Moteur Tiara et hélice en bout d'arbre à cames
Posté: Jeudi 24 Avril 2008 23:37
Pour poursuivre à l'endroit approprié un sujet évoqué dans une autre discussion.
La solution, même intellectuellement séduisante, me séduit beaucoup moins sur le plan mécanique :
Le vilebrequin est par nature le composant le plus robuste d'un moteur. Normal, quand on considère les contraintes qu'il subit. Il doit, de par sa fonction initiale (transformation du mouvement) présenter des qualités de rigidité et de résistance à la torsion. Recevant, par sa nature même, la totalité du couple moteur, il est naturellement disposé à le transmettre dans les meilleures conditions.
L'arbre à cames supporte des contraintes mécaniques nettement moins élevées et, même s'il doit être rigide en torsion, n'est soumis qu'à des couples relativement faibles, constants ou presque, puisque ne devant qu'assurer la levée des soupapes. N'absorbant qu'une faible partie de la puissance délivrée par le moteur (c'est heureux, et on cherche à ce qu'elle soit la plus faible possible), il est donc dimensionné en conséquence, ainsi que les organes (chaîne, courroie crantée ou engrenages) qui l'entraînent.
Assurer la transmission de la totalité du couple moteur à l'organe propulseur à travers l'arbre à cames est, pour moi, une hérésie mécanique. Il faut en effet surdimensionner l'arbre et toute sa chaîne cinématique afin de pouvoir résister au surcroît de contraintes qui lui sont imposées en dehors de sa fonction propre.
Qu'en pensent les motoristes ?
Guillaume a rectifié : en bout d'arbres à cames.PhM a écrit:............... L'hélice en bout de vilebrequin est une solution intellectuellement séduisante : elle économisait un réducteur.
- Pourquoi n'a-t-elle pas marché ?
La solution, même intellectuellement séduisante, me séduit beaucoup moins sur le plan mécanique :
Le vilebrequin est par nature le composant le plus robuste d'un moteur. Normal, quand on considère les contraintes qu'il subit. Il doit, de par sa fonction initiale (transformation du mouvement) présenter des qualités de rigidité et de résistance à la torsion. Recevant, par sa nature même, la totalité du couple moteur, il est naturellement disposé à le transmettre dans les meilleures conditions.
L'arbre à cames supporte des contraintes mécaniques nettement moins élevées et, même s'il doit être rigide en torsion, n'est soumis qu'à des couples relativement faibles, constants ou presque, puisque ne devant qu'assurer la levée des soupapes. N'absorbant qu'une faible partie de la puissance délivrée par le moteur (c'est heureux, et on cherche à ce qu'elle soit la plus faible possible), il est donc dimensionné en conséquence, ainsi que les organes (chaîne, courroie crantée ou engrenages) qui l'entraînent.
Assurer la transmission de la totalité du couple moteur à l'organe propulseur à travers l'arbre à cames est, pour moi, une hérésie mécanique. Il faut en effet surdimensionner l'arbre et toute sa chaîne cinématique afin de pouvoir résister au surcroît de contraintes qui lui sont imposées en dehors de sa fonction propre.
Qu'en pensent les motoristes ?