Le bénévole

[mikelima]

Juste pour faire la suite de la page fédérale décembre 2007 de Mr Méreuze

postée par  Raymond le Lundi 3 Décembre 2007 14:25
Splendide concours de circonstances, a lire et a méditer :

http://www.ffplum.com/Images/Upload/Pag ... e-2007.pdf

dans le sujet "AVION ou ULM" est est parti en peu en live

j'ai ce petit texte à méditer

LE BENEVOLE, MAIS QUI EST-IL DONC ?

Le "bénévole" est un adhérent que l'on rencontre surtout dans les associations où il peut se réunir avec ses congénères. Les bénévoles se rassemblent au signal d'une : "Convocation". On les rencontre aussi en petits groupes dans divers endroits, en commissions le plus souvent et parfois tard le soir en dehors des heures habituelles de travail : leurs compétences et généralement leur longue expérience leur confère une autorité incontestable; leur dévouement à une cause qu'ils défendent profondément, voir avec passion et opiniâtreté, discutant ferme la meilleur façon d'animer une manifestation ou de réaliser des recettes supplémentaires pour boucler un budget en font un des maillons indispensables au bon fonctionnement d'une association à laquelle ils demeurent profondément attachés.
Un des ennemis héréditaires du bénévole est le "Yaqua" dont les origines n'ont pu être à ce jour déterminées.
Le "Yaqua" se caractérise surtout par un cerveau très petit qui ne lui permet de connaître que quatre mots : "Yà qu'à, faut qu'on", ce qui explique son nom.
Le "Yaqua", bien abrité dans la cité anonyme, attend. Il attend le moment où le "bénévole" fera une erreur, un oubli, pour bondir et lancer son venin qui atteindra son adversaire et provoquera chez lui une maladie très grave : "le découragement". Les premiers symptômes de cette implacable maladie sont visibles rapidement : absences de plus en plus fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, sourire attendri devant une canne à pêche et attrait de plus en plus vif qu'exercent un bon fauteuil et la télévision sur le sujet atteint.
Certes, le bénévole se défend, luttant parfois ardemment et le meilleur remède à lui apporter, faute de moyens plus importants, est un témoignage de reconnaissance; sinon, à l'inverse, une grande partie d'entre eux, fragilisée, décimée par le découragement risque de disparaître; et il n'est pas impossible que d'ici quelques années, l'on éprouve de plus en plus de difficultés à recruter de nouveaux bénévoles pour pérenniser au fil des générations ce tissu convivial et dévoué à des causes plus qu'honorables.
Les "Yaquas", parmi d'autres, avec leur petit cerveau et leur grande gueule, auront ainsi réussi à vaincre et à tuer le bénévolat.
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Extrait de la revue "Homme et Fonderie"

[Alexis]

Tiens ça tombe bien, ça reprend un peu une discussion que j'avais eu il y a quelques jours avec un pilote forumeur lui-aussi bien impliqué bénévolement dans plusieurs associations aéronautiques.

De ma petite expérience de bénévole dans des associations (pas seulement aéronautiques), j'adhère malheureusement au texte de MikeLima ... être bénévole c'est savoir s'impliquer dans l'ombre, sans attendre de grands retours.

Je pense que si je tenais un "carnet de vol" des heures passées à faire de la paperasse, de la mécanique, du rangement, de la tonte ou autres joyeusetés, je dépasserai plusieurs fois mon total d'heures avion.

Mais c'est comme ça, le cordonnier est souvent le moins bien chaussé ... ce n'est pas toujours facile de donner de son temps (et souvent de son argent) pour que les autres en profitent ... mais il arrive aussi qu'on en profite soi-même, c'est déjà ça !

Alexis

[René-Pierre Teindas]

Je comprend mieux pourquoi tu es allé te refaire une santé au Québec, méfie toi l'herbe a poussé à Luquet.