Nous sommes ravis de vous accueillir sur le forum des pilotes privés.
Vous êtes sur un forum de discussions public, permettant aux pilotes privés, mais aussi à tous les passionnés des choses de l'air, d"échanger leurs idées, leurs expériences, leurs questions.
S'il s'agit de votre premier accès à ce site et que vous n'avez pas créé de pseudonyme, votre accès est restreint. Vous devez obligatoirement vous enregistrer avant de pouvoir accéder à la totalité des rubriques, et apporter vos contributions. L'enregistrement ne prend que quelques secondes.
Pour cela, cliquez sur l'option "M'enregistrer " dans le menu à droite ci-dessus.
Si vous possédez déjà un identifiant, indiquez-le dans la zone de saisie ci-dessous.
Nous vous remercions pour votre compréhension, et vous souhaitons de passer de bons moments sur le Forum des Pilotes Privés.
Les Administrateurs
Philippe Warter a écrit:PS : je me trompe ou l'ambiance du forum a retrouvé sa convivialté depuis quelques jours?
Philippe Warter a écrit:Personne ne consteste les faits.
La grande interrogation technique, qui n'obtiendra à mon avis jamais de réponse, est la suivante :
Qu'est-ce qui a bien pu amener Léon à tout réduire volontairement à 1000 ft?
Gaffozelis a écrit:Le sujet ne serait pas si grave que l'on pourrait rire de tous les experts de conception aéronautique
qui y vont de leur commentaire sur cette machine.
La direction placée en amont n'est donc pas masquée par la profondeur.
NON, JUSTE PAR LE FUSELAGE!
Gilles131 a écrit:En tout cas, pour revenir au sujet, ce pseudo-rapport tient vraiment du service minimum, alors que des caméras filmaient les instruments et la cellule équipée de fils de laine!
L'ordre d'essais n'est même pas mentionné: quel était le programme prévu pour le vol? Quelle était l'altitude prévue?
Quelle était la vitesse indiquée au décrochage, l'ordre de grandeur de l'assiette, le vario?
Etait-ce une mise en palier? Intentionnelle?
Quelles étaient l'importance et la rapidité de la réduction de puissance?
Comment le décrochage s'est-il matérialisé sur les fils de laine? Graduellement? D'un coup? De l'emplanture vers l'extrémité?
Comment se comportaient les fils de laine de la dérive pendant la vrille? La dérive était-elle alimentée ou pas? Et la profondeur?
Etc, etc...
Ce "rapport" semble avoir été écrit pour éviter soigneusement toutes les questions qui se posent, et dont les images et l'ordre d'essais comportent nécessairement les réponses...
Gilles131 a écrit:On n'y parle pas du tout des conditions météo, non plus, alors qu'elles sont habituellement soigneusement précisées:
L'atmosphère était-elle turbulente, ce qui aurait pu générer le décrochage? Vent, convection?
Quelle était la configuration?
La trajectoire? Montée? Palier?
La vitesse? Le régime moteur?
Le parachute a-t-il été tiré? À quelle hauteur? S'est-il déployé? Comment?
Etc, etc...
Que des questions, pas de réponses...
Drôle d'enquête, drôle d'analyse. On est bien avancé avec ça.
Gilles131 a écrit:Le rapport du BEA ne mentionne même pas les conditions de masse et centrage, qui doivent être parfaitement déterminées et connues puisque c'était un vol d'essai.
Si c'était un essai à centrage maxi arrière, voire en marge de plage autorisée, cela peut suffire à expliquer un départ en vrille non rattrapable immédiatement... Mais on ne le sait pas à la lecture du rapport, alors que l'information existe nécessairement.
Quant à la géométrie, c'est sûr que l'on peut se poser la question de l'efficacité aux grandes incidences d'une dérive plantée sur une section de fuselage bien plus large qu'elle, et surtout de la minuscule gouverne associée. Les générateurs de vortex plantés sur l'arrière de la verrière avaient bien une raison. Peut-être tenter de retarder, ou d'éviter, un décollement aérodynamique au-dessus du fuselage aux grands angles? Les fils de laine disposés à l'emplanture de la dérive montrent que l'on se souciait de la qualité de l'écoulement dans cette zone.
Est-ce que cela peut avoir un lien avec un départ en vrille suite au déchaînement des quelques chevaux du moteur? Peut-être, ou pas... Les images doivent le dire, mais le rapport n'y fait même pas allusion.
