Nous sommes ravis de vous accueillir sur le forum des pilotes privés.
Vous êtes sur un forum de discussions public, permettant aux pilotes privés, mais aussi à tous les passionnés des choses de l'air, d"échanger leurs idées, leurs expériences, leurs questions.
S'il s'agit de votre premier accès à ce site et que vous n'avez pas créé de pseudonyme, votre accès est restreint. Vous devez obligatoirement vous enregistrer avant de pouvoir accéder à la totalité des rubriques, et apporter vos contributions. L'enregistrement ne prend que quelques secondes.
Pour cela, cliquez sur l'option "M'enregistrer " dans le menu à droite ci-dessus.
Si vous possédez déjà un identifiant, indiquez-le dans la zone de saisie ci-dessous.
Nous vous remercions pour votre compréhension, et vous souhaitons de passer de bons moments sur le Forum des Pilotes Privés.
Les Administrateurs
Leon Robin a écrit:.... c'est la difficulté qu'éprouve un nombre grandissant de pilotes à faire la différence entre les données météo fournies (quel que soit le moyen) et la réalité rencontrée en vol.
Cela vaut pour les élèves, mais aussi les pilotes brevetés qui, de plus en plus, semblent fonctionner en mode "cases à cocher" sur une procédure en oubliant l'impérieuse nécessité de contrôler constamment que la réalité présente correspond effectivement aux cases cochées lors de la préparation.
Reste à savoir si les fameuses "cases cochées" l'ont été seulement après un réel passage par le cerveau, ce qui, d'expérience multiple, reste aussi à démontrer.
Cela fait un certain temps que je prétends que trop de pilotes considèrent les diverses procédures plus comme des incantations magiques que comme des actions d'analyse consciente et réfléchie. Cela n'a rien à voir avec les outils ou méthodes employés, mais plutôt avec l'esprit de standardisation procédurale qui, mal compris, finit par faire croire que cela suffit à garantir la bonne fin de l'action entreprise.
Cela vaut pour nombre d'activités, pas seulement aéronautiques. Il suffit d'observer autour de soi pour s'en convaincre.
Leon Robin a écrit:Un des problèmes (d'après la douzaine d'instructeurs de mon club que je côtoie quasi quotidiennement) c'est la difficulté qu'éprouve un nombre grandissant de pilotes à faire la différence entre les données météo fournies (quel que soit le moyen) et la réalité rencontrée en vol.
Leon Robin a écrit:…
Cela fait un certain temps que je prétends que trop de pilotes considèrent les diverses procédures plus comme des incantations magiques que comme des actions d'analyse consciente et réfléchie. Cela n'a rien à voir avec les outils ou méthodes employés, mais plutôt avec l'esprit de standardisation procédurale qui, mal compris, finit par faire croire que cela suffit à garantir la bonne fin de l'action entreprise.
Cela vaut pour nombre d'activités, pas seulement aéronautiques. Il suffit d'observer autour de soi pour s'en convaincre.
Marc B a écrit:Gma, soit tu es de mauvaise foi, soit tu n’as jamais utilisé ces outils.
Marc B a écrit: Quand tu prends une carte et que tu traces ta route, tu fais quoi?
Marc B a écrit: Tu envisages le trajet de À vers B, ensuite tu regardes comment altérer ta route pour éviter obstacles, zones où tu ne veux pas aller etc.
Marc B a écrit: La météo du moment de ton vol ne s’affiche pas sur ta carte papier, me semble t’il.
Marc B a écrit: Aujourd’hui, tu as les prévisions du jour en surimpression (aussi précis qu’une carte TEMSI ou WNTEM et rafraîchie périodiquement)
Marc B a écrit: Bref, tu disposes d’outils tout en un. Ton professionnel que tu consultes pour la météo, montres le moi si tu décolles d’un petit AD de campagne,voire d’une base ULM. Donc, de tous temps tu as dû faire ta MTO toi-même.
Des lors, quelle différence avec le passé si ce n’est le confort?
Marc B a écrit: Maintenant, en vol, tu peux altérer ta route en fonction de la’ MTO que tu affiches en surimpression. garmin Pilot est redoutable pour cela quand tu as du réseau. Jusqu’au FL65 c’est quasi partout.
Bref, ton aide a la’navigation est cent fois plus documentée et précise qu’avec ta carte papier.
