LES HOMMES DE LA LÉGENDE AÉROPOSTALE

[aeropassion]

Puisqu'il y est question "d'une cinquantaine de second couteaux", y trouve-t-on Clément Rolland, dont on a parlé ici viewtopic.php?f=2&t=3860  grâce à des documents confiés par des membres de sa famille ?

Effectivement, Clément Rolland est entré en février 1929 à l'Aéropostale (référence : "L'AÉROPOSTALE 1927 - 1933" du regretté et grand historien Raymond Danel - Éditions Privat 1989) et continua à Air France à partir du 1er août 1933. Hélas je n'ai pu l'inclure dans la cinquantaine de pilotes, mécanos, radios et administratifs évoqués. En effet, pour ce faire, il me fallait des photos et le C.V. complet de l'homme et si possible une anecdote s'y rattachant. Car mon livre n'est pas un énoncé sec à la façon des purs historiens. Moi je suis plutôt dans la catégorie des "histovauriens" qui, à plaisir, aime rapporter des anecdotes succulentes ou succurapides, mais pas forcément toujours à l'avantage du héros. Ainsi, je n'hésite pas à écorcher Daurat et Mermoz. Mais si je le fais, ce n'est pas gratuitement, c'est pour rétablir des vérités sur la foi de documents irréfutables. Et, crois-moi, quand on a bouclé un bouquin, qu'il est chez l'imprimeur, eh bien il te vient des remords. Moi je suis tombé 15 jours après sur une biographie confidentielle illustrée de Jean Mingat, le premier pilote d'hydravion tué à Alicante. J'en ai été malade car je voulais justement rendre hommage aux héros de ces 2 lignes par hydravions Alicante - Oran et Marseille - Alger qui n'ont pas retenu l'attention des médias de l'époque et n'ont pas éveillé la curiosité des auteurs modernes. Merci, cher Léon Robin, grand prêtre de ce site, pour ton humour qui malgré tout taille des croupières à Jan. Question : est-ce que je peux envoyer la photo de Mermoz fermant un oeil à un grand collectionneur de photos de l'icône (600 photos dans sa collec) que j'ai l'honneur de compter parmi mes lecteurs assidus ? Merci pour la réponse.

[Julien]

Je suis en train d'essayer de faire éditer un recueil de récits. Et depuis le temps que ça dure, ça ne devrait plus tarder à sortir à présent.

+ 1!!!

Vivement !

[Leon Robin]

............... Question : est-ce que je peux envoyer la photo de Mermoz fermant un oeil à un grand collectionneur de photos de l'icône (600 photos dans sa collec) que j'ai l'honneur de compter parmi mes lecteurs assidus ? Merci pour la réponse.

Ma réponse : la connaissance ne sert à rien si on ne la partage pas, ce que je tente de faire modestement dans le mesure de mes moyens quand je rencontre sur mon chemin une chose qui me semble intéressante. C'est oui, bien sûr.

J'avais raconté une partie de cette histoire sur l'ancien forum

Cet après-midi, chez des amis âgés, on m'a mis entre les mains une boîte en carton, pieusement conservée. J'ai ouvert la boîte ....

Elle contenait des vieilles photos, de vieux documents, que j'ai compulsés avec impatience et émotion. Regardons ensemble une partie du contenu.

Un carnet de vol. Bof, ce n'est qu'un carnet de vol



Ouvrons-le donc ...



Tiens, tiens, cela devient intéressant ! Feuilletons-le ensemble ....






Ici, cela se corse un peu : "tombé en dissidence". Comme nombre de ses collègues, il a été retenu en otage et échangé contre une rançon (en fusils)



.... puis, après avoir traversé l'Atlantique Sud



En continuant de fouiller dans la boîte, on regarde quelques photos. Des avions ....





... un personnage que beaucoup reconnaîtront

......................................

Des amis de notre pilote ....

.......................................

