Re: défraiement des instructeurs
Posté: Vendredi 11 Juin 2021 12:05
Au contraire, s'agissant d'aéroclubs, le défraiement proportionnel aux heures de vol est parfaitement logique.
A moins d'habiter sur l'aérodrome, les instructeurs doivent utiliser un moyen de déplacement. Privé la plupart du temps.
Et comme les aérodromes sont situés en pleine campagne (on met à part Issy et le Bourget!) ces déplacements représentent souvent plusieurs dizaines de kilomètres (aller-retour).
D'autre part, les bénévoles font rarement 8 h de vol dans la journée. Plutôt 1, 2 ou 3. Ce qui représente au max 30 € par journée d'instruction en vol (il y a très peu d'instructeurs bénévoles dépassant 100 h de vol par an). L'instruction au sol n'étant pas défrayée en général (et lors de certaines semaines d'hiver, c'est la seule activité des instructeurs).
D'autre part, si les vols ont lieu le matin et l'après-midi, il faut également prévoir un repas, sur place, ou dans une zone d'activité pas trop éloignée (moins que le domicile, forcément).
Et donc, quand le forfait paraît raisonnable, l'administration n'y voit pas d'inconvénient, ce qui est bien précisé dans le texte cité en référence. Toujours à condition de respecter les deux conditions de base.
Ne surtout pas croire à la naïveté de l'administration fiscale. Quand elle tolère une pratique, c'est parce qu'elle y trouve un intérêt, ne serait-ce que le fait de ne pas perdre de contributions, sans efforts supplémentaires de son personnel.
A moins d'habiter sur l'aérodrome, les instructeurs doivent utiliser un moyen de déplacement. Privé la plupart du temps.
Et comme les aérodromes sont situés en pleine campagne (on met à part Issy et le Bourget!) ces déplacements représentent souvent plusieurs dizaines de kilomètres (aller-retour).
D'autre part, les bénévoles font rarement 8 h de vol dans la journée. Plutôt 1, 2 ou 3. Ce qui représente au max 30 € par journée d'instruction en vol (il y a très peu d'instructeurs bénévoles dépassant 100 h de vol par an). L'instruction au sol n'étant pas défrayée en général (et lors de certaines semaines d'hiver, c'est la seule activité des instructeurs).
D'autre part, si les vols ont lieu le matin et l'après-midi, il faut également prévoir un repas, sur place, ou dans une zone d'activité pas trop éloignée (moins que le domicile, forcément).
Et donc, quand le forfait paraît raisonnable, l'administration n'y voit pas d'inconvénient, ce qui est bien précisé dans le texte cité en référence. Toujours à condition de respecter les deux conditions de base.
Ne surtout pas croire à la naïveté de l'administration fiscale. Quand elle tolère une pratique, c'est parce qu'elle y trouve un intérêt, ne serait-ce que le fait de ne pas perdre de contributions, sans efforts supplémentaires de son personnel.