Marc B a écrit:Pour le reste, tes conclusions sur le soi-disant IFR que t’imposerat lUtilisation de ces outils me paraissent être de la pure fiction. Rassure-toi on ne mange pas ton pain IFR auquel tu sembles tant attaché
Marc
Tenareze a écrit:Leon Robin a écrit:.... c'est la difficulté qu'éprouve un nombre grandissant de pilotes à faire la différence entre les données météo fournies (quel que soit le moyen) et la réalité rencontrée en vol.
Cela vaut pour les élèves, mais aussi les pilotes brevetés qui, de plus en plus, semblent fonctionner en mode "cases à cocher" sur une procédure en oubliant l'impérieuse nécessité de contrôler constamment que la réalité présente correspond effectivement aux cases cochées lors de la préparation.
Reste à savoir si les fameuses "cases cochées" l'ont été seulement après un réel passage par le cerveau, ce qui, d'expérience multiple, reste aussi à démontrer.
Cela fait un certain temps que je prétends que trop de pilotes considèrent les diverses procédures plus comme des incantations magiques que comme des actions d'analyse consciente et réfléchie. Cela n'a rien à voir avec les outils ou méthodes employés, mais plutôt avec l'esprit de standardisation procédurale qui, mal compris, finit par faire croire que cela suffit à garantir la bonne fin de l'action entreprise.
Cela vaut pour nombre d'activités, pas seulement aéronautiques. Il suffit d'observer autour de soi pour s'en convaincre.
J’ai constate des différences en mieux et en pire maintes fois. Un accident récent de deux pilotes expérimentés en Espagne indique les dangers du vol sur relief inhospitalier avec sommets probablement accrochés.
https://aviation-safety.net/wikibase/wiki.php?id=220655
Simon
Max8992 a écrit:[........
En 80 on a eu à déplorer 7 morts dont un Espagnol dans la collision du PA32 du club avec le sol (CFIT) dans la chaine des Cantabrique. Le pilote et son copilote étaient expérimentés mais on suspecte que la cause de l'accident était un "objectif destination". Si à l'époque ils avaient eu à bord un outil (d'aide ou de suivi) donnant la position par rapport au relief (pas la situation), auraient-ils eu une chance supplémentaire de l'éviter ?
Je ne crois pas que la disponibilité de moyens élaborés incite à prendre plus de risques. Voir la polémique sur l'instrumentation des Cirrus ou le parachute de cellule.
Matthias a écrit:Le sujet Foufou est là :
viewtopic.php?f=3&t=24523
Là c'est logiciel de navigation avec un débat très interressant argumenté par GMA, qui vient, en effet de me proposer de regarder autrement ma préparation de nav...
GMA, ta démarche de préparation, qui n'est pas celle enseignée pour le PPL, mérite mon attention.
Toutefois, l'utilisation des outils "tablettes" n'est en aucun cas en contradiction avec la démarche.
Choix des cartes (OACI, IGN, routière), accès TEMSI, WINTEM, METAR, TAF sont centralisés dans l'outil MACH7 ou dans SDVFR ou partout ailleurs.
Tenareze a écrit:Il y a une discussion sur un forum anglais si leur GNS430 avait un "terrain database". En tout cas ils étaient à 3500' et le MEF (maximum elevation figure) est de 5000' sur cette région. S'ils avaient une base de données 3D dans leur GPS, ils ne l'ont pas pris en compte.
Simon
Aviathor a écrit:… Les discussions sur l'utilisation des moyens de navigation pour éviter le relief lorsque l'on en est proche verticalement ou latéralement, par mauvaise visibilité, n'ont aucun intérêt, car dans ces conditions aucun moyen de navigation ne peut assurer la sécurité.
Aviathor a écrit: Si on s'est mis dans cette situation, la seule issue que je vois est de monter à une altitude qui assure une bonne protection, par exemple la MSA indiquée par le GPS, et éventuellement faire un demi-tour pour retourner vers une région avec une météo plus clémente. Cela suppose que le pilote ait une expérience suffisante du VSV, et que la météo (givrage par exemple) le permette. C'est une option (porte de sortie) qu'il faut donc avoir envisagée avant de se mettre dans cette situation. Et si on est obligé de monter pour faire demi-tour en sécurité, c'est qu'on a déjà poussé le bouchon trop loin…
Aviathor a écrit: Ce n'est donc pas une question de qualification VSV/IR ou pas - mais simplement un problème de prise de décision, d'avoir envisagé un plan de replis et de le mettre en oeuvre plutôt que de persévérer vers l'objectif.
Aviathor a écrit:Max, on devrait déjà savoir ce que l'on a devant lors de la préparation du vol...
Retourner vers Technique (avions, moteurs, avionique, prépa vols, smartphones...)
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 116 invités