Voler en Belgique UNE FOIS....
Posté: Jeudi 15 Juin 2023 13:11[COLOR=#006699]L'espace aérien en Belgique[/COLOR]Article à l’attention de mes lecteurs français (et autres) qui souhaiteraient visiter la Belgique en avion de tourisme.
Chaque pays a ses spécificités en matière de transport aérien … et il est toujours intéressant des les connaître même si les AIPs restent la référence pour la préparation d’un vol. Vous constaterez, dès le premier coup d’oeil sur la carte, que l’espace aérien en Belgique est dense et compliqué. Mais avec une bonne préparation, y naviguer ne pose aucun problème.
1) Communications.
La radio se fait en anglais en espace aérien contrôlé et lors des contact avec le FIC. (Brussels Information / Belga Radar)
Sur les plus petits aérodromes non-contrôlés, le français ou le néerlandais peuvent également être utilisés en fonction de la région linguistique.
2) PPR (prior permission required).
Est d’application sur tous les aérodromes non-publics du pays. En pratique, il s’agit de la totalité des petits terrains. Je recommande la consultation du site Internet de votre destination. Généralement, un simple coup de téléphone, avant le vol, suffit. Vous recevrez de précieuses informations sur la piste en service, les possibilités de parking ainsi que la disponibilité du resto
3) Taxes d’atterrissage.
Si celles-ci sont généralement modérées sur les petites structures, les prix peuvent monter sur les plus gros aéroports. Bien se renseigner à l’avance.
La Belgique est plus onéreuse que la France en la matière.
4) Partage de l’espace aérien entre civils et militaires.
Certaines CTR, TMA et autres zones d’exercices militaires sont gérées par les forces armées alors que le reste de l’espace aérien est civil. En pratique, cela ne change pas grand chose car, sauf spécifications contraires mentionnées dans les AIPs, vous pouvez traverser une CTR/TMA militaire à condition d’avoir contacté par radio et obtenu l’autorisation de l’organe de gestion correspondant.
Par contre, il n’est bien entendu généralement pas possible de se poser sur un aérodrome militaire, sauf rares exceptions.
Les CTR et TMA militaires sont fermées le week-end. Elle sont alors déclassées en espace G. Deux points d’attention néanmoins :
Deux organes assurent le SIV en espace aérien non controlé :
La zone couverte par Brussels Information correspond à la surface de toute la FIR EBBU. Ne vous attendez donc pas à un service de notification de traffic lors des belles journées de week-end.
6) L’espace aérien en Belgique.
Seules les catégories d’espaces aériens C, D et G sont utilisées. Vous noterez la présence de quelques ATZ, TMZ et RMZ.
A noter que tout l’espace aérien au dessus de 4.500 ft AMSL est contrôlé.
Il y a quelques exceptions temporaires dans le sud du pays avec quelques zones dite « classe G » qui peuvent être activées afin de permette l’activité planeur.
En Belgique, ça vole bas !
7) Le survol des agglomérations.
Contrairement à la France, il n’y a pas de hauteurs spécifiques à respecter pour le survol des agglomérations autres que celles de la règle des 1000 ft au dessus de l’édifice le plus haut dans un rayon de 600 mètres (plus hauteur suffisante pouvoir quitter l’agglomération en vol plané en cas de panne moteur).
Le centre de la ville de Bruxelles est protégé par une zone réglementée et de toute façon situé dans la CTR de Bruxelles dont la traversée risque de vous être refusée.
8) Utilisation du transpondeur.
Outre le classique 7000 pour le vol VFR, vous devez afficher spontanément 2000 une fois en contact avec un contrôleur (espace aérien contrôlé ou le FIC) sauf s’il vous mentionne un code spécifique.
Bon vols à vous et bienvenue en Belgique.
Chaque pays a ses spécificités en matière de transport aérien … et il est toujours intéressant des les connaître même si les AIPs restent la référence pour la préparation d’un vol. Vous constaterez, dès le premier coup d’oeil sur la carte, que l’espace aérien en Belgique est dense et compliqué. Mais avec une bonne préparation, y naviguer ne pose aucun problème.
1) Communications.
La radio se fait en anglais en espace aérien contrôlé et lors des contact avec le FIC. (Brussels Information / Belga Radar)
Sur les plus petits aérodromes non-contrôlés, le français ou le néerlandais peuvent également être utilisés en fonction de la région linguistique.
2) PPR (prior permission required).
Est d’application sur tous les aérodromes non-publics du pays. En pratique, il s’agit de la totalité des petits terrains. Je recommande la consultation du site Internet de votre destination. Généralement, un simple coup de téléphone, avant le vol, suffit. Vous recevrez de précieuses informations sur la piste en service, les possibilités de parking ainsi que la disponibilité du resto
3) Taxes d’atterrissage.
Si celles-ci sont généralement modérées sur les petites structures, les prix peuvent monter sur les plus gros aéroports. Bien se renseigner à l’avance.
La Belgique est plus onéreuse que la France en la matière.
4) Partage de l’espace aérien entre civils et militaires.
Certaines CTR, TMA et autres zones d’exercices militaires sont gérées par les forces armées alors que le reste de l’espace aérien est civil. En pratique, cela ne change pas grand chose car, sauf spécifications contraires mentionnées dans les AIPs, vous pouvez traverser une CTR/TMA militaire à condition d’avoir contacté par radio et obtenu l’autorisation de l’organe de gestion correspondant.
Par contre, il n’est bien entendu généralement pas possible de se poser sur un aérodrome militaire, sauf rares exceptions.
Les CTR et TMA militaires sont fermées le week-end. Elle sont alors déclassées en espace G. Deux points d’attention néanmoins :
- Une petite zone interdite/réglementée protège généralement les aérodromes militaires.
- L’espace aérien militaire peut être réactivé à tout moment. Il convient donc de se renseigner auprès du service d’information de vol.
Deux organes assurent le SIV en espace aérien non controlé :
- Le premier est civil : il s'agit de Brussels Information sur 126,900
- Le second est militaire : Belga Radar sur 129,325
La zone couverte par Brussels Information correspond à la surface de toute la FIR EBBU. Ne vous attendez donc pas à un service de notification de traffic lors des belles journées de week-end.
6) L’espace aérien en Belgique.
Seules les catégories d’espaces aériens C, D et G sont utilisées. Vous noterez la présence de quelques ATZ, TMZ et RMZ.
A noter que tout l’espace aérien au dessus de 4.500 ft AMSL est contrôlé.
Il y a quelques exceptions temporaires dans le sud du pays avec quelques zones dite « classe G » qui peuvent être activées afin de permette l’activité planeur.
En Belgique, ça vole bas !
7) Le survol des agglomérations.
Contrairement à la France, il n’y a pas de hauteurs spécifiques à respecter pour le survol des agglomérations autres que celles de la règle des 1000 ft au dessus de l’édifice le plus haut dans un rayon de 600 mètres (plus hauteur suffisante pouvoir quitter l’agglomération en vol plané en cas de panne moteur).
Le centre de la ville de Bruxelles est protégé par une zone réglementée et de toute façon situé dans la CTR de Bruxelles dont la traversée risque de vous être refusée.
8) Utilisation du transpondeur.
Outre le classique 7000 pour le vol VFR, vous devez afficher spontanément 2000 une fois en contact avec un contrôleur (espace aérien contrôlé ou le FIC) sauf s’il vous mentionne un code spécifique.
Bon vols à vous et bienvenue en Belgique.