Dommage.
Gaffozelis a écrit:Le prototype du Cap-10 a fait deux morts à Beynes
Gilles131 a écrit:Je suis désolé de me citer, mais mes interrogations de l'époque n'ont toujours pas trouvé de réponse, et surtout pas dans le rapport du BEA, totalement minimaliste quand on le compare à d'autres rapports d'accident d'ULM:Gilles131 a écrit:En tout cas, pour revenir au sujet, ce pseudo-rapport tient vraiment du service minimum, alors que des caméras filmaient les instruments et la cellule équipée de fils de laine!
L'ordre d'essais n'est même pas mentionné: quel était le programme prévu pour le vol? Quelle était l'altitude prévue?
Quelle était la vitesse indiquée au décrochage, l'ordre de grandeur de l'assiette, le vario?
Etait-ce une mise en palier? Intentionnelle?
Quelles étaient l'importance et la rapidité de la réduction de puissance?
Comment le décrochage s'est-il matérialisé sur les fils de laine? Graduellement? D'un coup? De l'emplanture vers l'extrémité?
Comment se comportaient les fils de laine de la dérive pendant la vrille? La dérive était-elle alimentée ou pas? Et la profondeur?
Etc, etc...
Ce "rapport" semble avoir été écrit pour éviter soigneusement toutes les questions qui se posent, et dont les images et l'ordre d'essais comportent nécessairement les réponses...Gilles131 a écrit:On n'y parle pas du tout des conditions météo, non plus, alors qu'elles sont habituellement soigneusement précisées:
L'atmosphère était-elle turbulente, ce qui aurait pu générer le décrochage? Vent, convection?
Quelle était la configuration?
La trajectoire? Montée? Palier?
La vitesse? Le régime moteur?
Le parachute a-t-il été tiré? À quelle hauteur? S'est-il déployé? Comment?
Etc, etc...
Que des questions, pas de réponses...
Drôle d'enquête, drôle d'analyse. On est bien avancé avec ça.Gilles131 a écrit:Le rapport du BEA ne mentionne même pas les conditions de masse et centrage, qui doivent être parfaitement déterminées et connues puisque c'était un vol d'essai.
Si c'était un essai à centrage maxi arrière, voire en marge de plage autorisée, cela peut suffire à expliquer un départ en vrille non rattrapable immédiatement... Mais on ne le sait pas à la lecture du rapport, alors que l'information existe nécessairement.
Quant à la géométrie, c'est sûr que l'on peut se poser la question de l'efficacité aux grandes incidences d'une dérive plantée sur une section de fuselage bien plus large qu'elle, et surtout de la minuscule gouverne associée. Les générateurs de vortex plantés sur l'arrière de la verrière avaient bien une raison. Peut-être tenter de retarder, ou d'éviter, un décollement aérodynamique au-dessus du fuselage aux grands angles? Les fils de laine disposés à l'emplanture de la dérive montrent que l'on se souciait de la qualité de l'écoulement dans cette zone.
Est-ce que cela peut avoir un lien avec un départ en vrille suite au déchaînement des quelques chevaux du moteur? Peut-être, ou pas... Les images doivent le dire, mais le rapport n'y fait même pas allusion.
Dommage.
gma a écrit:Et si le rapport ne mentionne pas tout ça juste parce que la cause de l'accident est évidente... Et que l'auteur, faute de pouvoir démontrer le contraire, ne souhaite pas enfoncer le clou... Et si la vérité te déplais, veux tu vraiment la connaitre ?
Delépine a écrit:Gaffozelis a écrit:Le prototype du Cap-10 a fait deux morts à Beynes
Raconté dans le Fana n°31.
Gilles131 a écrit:gma a écrit:Et si le rapport ne mentionne pas tout ça juste parce que la cause de l'accident est évidente... Et que l'auteur, faute de pouvoir démontrer le contraire, ne souhaite pas enfoncer le clou... Et si la vérité te déplais, veux tu vraiment la connaitre ?
Drôle de question... Comment saurais-je si la vérité me déplait, tant que je ne la connais pas?
Je ne suis pas de ceux à qui la vérité fait peur, sinon je ne ferais pas d'aviation, je pense.
Retourner vers Voltige et autres sports aériens
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 35 invités