Vous l'avez deviné, mes amis m'ont permis de plonger dans la boîte aux souvenirs d'un pilote de l'Aéropostale. Son nom n'est pas passé à la postérité, sauf au Sénégal, où il a terminé sa carrière comme chef d'escale, et où il a fondé l'aéroclub de Dakar.

Il s'appelait Clément Rolland. Pour la petite histoire, il était berger et gardait chèvres et moutons dans son village de Provence avant d'être mobilisé pendant la guerre 14, où il se porta volontaire pour l'aviation. La suite de l'histoire est dans la boîte en carton.

Le laissez-passer du même, au début de la guerre



Guerre au cours de laquelle il effectue, en 1940, plusieurs missions de bombardement (abatu 3 fois, indemne ou légèrement blessé).
Il constitue certainement un cas, sinon unique, tout au moins rare : un pilote qui a traversé indemne la guerre 14-18, l'épopée de l'Aéropostale et la 2ème guerre mondiale pour mourir dans son lit en 1974.

Dans son village natal de Mons (Var), une rue perpétue le souvenir de l'enfant du pays qui, de berger, devint un des compagnons de Mermoz dans l'épopée de l'Aéropostale.

[toms]

Je suis en train d'essayer de faire éditer un recueil de récits. Et depuis le temps que ça dure, ça ne devrait plus tarder à sortir à présent.

+ 1!!!

Vivement !

J'ai au moins 2 lecteurs potentiels.
Il faut que j'en parle à mon éditeur pour lui dire qu'il se dépêche!

[alphalima]

Il faut que j'en parle à mon éditeur pour lui dire qu'il se dépêche

C'est vrai que pour un auteur irritée, impatient et pressée, l'éditeur est une sorte d'humain extrémement lent, placide et imperturbable...

(Je ne parle pas pour toi, toms...)

[Peter]

Oh,  la la la,.......

Comme je me sens petit.....

Comme l'enfant qui découvre, et s'émerveille,
de ce que les grands peuvent faire....

Je ne vous dis même pas merci,
cela va de soi....



Bises a Annie
Peter

[aeropassion]

............... Question : est-ce que je peux envoyer la photo de Mermoz fermant un oeil à un grand collectionneur de photos de l'icône (600 photos dans sa collec) que j'ai l'honneur de compter parmi mes lecteurs assidus ? Merci pour la réponse.

Ma réponse : la connaissance ne sert à rien si on ne la partage pas, ce que je tente de faire modestement dans le mesure de mes moyens quand je rencontre sur mon chemin une chose qui me semble intéressante. C'est oui, bien sûr.

J'avais raconté une partie de cette histoire sur l'ancien forum

Cet après-midi, chez des amis âgés, on m'a mis entre les mains une boîte en carton, pieusement conservée. J'ai ouvert la boîte ....

Elle contenait des vieilles photos, de vieux documents, que j'ai compulsés avec impatience et émotion. Regardons ensemble une partie du contenu.

Un carnet de vol. Bof, ce n'est qu'un carnet de vol
....................................

Des amis de notre pilote ....

.......................................

Vous l'avez deviné, mes amis m'ont permis de plonger dans la boîte aux souvenirs d'un pilote de l'Aéropostale. Son nom n'est pas passé à la postérité, sauf au Sénégal, où il a terminé sa carrière comme chef d'escale, et où il a fondé l'aéroclub de Dakar.

Il s'appelait Clément Rolland. Pour la petite histoire, il était berger et gardait chèvres et moutons dans son village de Provence avant d'être mobilisé pendant la guerre 14, où il se porta volontaire pour l'aviation. La suite de l'histoire est dans la boîte en carton.

Le laissez-passer du même, au début de la guerree au cours de laquelle il effectue, en 1940, plusieurs missions de bombardement (abatu 3 fois, indemne ou légèrement blessé).
Il constitue certainement un cas, sinon unique, tout au moins rare : un pilote qui a traversé indemne la guerre 14-18, l'épopée de l'Aéropostale et la 2ème guerre mondiale pour mourir dans son lit en 1974.

