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Jacques Darolles a écrit:
Par contre, tout organisme faisant de la formation devrait obligatoirement être agréé. Rappelons que la plupart de nos aéro clubs ne sont pas aujourd'hui agréés, mais seulement enregistrés. Là, nos négociateurs ont beau faire, on ne pourra pas échapper à un agrément. Rappelons aussi que nous allons à l'encontre des habitudes culturelles de nos partenaires. Nombre de nos interlocuteurs européens ne comprennent pas qu'un club puisse former des pilotes, et que des instructeurs ou des dirigeants puissent être bénévoles. Le chemin est donc long, et les discussions ( en anglais) ardues.
Jacques Darolles a écrit:
Sécurité : La France est aux alentours de 4 morts par 100 000 heures de vol en avion, aux alentours de 3 en ULM , alors que les pays étrangers ( Etats Unis et Grande Bretagne ) sont aux alentours de 2.
Dans les réflexions sur les pistes à suivre, il apparaît que l'augmentation de la réglementation n'augmente pas la sécurité. ( ce sont même les gens de la DGAC qui le disent).
La culture française amène , lorsque quelque chose ne va pas, à publier un texte, et ensuite à faire en sorte que les acteurs l'appliquent.
La culture européenne serait plutôt de publier des textes après concertation, une fois que tous les acteurs sont prêts à l'appliquer. Par contre, dès sa publication, tout le monde l'applique immédiatement.
Une fondation européenne de la sécurité aérienne, indépendante de tout Etat et de toute administration, est en cours de formation.
- La création de deux classes d'avions légers ELA 1 et ELA 2 ( European Light Aircraft).
Un ELA1 serait un avion entre 450 et 1000kg
Un ELA2 serait un avion de 1000kg à 2000kg.
Ces deux classes d'avions légers ( y compris les avions à l'origine en CDN) devraient bénéficier d'une plus grande souplesse dans la maintenance, à l'équivalent des CNRA français actuels.
- La création d'une licence de pilote de loisirs, ( LAPL = Light Aircraft Pilot License) et d'un brevet de base européen.
Il y aurait donc à terme en Europe trois brevets de Pilote Privé.
- Basic LAPL
- LAPL
- PPL, notre brevet actuel.
Par contre, tout organisme faisant de la formation devrait obligatoirement être agréé. Rappelons que la plupart de nos aéro clubs ne sont pas aujourd'hui agréés, mais seulement enregistrés. Là, nos négociateurs ont beau faire, on ne pourra pas échapper à un agrément.
Rappelons aussi que nous allons à l'encontre des habitudes culturelles de nos partenaires. Nombre de nos interlocuteurs européens ne comprennent pas qu'un club puisse former des pilotes, et que des instructeurs ou des dirigeants puissent être bénévoles. Le chemin est donc long, et les discussions ( en anglais) ardues.
Une nouvelle fois, ceci n'est encore qu'un paquet de propositions émis par un groupe de travail, qui le transmettra à l'EASA, qui en transmettra ce qu'elle veut à la Commission Européenne, seule habilitée à proposer des textes au Parlement Européen ( Ouf, pas simple, hein ?)
Le renouvellement des qualifs instructeurs:
Les stages de recyclage instructeurs organisés par les intervenants fédéraux sont plébiscités, d'une grande qualité, et d'une grande convivialité. Ils permettent aux instructeurs de se rassembler et d'échanger, car souvent, les instructeurs dans les petits clubs sont très isolés.
Rappelons également qu'à partir de l'an prochain, le passage en vol de contrôle avec un FIE sera obligatoire à un renouvellement sur deux, c'est à dire au moins tous les six ans.
Compétences linguistiques :
L'OACI demandant un niveau minimal d'anglais pour les pilotes privés, à partir de mars 2008, un nouvel examen remplaçant la QRRI va être mis en place.
Il est convenu avec la DGAC que cet examen ne concernera que les pilotes désirant voyager à l'étranger, et ne conditionnera pas la délivrance des nouvelles licences. Pour les pilotes privés qui ne volent qu'en France, ces dispositions ne devraient donc avoir aucun effet.
Avions nouveaux.
Les instructeurs qui officient sur Aquila, DA40, Tecnam, DA 20, avions diesel, glass-cockpit, etc, font part de leur expérience.
A noter qu'un bénévole de la Fédération collecte les retours d'expérience concernant les soucis moteurs des Rotax et des Thielert.
C'est Mr Charles Hauton, au 06 80 21 35 48, ou hauton.charles@neuf.fr
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Le superviseur des Pilotes Inspecteurs à la DGAC centrale était là aussi, nouvellement nommé, il va s'attacher à homogénéiser les exigences de nos PIns, et à différencier leurs rôles de censeurs de celui de conseiller technique. La FFA fera remonter à la DGAC toute doléance des clubs concernant des manques de FE, puique la proportion de FE est très hétéroclite en fonction des régions.
Martin35 a écrit:
Pour Damien, je suis d'accord. Mais pour voir le positif et le concret, il faut en soulever des pierres...
Tu sembles remettre en cause la qualité de l'instruction en France ? Je suis relativement surpris, mais pourquoi pas.
Martin
Ronchon a écrit:Concernant la rigidité des autorités françaises :
Un ami qualifié IFR m'a raconté une histoire qui m'a fait sourire. Il a recemment convoyé un avion, en IFR d'Angleterre en France. Après le décollage, le controle lui dit que le mode C ne fonctionne pas, donc pas d'IFR... A ce moment là, il est IMC complet, le controle lui dit de poursuivre VFR (re ).
En insistant un peu, il obtient de poursuivre en IFR, mais pas au niveau demandé, en raze motte, dans les nuages et les turbulences.
En arrivant dans l'espace aérien français, le controleur lui confirme que son mode C ne fonctionne pas. Il demande au controleur français de monter en niveau (vers le 90), réponse de controleur : pas de problème.
Comme quoi, on est peut être hyper règlementé, mais il reste un peu de bon sens, et même si l'herbe est toujours plus verte chez le voisin à certains endroits, elle est surement plus cramoisie aiileur chez ce même voisin...
damienw a écrit:Doucement... comme je ne suis pas du genre à me tirer un balle dans le pied, loin de moi l'idée de nier la qualité d'une instruction à laquelle je contribue. J'ai l'honnête impression que la méthode est bonne, mais concrêtement le niveau de sécu n'est pas au top cela pose des questions qui concernent tout le monde.
damienw a écrit:Si on a effectivement deux fois plus de morts par heures de vol que les amércains ou les brit', ça me semble assez simple à comprendre comme problème de sécurité. Evidemment, les pratiques sont différentes. Mais ce n'est pas en faisant ce seul constat qu'on pourra progresser.
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