Panne moteur au décollage (SE)

[Max89000]

combien de pannes au décollage en France, en Europe, dans le monde ? Vrai question, je n'ai pas trouvé de stats... Comment éviter lesdites pannes et réduire (encore) les stats ?
Il me semble qu'il y a d'autres causes d'accident bien plus fréquentes ...

[Manu]

La panne moteur en elle même est infinitésimale. Si on veut vraiment des résultats sur la sécurité des vols, c'est sur le pilote qu'il faut bosser. Entre les CFIT et les pannes d'essence, il y a de quoi progresser.

Manu

[Bob]

C'est la même chose pour la casse de câble en remorquage. L'exercice comporte bien plus de risques !

Par contre au treuil, la reprise annuel des pilotes "exige" un exercice de casse, car la probabilité de rupture réelle est beaucoup plus grande...

[Delépine]

On fait comment ? On largue le câble depuis le planeur ?

[EchoVictor]

Le câble c'est accessoire, la première chose à faire, c'est reprendre une assiette normale (manche au tableau), ensuite en fonction de la hauteur on décide de soit aller tout droit, soit un tour de piste écourté, au pire une contre Q, et seulement après, on actionne deux fois la poignée de largage pour se débarrasser d'un éventuel morceau qui pend.

Eric

[René-Pierre Teindas]

Question, pour savoir si je suis dans le vrai:

Faut-il au décollage trimer l'avion, allez je vais dire: afin de limiter ou supprimer l'effort aux commandes ou bien quasiment pas et avoir dans ce cas des commandes viriles?

[Gilles131]

C'est quoi des commandes viriles??
Sur les gros avions on trime bien sûr TRES soigneusement avant le décollage, en fonction de la masse, du centrage, de la poussée choisie, pour avoir un effort nul à la bonne vitesse après la rotation.
What else?

[René-Pierre Teindas]

C'est quoi des commandes viriles??
Sur les gros avions on trime bien sûr TRES soigneusement avant le décollage, en fonction de la masse, du centrage, de la poussée choisie, pour avoir un effort nul à la bonne vitesse après la rotation.
What else?

Je me suis certainement mal exprimé, je pensais ''commandes fermes, action du pilote bien sentie'' me disant qu'à l'inverse je n'aurais pas besoin de penser à pousser comme une bête...si

[arogues]

Sur "petit" avion, je trime pour que je n'ai pas d'effort à la vitesse de pente max. Mais comme on n'a pas d'abaque parfaite comme sur gros avion, des fois j'ai des efforts et bien je re-trim...
Après une fois la panne survenue et après avoir poussé, je n'ai pas mémoire d'un effort important (à pousser ou à cabrer).

[Aviathor]

Sur "petit" avion, je trime pour que je n'ai pas d'effort à la vitesse de pente max.

Justement, moi je règle le compensateur afin d'éviter de trimer... Sinon c'est trop dûr.

[arogues]

Sur "petit" avion, je trime pour que je n'ai pas d'effort à la vitesse de pente max.

Justement, moi je règle le compensateur afin d'éviter de trimer... Sinon c'est trop dûr.

Pareil... Mais des fois ce n'est pas parfait car on a pas des abaques comme les gros avions CS-25.

[Gilles131]

C'est quoi des commandes viriles??
Sur les gros avions on trime bien sûr TRES soigneusement avant le décollage, en fonction de la masse, du centrage, de la poussée choisie, pour avoir un effort nul à la bonne vitesse après la rotation.
What else?

Je me suis certainement mal exprimé, je pensais ''commandes fermes, action du pilote bien sentie'' me disant qu'à l'inverse je n'aurais pas besoin de penser à pousser comme une bête...si

Alors disons que la rotation elle-même demande une action pilote franche et bien sentie, mais que la vitesse de montée initiale se tient ensuite à effort nul.

[FbS]

Alors disons que la rotation elle-même demande une action pilote franche et bien sentie, mais que la vitesse de montée initiale se tient ensuite à effort nul.

????

Selon St-ex, ca se passe ainsi (sur hydravion, mais je trouve que c'est pareil sur terre...)

C'est avec l'eau, c'est avec l'air que le pilote qui décolle entre en contact. Lorsque les moteurs sont lancés, lorsque l'appareil déjà creuse la mer, contre un clapotis dur la coque sonne comme un gong, et l'homme peut suivre ce travail à l'ébranlement de ses reins. Il sent l'hydravion, seconde par seconde, à mesure qu'il gagne sa vitesse, se charger de pouvoir. Il sent se préparer dans ces quinze tonnes de matières, cette maturité qui permet le vol. Le pilote ferme les mains sur les commandes et, peu à peu, dans ses paumes creuses, il reçoit ce pouvoir comme un don. Les organes de métal des commandes, à mesure que ce don lui est accordé, se font les messagers de sa puissance. Quand elle est mûre, d'un mouvement plus souple que celui de cueillir, le pilote sépare l'avion d'avec les eaux, et l'établit dans les airs.

Et a moins d'avoir des arbres en bout de piste et une piste trop courte, je ne vois pas pourquoi il faudrait tirer fort sur le manche pour faire décoller l'avion...

[René-Pierre Teindas]

Merci pour ces réponses, ça m'enlève un doute et confirme une brève de comptoir que je finissais par adopter.

[Gilles131]

Alors disons que la rotation elle-même demande une action pilote franche et bien sentie, mais que la vitesse de montée initiale se tient ensuite à effort nul.

????

Selon St-ex, ca se passe ainsi (sur hydravion, mais je trouve que c'est pareil sur terre...)

C'est avec l'eau, c'est avec l'air que le pilote qui décolle entre en contact. Lorsque les moteurs sont lancés, lorsque l'appareil déjà creuse la mer, contre un clapotis dur la coque sonne comme un gong, et l'homme peut suivre ce travail à l'ébranlement de ses reins. Il sent l'hydravion, seconde par seconde, à mesure qu'il gagne sa vitesse, se charger de pouvoir. Il sent se préparer dans ces quinze tonnes de matières, cette maturité qui permet le vol. Le pilote ferme les mains sur les commandes et, peu à peu, dans ses paumes creuses, il reçoit ce pouvoir comme un don. Les organes de métal des commandes, à mesure que ce don lui est accordé, se font les messagers de sa puissance. Quand elle est mûre, d'un mouvement plus souple que celui de cueillir, le pilote sépare l'avion d'avec les eaux, et l'établit dans les airs.

Et a moins d'avoir des arbres en bout de piste et une piste trop courte, je ne vois pas pourquoi il faudrait tirer fort sur le manche pour faire décoller l'avion...

Je te parle là d'avions de quelques centaines de tonnes, pour compléter ma première réponse à René-Pierre.
Pour les avionnettes de quelques centaines de kilos, surtout à train classique, ça ne s'applique pas nécessairement