Dans son village natal de Mons (Var), une rue perpétue le souvenir de l'enfant du pays qui, de berger, devint un des compagnons de Mermoz dans l'épopée de l'Aéropostale.

C'EST SUPERBE TOUT çA !! Dommage, j'aurais pu l'inclure dans les seconds couteaux !
Peut-être dans une seconde publication.
Merci pour l'autorisation de la photo.
Eh ! les jeunes minos, prenez-en de la graine pour remplir vos carnets de vol. mais ne tombez pas en désespérance !
BB dit aeropassion

[Jan TUTAJ]

Tudieu, ça c'est du carnet de vol !
Les pleins et les déliés sont d'époque ...
Quand je pense que volant 15 heures par an, certains d'entre nous se constituent des carnets informatiques, parce que c'est plus facile à gérer ...
Bons vols entre quatre ailes
Jan

[aviateur bourbonnais]

Euh...
Oui  

[toms]

Et bien voilà, j'ai finit par le lire, ce livre gentiment dédicacé par Bernard.
Le moins qu'on puisse dire est que je ne suis pas déçu.
Une présentation impeccable, des textes bien écrits, une tentative de raconter l'histoire de façon plus équitable...
Bref, un bon bouquin!

[Michel Troillet]

............... Question : est-ce que je peux envoyer la photo de Mermoz fermant un oeil à un grand collectionneur de photos de l'icône (600 photos dans sa collec) que j'ai l'honneur de compter parmi mes lecteurs assidus ? Merci pour la réponse.

Ma réponse : la connaissance ne sert à rien si on ne la partage pas, ce que je tente de faire modestement dans le mesure de mes moyens quand je rencontre sur mon chemin une chose qui me semble intéressante. C'est oui, bien sûr.

J'avais raconté une partie de cette histoire sur l'ancien forum

Cet après-midi, chez des amis âgés, on m'a mis entre les mains une boîte en carton, pieusement conservée. J'ai ouvert la boîte ....

Elle contenait des vieilles photos, de vieux documents, que j'ai compulsés avec impatience et émotion. Regardons ensemble une partie du contenu.

Un carnet de vol. Bof, ce n'est qu'un carnet de vol



Ouvrons-le donc ...



Tiens, tiens, cela devient intéressant ! Feuilletons-le ensemble ....






Ici, cela se corse un peu : "tombé en dissidence". Comme nombre de ses collègues, il a été retenu en otage et échangé contre une rançon (en fusils)



.... puis, après avoir traversé l'Atlantique Sud



En continuant de fouiller dans la boîte, on regarde quelques photos. Des avions ....





... un personnage que beaucoup reconnaîtront

......................................

Des amis de notre pilote ....

.......................................

Vous l'avez deviné, mes amis m'ont permis de plonger dans la boîte aux souvenirs d'un pilote de l'Aéropostale. Son nom n'est pas passé à la postérité, sauf au Sénégal, où il a terminé sa carrière comme chef d'escale, et où il a fondé l'aéroclub de Dakar.

Il s'appelait Clément Rolland. Pour la petite histoire, il était berger et gardait chèvres et moutons dans son village de Provence avant d'être mobilisé pendant la guerre 14, où il se porta volontaire pour l'aviation. La suite de l'histoire est dans la boîte en carton.

Le laissez-passer du même, au début de la guerre



Guerre au cours de laquelle il effectue, en 1940, plusieurs missions de bombardement (abatu 3 fois, indemne ou légèrement blessé).
Il constitue certainement un cas, sinon unique, tout au moins rare : un pilote qui a traversé indemne la guerre 14-18, l'épopée de l'Aéropostale et la 2ème guerre mondiale pour mourir dans son lit en 1974.

Dans son village natal de Mons (Var), une rue perpétue le souvenir de l'enfant du pays qui, de berger, devint un des compagnons de Mermoz dans l'épopée de l'Aéropostale.