Le forum des pilotes privés

Et qu'est-ce qui s'est passé ? Atterrissage dur ou problème de structure ?

Bob a écrit:Et qu'est-ce qui s'est passé ? Atterrissage dur ou problème de structure ?

Selon les dires de l'article (mais il a été modifié par la suite - disant que les causes exactes seraient encore à déterminer), le pilote aurait touché avec une seule roue et ensuite avec la queue, provocant ainsi sa rupture.

Il a été question à un moment donné qu'il n'était pas seul à bord, maintenant l'article dit qu'il l'était!

Je crois que la presse luxo nage aussi un peu dans cette chaleur....

Par conséquent, il s'agirait d'un mauvais atterrissage!

Donc puisque ce n'est ni un cheval de bois ni du direct ... C'est du racolage ? Du sensationalisme ?

Julien a écrit:Donc puisque ce n'est ni un cheval de bois ni du direct ... C'est du racolage ? Du sensationalisme ?

Ça dépend, lequel te plaît le plus ?

Il y apeut être un début d'explication qui peut décharger le pilote.
Sur ce type d'avion, le manque d'étanchéité entre les parties vitrées arrière et la cellule est récurant. L'eau s'infiltre le long du cadre arrièe cabine et en position sol la pente étant vers l'arrière, elle s'infiltre entre le revêtement et les couples ou cadres. La corosion se fout dedans et au fil des années ça se bouffe gentiment. Ce n'est pas une belle peinture extérieur qui règle le pb, elle empêche même à l'alumine (poudre blanche) d'apparaitre en surface. Comme cette partie de fuselage est difficilement visible ça peu durer !
Sur un att un peu ferme ça lâche !
J'ai trouvé sur un C172 ancienne génération lors d'une visite annuelle ce phénomène au niveau des attache d'ailes avant sur le cadre principal du fuselage des ferrures complèrtement bouffées alors qu'il n'y avait pas grand chose à la grande visite précédante 3 ans avant !
Le pilote n'a pas forcément touché dur !
Pédro.

parenas a écrit:J'ai trouvé sur un C172 ancienne génération lors d'une visite annuelle ce phénomène au niveau des attache d'ailes avant sur le cadre principal du fuselage des ferrures complèrtement bouffées alors qu'il n'y avait pas grand chose à la grande visite précédante 3 ans avant !

C'est pas forcément rassurant, ce que tu écris....  

Ben non, sur les avions métaliques anciens qui ont couché une grande partie de leur vie dehors ça se trouve de temps à autres. Deux accidents sur rupture en vol aux amériques sur C150 ou C152 sont là pour le prouver. Maintenant il ne faut pas exagérer, sur des avions suivi en CDN et par des ateliers agrées, il y a moins de risques. Quand tu constate des boursouflures , des cloques de peinture aux raccordements des revêtement au droit des cadres fuselage, en gratant ces cloques on voit de la poudre blanche, il est grand temps d'intervenir. Le traitement après décapage avec un produit de neutralisation et rinçage abondant ne suffit pas toujour car la matière amincie ou manquante ne revient pas. Il faut alors changer les éléments corrodés par du neuf ou confectionné par des pro dans la matière d'origine. Voila la dure réallité des choses !
En règle générale les avions US ne sont pas traités anticorrosion et pour les avions français à ma connaissance seul les Gardans l'ont été sérieusement !
Pédro.

Pour le Stearman, c'est clair que ça vient des roues.

En googlelant 10 secondes, on trouve ce forum (http://aafo.com/hangartalk/showthread.php?p=79852) qui avance que le journaliste à bord a poussé sur les freins (sans le savoir)  en se réhaussant au moment de l'atterrissage, pour chercher à mieux voir.

tiens il l'avait pas dit dans son speech...!

Adrien a écrit:Vous vous souvenez certainement de ce crash d'un Stearman qui faisait un cheval de bois à l'atterrissage ? Voici la vidéo...

Ca a déjà été dit plus haut mais comme l’erreur se répète tout au long de ce sujet, je ramène mon grain de sel : il ne s’agit pas là d’un cheval de bois, mais d’une mise en pylône suivie d’un passage sur le dos. Le cheval de bois, c’est une rotation autour de l’axe de lacet, qui peut se finir parfois sur le nez.
Quant aux causes des mises en pylône dans la plupart des cas, il s’agit d’un problème de freinage et d’assiette à l’atterrissage. Ca n’arrive jamais sur une bonne piste lors d’un atterrissage 3 points sans utilisation des freins. En revanche, en posant 2 points sur une piste molle ou enneigée, si on freine…

Pour voir de très beaux chevaux de bois taper "ground loop" sur youtube ...

toms a écrit:

Adrien a écrit:Vous vous souvenez certainement de ce crash d'un Stearman qui faisait un cheval de bois à l'atterrissage ? Voici la vidéo...

Ca a déjà été dit plus haut mais comme l’erreur se répète tout au long de ce sujet, je ramène mon grain de sel : il ne s’agit pas là d’un cheval de bois, mais d’une mise en pylône

merci toms

MicheL

Mon pylone suivi d'un retournement sur le dos du 8 juin 2002 n'est pas un vulgaire cheval de bois ; j'y tiens, et qu'on se le dise.
Pas de photos : elles furent prises par un pilote venu sur place, mais avec un appareil défaillant.
Je ne vais tout de même recommencer pour illustrer le forum.

Bonjour à tous

Comme personne n'a porté de jugement sur mon interprétation de cette accident, c'est ou que personne ne l'a lu, ou bien je me suis planté dans mon interprétation, alors je vous en fait un copie, en attendant un avis
Cordiales salutations
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"Mon interprétation de l'accident est différente.
On voit juste avant lui l'autre appareil se poser, donc il est dans la turbulence de sillage, vitesse lente en courte finale (car un trafic le précède) est décrochage, on voit que l'abatée se fait avant que les roues soient au sol, donc il s'agit bien d'un décrochage, (ou d'une poussée brutale sur le manche en avant, ce qui me parait absolument improbable)

Salutations
Gérard"