 explications possibles:

- les ulmistes sont beaucoup plus doués que les pilotes avions
- les instructeurs avions sont nuls
- il y a 2 ou 3 trucs dans le programme PPL qui prolongent inutilement la formation

Avec le temps on se rend compte que finalement c’est en volant après le brevet que l’on continue vraiment à apprendre et on se souvient de ses 1eres heures en école autant que de ses heures avec le moniteur d’auto-école, c’est à dire pas grand chose 40 ans après…
Donc la 3eme hypothèse me convient et je vote pour le « choc de simplification » comme disait un ancien faisant fonction de Président de la République. Ou comme disait un encore plus ancien (vrai) Président de la République « Qu’on arrête d’emmerder les français pilotes ».
Moins de réglementation, moins de procédures, moins de coûts et par conséquent plus d’heures de vol ! Ça c’est un vrai programme de présidentiable.

Philippe, qui n’avait rien à dire, juste 5 minutes à perdre

[Bob]

Philippe, c'est un ULM du club qui s'est vautré en bout de piste ?

[René-Pierre Teindas]

On peut noter, que voler (beaucoup?, et de nuit) éclaircie la vision

[Philippe Warter]

Idem Philippe P :

Mon ulm : Jodel D185. A commencé sa vie en FoxPapa. Je ne pense pas qu'une lettre (J au lieu de P) modifie un tant soit peu son comportement, donc son pilotage.

Son pilote : a commencé sa vie de pilote en TT, puis PP/IFR, puis PPL, entre temps ULM 3 axes et gyro. Désormais, après médical passé par pertes et profits (pas envie de me faire ch... avec une visite à Percy tous les ans), ULM et IULM.
Comme je le connais très bien, je peux vous en parler en conséquence : ce ne sont que des sigles, il pilote exactement de la même façon tout aéronef, en respectant quelques règles de base.
Règle numéro 1 : nbre d'atterrissages (réussis) = nbre de décollages
Règle numéro 2 : ne jamais négliger la prise un main d'un aéronef qu'on ne connait pas (pas besoin d'un occupant supplémentaire au bout de quelques années, surtout en monoplace)
Règle numéro 3 : du bon sens, du bon sens, encore du bon sens

51 ans de pilotage depuis 2 mois. Je n'en ferai probablement pas autant dans l'avenir, même si je vise l'éternité (avec succès jusqu'à ce jour).

Philippe W

[Richard78]

Merci Philippe pour ces 5 minutes, c’est intéressant.
Ce qui est bien de reprendre des cours, ici formation ULM, c’est qu’on refait des exercices qu’on ne fait plus régulièrement.
Pas mal de pannes, une superbe PTS, puis moteur bloqué à 3500 tours, que j’ai copieusement raté le premier coup.
Comme tu dis et comme on me l’avait également dit après l’examen du PPL, il faut voler le plus possible.

Belle photo de ton vol de nuit, cependant tu triches avec ton amplificateur de brillance à ta gauche !

[Bob]

une superbe PTS

Encore que quasiment aucun IULM ne sait faire une vraie PTS "académique" comme autrefois !
C'est souvent une série de zigzags en finale pour se raccourcir !

[Richard78]

une superbe PTS

Encore que quasiment aucun IULM ne sait faire une vraie PTS "académique" comme autrefois !
C'est souvent une série de zigzags en finale pour se raccourcir !

Ben là c’était une superbe PTS académique et pas des zigzags.
Je peux dire superbe car ce n’était pas moi aux commandes !

[Philippe PONS]

Philippe, c'est un ULM du club qui s'est vautré en bout de piste ?

Non, c’est un P2002 ULM privé avec ses 2 co-proprios à bord.
Volera moins bien…

[Gilles131]

Ou comme disait un encore plus ancien (vrai) Président de la République « Qu’on arrête d’emmerder les français pilotes ».
Moins de réglementation, moins de procédures, moins de coûts et par conséquent plus d’heures de vol !

C’est plutôt mal parti…
Gilles, de retour du stage de formation « DV et pilotes de présentation »
(DV pour Directeurs des Vols, et non pas directeur de vol)