Le forum des pilotes privés

Gilles131 a écrit:C'est quoi des commandes viriles??
Sur les gros avions on trime bien sûr TRES soigneusement avant le décollage, en fonction de la masse, du centrage, de la poussée choisie, pour avoir un effort nul à la bonne vitesse après la rotation.
What else?

arogues a écrit:Sur "petit" avion, je trime pour que je n'ai pas d'effort à la vitesse de pente max.

Aviathor a écrit:

arogues a écrit:Sur "petit" avion, je trime pour que je n'ai pas d'effort à la vitesse de pente max.

Justement, moi je règle le compensateur afin d'éviter de trimer... Sinon c'est trop dûr.

René-Pierre Teindas a écrit:

Gilles131 a écrit:C'est quoi des commandes viriles??
Sur les gros avions on trime bien sûr TRES soigneusement avant le décollage, en fonction de la masse, du centrage, de la poussée choisie, pour avoir un effort nul à la bonne vitesse après la rotation.
What else?

Je me suis certainement mal exprimé, je pensais ''commandes fermes, action du pilote bien sentie'' me disant qu'à l'inverse je n'aurais pas besoin de penser à pousser comme une bête...si

Gilles131 a écrit:Alors disons que la rotation elle-même demande une action pilote franche et bien sentie, mais que la vitesse de montée initiale se tient ensuite à effort nul.

Antoine de St Exupery a écrit:

C'est avec l'eau, c'est avec l'air que le pilote qui décolle entre en contact. Lorsque les moteurs sont lancés, lorsque l'appareil déjà creuse la mer, contre un clapotis dur la coque sonne comme un gong, et l'homme peut suivre ce travail à l'ébranlement de ses reins. Il sent l'hydravion, seconde par seconde, à mesure qu'il gagne sa vitesse, se charger de pouvoir. Il sent se préparer dans ces quinze tonnes de matières, cette maturité qui permet le vol. Le pilote ferme les mains sur les commandes et, peu à peu, dans ses paumes creuses, il reçoit ce pouvoir comme un don. Les organes de métal des commandes, à mesure que ce don lui est accordé, se font les messagers de sa puissance. Quand elle est mûre, d'un mouvement plus souple que celui de cueillir, le pilote sépare l'avion d'avec les eaux, et l'établit dans les airs.

FbS a écrit:

Gilles131 a écrit:Alors disons que la rotation elle-même demande une action pilote franche et bien sentie, mais que la vitesse de montée initiale se tient ensuite à effort nul.

????

Selon St-ex, ca se passe ainsi (sur hydravion, mais je trouve que c'est pareil sur terre...)

Antoine de St Exupery a écrit:

C'est avec l'eau, c'est avec l'air que le pilote qui décolle entre en contact. Lorsque les moteurs sont lancés, lorsque l'appareil déjà creuse la mer, contre un clapotis dur la coque sonne comme un gong, et l'homme peut suivre ce travail à l'ébranlement de ses reins. Il sent l'hydravion, seconde par seconde, à mesure qu'il gagne sa vitesse, se charger de pouvoir. Il sent se préparer dans ces quinze tonnes de matières, cette maturité qui permet le vol. Le pilote ferme les mains sur les commandes et, peu à peu, dans ses paumes creuses, il reçoit ce pouvoir comme un don. Les organes de métal des commandes, à mesure que ce don lui est accordé, se font les messagers de sa puissance. Quand elle est mûre, d'un mouvement plus souple que celui de cueillir, le pilote sépare l'avion d'avec les eaux, et l'établit dans les airs.

Et a moins d'avoir des arbres en bout de piste et une piste trop courte, je ne vois pas pourquoi il faudrait tirer fort sur le manche pour faire décoller l'avion...