Le forum des pilotes privés

Bonjour

A l'atterrissage, je n'en sais trop rien mais au décollage c'est clairement un poil plus dur du fait de la puissance nettement supérieure du moteur (les effets moteur sont donc plus forts).

Essaye un Cessna 180 au décollage et brusque le sur la poigné a gaz  en lui levant rapidement la queue
sur une piste en asphalte son hélice de  2,15m au petit pas ..

André

Brrrr.... je ne vais pas me faire des amis, mais s'il y a une chose qui ne m'attire pas, c'est bien un cessna !

Les russes, avec leurs grandes hélices, leurs gros moteurs et leur train très classique ( su 26, 29 ou etc..) ont une procédure simple et sympa : verrouillage de la roulette de queue dans l'axe, décollage trois points, atterissage trois points, deverrouillage de la roulette pour dégager la piste.
Le premier décollage est très amusant car on a l'impression de faire la rotation sur la roulette de queue.





on comprend mieux pourquoi il ne faut pas passer 2 points...on se sent petit, derrière un rotor pareil

C'est un moulin !!! Je ne pensais pas que c'était si gros !!

Pas étonnant que ce soit une galère à poser ou décoller ces bestiaux, tout est réuni:  un train ressort pour les rebonds + des mini roues et mini roulette+méga couple du moteur = je passe facile sur le nez

et cheval de bois en option !  

electro a écrit:
En revanche, je vois moins la difficulté d'un train classique aile basse : l'effet de sol fait que le posé reste doux même si on arrondit un poil haut : on attend d'être à deux mètres, on le met en position 3 points et on attend que ça se passe.

Non, tu vois pas la difficulté ? Eh bien imagine un atterrissage en été, ta vitesse en finale est juste un peu élévée, et tu files, tu files, tu files, tu... et si le terrain n'est pas très long et bien...
Entre le sol du terrain bien chaud (avec le goudron c'est mieux), l'effet sol sur l'aile basse, l'absence de volets (DR105), moi je la vois la difficulté et je l'expérimente régulièrement.
Et je ne parle pas du cas où le vent est de travers, parce que l'avion qui flotte sur la piste, le toucher en crabe avec les freins en bout de palonnier... Il y a des fois ça parait bien long.

Dans ce cas je préfère nettement être dans un PA18

Bravo Alan et bon courage !!!

Bon courage et n'oublie tout de même pas trop vite le Cap10B

N'oublions pas qu'au retour d'un vol de voltige, on peut être un peu ou très fortement "tassé" par le travail qu'on a fait en l'air et donc moins attentif, voire carrément mauvais, dans la tenue de la machine à l'arrondi, avec vent de travers, rafales, piste en dur, etc. Un train tricycle est bien préférable à cet instant précis. La machine doit tout de même être un peu au service du bipède et de ce qu'il fait, et non l'inverse ! Pour être un grand amateur de trains classiques, je trouve le choix du tricycle en voltige intelligent.

Henri.

Peu importe la machine du moment que la passion et le plaisir sont là !

Je rappelle juste qu'il n'y a pas si longtemps des générations de pilotes ont été formés sur train classique sans plus de difficultés que cela. Tout s'apprend, mais effectivement dans une société ou la notion de service/client progresse, tout doit aller plus vite...
Trouvez un J3, un D112, un D120, etc. et vous verrez que le train classique est abordable et pas si compliqué qu'on le dit, faut piloter c'est tout

géniedesalpages13 a écrit:Entre le sol du terrain bien chaud (avec le goudron c'est mieux), l'effet sol sur l'aile basse, l'absence de volets (DR105), moi je la vois la difficulté et je l'expérimente régulièrement.

A thionville, il y a un ruisseau qui traverse la piste, recouvert d'un pont en béton qui fait toute la largeur. Un jour à l'arrondi avec un pégase, avec toucher voulu juste derrière ce ruisseau, je me suis fait "pomper" au passage de ce pont et le planeur est remonté d'un bon mètre !