Re: Souffle hélicoïdal et effets gyroscopiques
Posté: Dimanche 26 Mai 2019 17:53
Gilles a très bien résumé ce qu'est le Zlin, c'est un avion attachant, ses défauts sont en voltige inversé où il est un peu laborieux moins à l'aise qu'un CAP
Avec une puissance identique le CAP10 est bien plus véloce en palier que le 526.... donc sa trainée de forme est bien moindre..., si le Zlin dégrade moins c'est en première chose que sa voilure à plus d'allongement et par conséquent sa trainée induite est moindre, or en voltige un avion subit avant tout la trainée induite, le deuxième élément est l'hélice à calage variable du 526 qui accroche bien mieux à basse vitesse.
Je me souviens bien des Collières, couple très sympa de Pézenas qui étaient de charmants camarades, on a croisé pas mal de stage et de compétition jusqu'en équipe de France dans laquelle j'y suis resté 3 ans, 2 championnats du monde, et 1 d'Europe, Bernard était en effet un fan du Zlin.
A cette époque il y avait notre magnifique magicienne de la voltige qui adorait aussi cet avion, c'était Françoise Géminel qui a été notre meilleure voltigeuse et qui aurait dû un jour être championne du monde, hélas elle s'est tuée en meeting sur un avion qu'elle n'aimait pas … le CAP 10.
Enfin on peut noter l'exploit de 2 pilotes en Zlin sur rupture de voilure en vol, l'un était français dont le nom m'échappe avant qu'il ne me revienne, son Zlin a cassé en remonté dos, sur rupture de l'attache supérieur de voilure, en revenant en positif la demi voilure s'est remise en place et il a pu revenir se poser "sur des œufs"....
Le deuxième était anglais, Neil Williams, un pilote exceptionnel, hors du commun, son Zlin a cassé en positif, il a réussi à en reprendre le contrôle en vol dos, une situation bien peu confortable… surtout sans parachute ! il est parvenu à exécuter une approche en vol dos avec demi tonneau du bon coté pour finir sur le ventre. Si vous trouvez son bouquin vous allez vous régaler "AEROBATICS"...
La transition entre l'ancien monde s'est fait au cours de cette période avec l'arrivée de Pitts, puis des monoplans sans dièdre à aile médiane dont les machines actuelles sont toutes issues en directe ligne. L'avantage des matériaux modernes est que les avions ne cassent plus guère en vol, ce sont les pilotes qui dérouillent, 9G, c'est pas très bon pour la santé.
A+ !
Avec une puissance identique le CAP10 est bien plus véloce en palier que le 526.... donc sa trainée de forme est bien moindre..., si le Zlin dégrade moins c'est en première chose que sa voilure à plus d'allongement et par conséquent sa trainée induite est moindre, or en voltige un avion subit avant tout la trainée induite, le deuxième élément est l'hélice à calage variable du 526 qui accroche bien mieux à basse vitesse.
Je me souviens bien des Collières, couple très sympa de Pézenas qui étaient de charmants camarades, on a croisé pas mal de stage et de compétition jusqu'en équipe de France dans laquelle j'y suis resté 3 ans, 2 championnats du monde, et 1 d'Europe, Bernard était en effet un fan du Zlin.
A cette époque il y avait notre magnifique magicienne de la voltige qui adorait aussi cet avion, c'était Françoise Géminel qui a été notre meilleure voltigeuse et qui aurait dû un jour être championne du monde, hélas elle s'est tuée en meeting sur un avion qu'elle n'aimait pas … le CAP 10.
Enfin on peut noter l'exploit de 2 pilotes en Zlin sur rupture de voilure en vol, l'un était français dont le nom m'échappe avant qu'il ne me revienne, son Zlin a cassé en remonté dos, sur rupture de l'attache supérieur de voilure, en revenant en positif la demi voilure s'est remise en place et il a pu revenir se poser "sur des œufs"....
Le deuxième était anglais, Neil Williams, un pilote exceptionnel, hors du commun, son Zlin a cassé en positif, il a réussi à en reprendre le contrôle en vol dos, une situation bien peu confortable… surtout sans parachute ! il est parvenu à exécuter une approche en vol dos avec demi tonneau du bon coté pour finir sur le ventre. Si vous trouvez son bouquin vous allez vous régaler "AEROBATICS"...
La transition entre l'ancien monde s'est fait au cours de cette période avec l'arrivée de Pitts, puis des monoplans sans dièdre à aile médiane dont les machines actuelles sont toutes issues en directe ligne. L'avantage des matériaux modernes est que les avions ne cassent plus guère en vol, ce sont les pilotes qui dérouillent, 9G, c'est pas très bon pour la santé.
A+ !