Tontonlyco, si tu veux bien, tutoies-moi.
J'ai l'impression de prendre 20 ans de plus quand tu me dis "vous".
Tontonlyco a écrit:Toutes les vérifications de la théorie de la relativité, que je conteste nullement, se sont faites dans le domaine de la matière visible, cet argument ne peut être étendu arbitrairement à la matière noire.
Je me garde bien d'étendre quoi que ce soit à la matière noire tant que l'on ne connaît pas sa nature et si elle existe vraiment.
Si ce que tu attends de moi est de dire "je n'applique pas la relativité restreinte à la matière noire", et bien, je le dis.
Tontonlyco a écrit:L' outil relativité restreinte fonctionne et se vérifie bien qu'il bute sur la physique quantique et je voudrais bien que vous m' expliquiez pourquoi.
Je suis très surpris.
Au début des années 80 (quand j'étais encore plus jeune que je ne le suis maintenant), mes cours de physiques incluaient un cours de QFT (quantum field theory - théorie quantique des champs) qui étudiait en détails la partie électrodynamique (QED - étude des champs électromagnétiques quantiques).
Nous devions être capables de dessiner des diagrammes de Feynman (par exemple, une diffusion d'électron avec ou sans création d'une paire de photons), de calculer les coefficients des intégrales de chemin, et de calculer la renormalisation.
La QCD (la même chose mais appliquée aux interactions fortes) était abordée de manière descriptive seulement ; c'était les étudiants de troisième cycle (doctorants) qui avaient le privilège de se plonger dans les livres de Gell-mann, Frietzsch et Bogolyubov.
Ce livre-ci de Frietzsch devrait te plaire :
http://www.worldscientific.com/worldsci ... .1142/7955La théorie de la chromodynamique des champs était déjà au point depuis une petite dizaine d'années à cette époque.
Et le début de la QFT remonte aux années 20 avec Born, Heisenberg et Dirac.
C'est à cause de la relativité restreinte et de son élimination de la simultanéité que les anti-particules ont été prédites par la théorie : un évènement A suivi de B peut devenir un évènement B suivi de A dans un autre référentiel. Si une particule, par exemple un électron, véhicule de la charge, de la quantité de mouvement et de l'énergie de l'évènement A à l'évènement B, alors dans l'autre référentiel, c'est une anti-particule, ici un positron, qui se déplacera de l'évènement B à l'évènement A.
Tontonlyco a écrit:Vous n'abordez pas la questions des objets volants décrits à plusieurs reprises par des pilotes de lignes et leurs copilotes, les taxer d' hurluberlus est simpliste, la démarche scientifique consiste à tenter d'expliquer l' observation pas de la nier en bloc.
Les descriptions faites excluent ces objets de la gravité ou disposent-ils d'une force s'y opposant.
C'est vrai, je ne l'aborde pas. Parce que ce n'est pas mon métier de collecter et d'analyser les évènements "non-standards".
Je ne collecte pas non plus les statistiques sur les arrêts moteur dans l'aviation commerciale.
Je ne taxe non plus personne d'hurluberlu ou de simpliste.
Cela ne sert à rien de consacrer beaucoup de temps à cela (si on n'est pas spécialiste de l'analyse de ces évènements) tant que ces évènements ne sont pas mieux compris.
Tontonlyco a écrit:Dans ce cas comment faites vous entrer l'antigravité dans la relativité ?
La relativité restreinte n'a rien à voir avec la gravité et encore moins avec l'antigravité (je ne sais pas ce que c'est, je n'en ai jamais vu).
Tontonlyco a écrit:Je crois qu'il faut rester modeste, une grande partie du monde nous est caché
Je suis bien d'accord.
Luc