Le forum des pilotes privés

Bonjour à tous,
Certains club peuvent avoir des réticences à autoriser l'atterrissage sur piste en dur, en avion ou ulm 3 axes parce que le rique d'éclatement de pneu est plus fort que sur une piste en herbe, notamment par vent de travers s'il y a un effort tangentiel important (dû à un atterrissage pas parfaitement dans l'axe) ou simplement parce que pour une même vitesse verticale d'impact le risque d'éclatement serait plus fort sur une piste en dur plutôt qu'en herbe.
Qu'en pensez vous ? Avez vous un retour d'expérience sur le sujet ?
Merci

Sans rire ?

Pour des ULM équipés de pneus de remorque légère achetés chez Castomarché ?

Avec de telles questions, je comprends qu'ils aient des réticences.
Mais je ne crois pas que ça concerne les machines volantes.

Ne riez pas ! J'ai vu chez un fournisseur de pneus ULM que certains modèles étaient limités à 15 km/h ! ! !

Merci pour vos premiers retours. Si je vous pose cette question, c'est que ca se passe dans mon club, aucun ULM n'a le droit de se poser sur une piste en dur.
C'est pour cette raison, que je cherche à mieux comprendre le problème. En effet, c'est vrai que des crevaisons de pneus se produisent parfois à l'atterrissage sur avion sur piste en dur si le taux de descente est trop fort.
En ULM, ca m'est arrivé sur un pneu du train principal sur une piste en herbe.
Ce sujet soulève la question des causes qui produisent la crevaison ?
Est ce le taux d'impact elevé ? Est ce que le gonflage des pneus est un paramètre qui influe ? Est ce que le rique de crevaison est plus fort sur une piste en dure que sur une piste en herbe ?

Eclater un pneu sur bitume ?  s'il est déjà bien usé avec un appontage des familles alors
Sans rire , nous n'utilisons pas les pistes en dur pour moins user les pneus des remorqueurs et des planeurs , on les utilise quand le terrain est boueux par contre .
Et décollage systématiquement pour l'accélération initiale en remorquage .
En ULM je ne trouve pas qu'on maltraite les pneus vu la vitesse de toucher , alors peut-être que c'est juste une précaution décidée par un inquiet de ton club ...
Par contre en train classique on contrôle mieux le maintient d'axe sur l'herbe oui .

Alors là on touche le fond!

L’aviation n’a jamais volé aussi bas!

Que les instructeurs commencent à apprendre à piloter, ils pourront enseigner l’atterrissage par vent de travers.
Mais quand ils ne savent le faire eux mêmes, ils interdisent !
Même procédé pour les glissades. L’instructeur ne sait pas, donc c’est interdit car dangereux !

Une des raisons invoquée pour interdire les pistes en dur est qu'un éventuel dépannage est chronophage.
L'usure des pneus est aussi invoquée...
Je suis désarmé...
Le soucis vient probablement des bénévoles instructeurs qui s'investissent beaucoup et qui dictent leur loi aux pilotes qui volent occasionnellement et qui s'investissent de fait moins.
Une association loi 1901 est une organisation avec un règlement, mais certaines règles s'improvisent avec le temps...

Que faire ? Comment changer cela ?

Falcon900 a écrit:Que faire ? Comment changer cela ?

Devenir calif à la place du calif ?
Ou alors apprendre aux instructeurs à piloter…

Le Calif c'est le planeur. Haroun el Poussah prend un e !

Quant à la qualif…

C'est mal barré!

Chez moi l'herbe est fermée jusqu'au printemps (travaux de séparation pour pouvoir utiliser les deux pistes simultanément, je suis pour comme tous les pilotes du coin!).

Du coup, depuis cet automne, je n'utilise que la dure, forcément, avec le Jodel. Idem pour les autres Jodel, le Tetras, les Caps, les J3, les Vans...

Personne n'est interdit de vol, ni avion, ni ulm 3-axes, ni pendulaires, ni autogires.

Ca doit bien représenter quelques milliers d'atterrissages depuis deux mois. Et à ma connaissance, on a encore enrichi aucun manufacturier de pneus.

A mon tour de poser une question : on décolle d'une piste en herbe (puisque c'est obligatoire). On a un souci moteur un peu plus tard (ben si, ça arrive, probablement plus souvent qu'un éclatement de pneu).
En local d'une magnifique piste en dure, sans copine en herbe (ça existe, rien qu'en RP Melun, Pontoise, Toussus, sans parler des très gros). On fait quoi? On se vache dans un champs à 300 m de la piste?
Hypothèse pas vraiment farfelue pour ma pomme : 3 pannes moteur, 0 éclatement de pneu.

Et concrètement, pas moyen d'en parler sérieusement à une AG, en faisant éventuellement intervenir un expert, instructeur voltige ou autre?

Falcon900 a écrit:Le soucis vient probablement des bénévoles instructeurs qui s'investissent beaucoup et qui dictent leur loi aux pilotes qui volent occasionnellement et qui s'investissent de fait moins.
Une association loi 1901 est une organisation avec un règlement, mais certaines règles s'improvisent avec le temps...

Que faire ? Comment changer cela ?

Pas de solution, sinon changer de club ou la solution de Romain

Romain a écrit:
Devenir calif à la place du calif ?
Ou alors apprendre aux instructeurs à piloter…

Moi je ferais une proposition pour enlever les pneu, comme ça plus d'usure. Quand l'absurde est omniprésent autant être "corporate"  

Falcon900, l'argument principal de ton club ne serait pas plutôt le montant de la taxe d'atterrissage ?
Si j'en crois ton profil, ton aéroclub est situé dans l'ouest parisien, où tous les aérodromes sont ADP avec 12 € HT pour les terrains en herbe 24 € HT pour les pistes en dur...