BastanC6 a écrit:Aviathor a écrit:Quelles sont les règles qui régissent ce genre d’opérations, où les trouve-t-on, et pourquoi penses-tu que ce que tu proposes pourrait ne pas être conforme?
Parmi les éléments à prendre en compte, sont sa propre expérience, et les performances de l’avion (sont-elles conformes au abaques et le pilote est-il capable d’atteindre ces performances).
Si tu as confiance en ta capacité de maintenir la bonne vitesse et la bonne trajectoire pour que les roues touchent où tu décides, que ton calcul des performances n’est pas à côté de la plaque, et que tu as pris un peu de marge (pied marin), je ne vois pas ce qui serait contraire à la réglementation.
Justement, c'est l'objet de ma question, quelle est la règle si elle existe ?
Quant à mes capacités, je pars de l'hypothèse que je touche au bon endroit, et à la bonne vitesse (comme nous tous ici).
Max8992 a écrit:Alors si c'est trop court pour me poser je ne fais pas d'exercices de RdG …
Je ne comprends pas, on ne se pose pas sur un exercice de RdG...Max8992 a écrit:Je ne sais pas s'il existe un texte sur le sujet et je crois bien que je m'en fout
Dommage.
Je serais curieux de connaitre la réflexion du juge si lors d'une telle manœuvre, pour une raison autre (panne moteur par exemple), je venais à blesser (ou pire) un tiers..
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Il faut plus de distance pour un touché que pour un décollage.
Au décollage, on peut mettre les gaz avant le seuil, du moment qu'on est sur la piste.
La configuration décollage est prête par définition.
Alors que lors d'un touché, on touche après le seuil, plus ou moins loin après selon la précision du pilote.
On est en configuration atterrissage.
Donc il faut repasser en configuration décollage (généralement rentrer un ou deux crans de volets, et repousser la réchauffe).
Et remettre plein gaz seulement après avoir perdu un peu de vitesse, sinon l'exercice n'a aucun intérêt.
Effectivement, il n'y a rien sur les touchés dans les manuels de vol.
Du coup, on a deux méthodes : additionner distance d'atterrissage et distance de décollage, ce qui fait évidemment beaucoup, ou faire comme expliqué ci-dessus, plus ou moins au pifomètre, fonction de l'expérience.
Jusqu'au jour où le pifomètre perd un peu son odorat : vent légèrement arrière, piste en légère montée, air ambiant à 30°C, piste mouillée, herbe haute, charge un peu plus élevée que ce dont on a l'habitude, etc ...
Dans tous ces cas, prendre une grande marge, ou faire un complet, il n'y a pas de honte à remonter au seuil de piste sur le taxiway.