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Re: Heures de vol

MessagePosté: Mardi 29 Décembre 2020 19:40
de gma
Philippe Warter a écrit:
Bob a écrit:
Philippe Warter a écrit:avant que la DGAC admette l'autogire comme une classe ulm (1991?).


Au moins +10...


Tout bien réfléchi, je pense que tu as raison.

Mes premières expériences "ulm" datent de 1983. A cette époque je n'avais qu'un TT.
Puis dans les années 1990 on a eu droit au brevet ULM par équivalence, avec uniquement 3 classes : 3-axes bien sûr, pendulaire et parapente.
Donc l'autogire n'en faisait pas encore partie, bien que son pilotage s'apparente davantage à celui d'un avion que d'un pendulaire.

Donc intégration de l'autogire à l'ulm début des années 2000, c'est très possible. Mais je ne me souviens pas de la date exacte.
Il n'y en avait pas énormément à l'époque, j'en ai piloté un de fabrication industrielle pour la première fois en 2010.


Edit : je viens de relire l'arrêté de 1998, il y avait déjà 5 classes (donc autogire et ballon en plus des 3 premières citées).


La classe 4 est apparue en septembre 1998 à la refonte de la réglementation ULM. Mais il était apparenté depuis 1994 (la machine car le droit au pilotage n'était pas encore défini).
Les premières discussions avec DGAC en vue d'une alternative au CNRA qui ne pouvait aboutir c'est 1991.

Avant 1994, il fallait un bout de papier vous autorisant à piloter un autogire, il était délivré par un des 3 testeurs autorisé par la DGAC (Rabouyt, Megret et Ferté). J'ai eu mon papier avec Hubert Ferté.

Re: Heures de vol

MessagePosté: Mardi 29 Décembre 2020 21:22
de Philippe Warter
Je me souviens d'H. Ferté à Brienne, lors des rassemblements RSA. J'y allais en Amba à l'époque. On faisait un peu ce qu'on voulait, et il n'y avait jamais de problème. Pourtant certaines années de météo "volable", il y avait plusieurs centaines de machines. Les temps ont bien changé.

Je me doutais bien que l'autogire était devenu une classe ulm avant 2000, c'est très clair dans l'arrêté de 1998.

Maintenant, en 1983, je ne me souviens pas qu'on nous demandait autre chose que le TT. Ou alors on volait en toute illégalité, ce qui est bien possible, tout le monde s'en moquait, tant qu'il n'y avait pas de problème.

Re: Heures de vol

MessagePosté: Mardi 29 Décembre 2020 23:00
de gma
Philippe Warter a écrit:Je me souviens d'H. Ferté à Brienne, lors des rassemblements RSA. J'y allais en Amba à l'époque. On faisait un peu ce qu'on voulait, et il n'y avait jamais de problème. Pourtant certaines années de météo "volable", il y avait plusieurs centaines de machines. Les temps ont bien changé.

Je me doutais bien que l'autogire était devenu une classe ulm avant 2000, c'est très clair dans l'arrêté de 1998.

Maintenant, en 1983, je ne me souviens pas qu'on nous demandait autre chose que le TT. Ou alors on volait en toute illégalité, ce qui est bien possible, tout le monde s'en moquait, tant qu'il n'y avait pas de problème.


Le brevet de pilote d'autogire a disparu en 1975, seul Rabouyt en était encore titulaire en France (ce qui lui permettait de voler avec le J2 sans autre licence). Hubert était pilote hélico et instructeur. En 1983, les gyros restaient Fox Whisky faute de pouvoir boucler le programme CNRA. Les pilotes étaient tous des licenciés TT ou ayant le théorique planeur, mais ils devaient avoir une licence TT valide ou ladite autorisation. Comme il fallait être constructeur de sa machine, qu'elle ne pouvait être que monoplace, avant l'arrivée du rotax sur la machine d'Abescat, certains ont fait des dizaines d'heures de roulage avant le premier "vol".

C'est l'hécatombe de 87 à 89 qui a rebattue les cartes et contraint la DGAC à revoir sa position vis à vis des biplaces, dont accepter un protocole de formation et un autre processus pour la fameuse "autorisation au pilotage".

Re: Heures de vol

MessagePosté: Mardi 29 Décembre 2020 23:42
de Delépine
Hubert Ferté, un instructeur comme ils devraient tous être, qui m'a lâché en 1982 pour mon premier vol en ULM, sur un monoplace, sans autre contrôle que celui de ma licence TT. On a été quatre lâchés de la même façon le même matin sous son regard attentif.
C'était un 3 axes à aile basse à moteur deux temps de 32 chevaux propulsif, avec un taux de roulis de 747 qui aurait un aileron coincé, et se traînant piteusement. Descendant d'un Turbulent je me suis demandé si c'était ça le progrès en trente ans depuis Druine. C'est pourquoi je n'ai plus fait d'ULM ensuite avant que l'arrêté de 1998 me permette de construire l'équivalent d'un Turbulent.
Je n'ai encore jamais volé en autogyre mais j'ai fait en passager vingt secondes d'hélicoptère.