Le forum des pilotes privés

NB : Prix sortie fabricant hors frais documents aéro

Sometimes sophistication breeds unreliability..... Aspen 27/12/2007



So at about 10:00 a.m. this morning, the tower rolls our emergency equipment for a Piper Malibu on an eight mile final with "low oil pressure and a possible oil leak". On short final, I hear the pilot advise the tower that he'll make the runway, but that he has virtually no forward visibility due to oil on the windscreen.

All of us looking out of our office windows see the aircraft roll out long on the runway, and notice that the entire prop and spinner are missing, since it all sheared off at the crankshaft, IN FLIGHT, apparently at least eight miles from the airport.

C'est la première fois que je voit un piper vomir son chocolat du matin.
Fucking grippe.

Bonjour

Maladie chronique quand tu vol dans un pays froid, assure toi que la sortie reniflard ne dépasse pas sous le capot sans quoi tu peux etre assuré que le joint en avant du vilbrequin vas défoncer, que tu aurras de l'huile sur le pare brise et que si tu continue a voler longtemps tu vas vider ton huile ..
Pas casser le vilbrequin et perde l'hélice , j'en ai seulement conu deux avions qui cassé le vilbrequin et perdu l'hélice en vol .. Heureusement en approche juste aprés avoir réduis , pas difficile a retrouver l'hélice .. (avant qu'un cultivateur se pleigne que cela brise sa charrue)

André

andre44 a écrit:Bonjour

(avant qu'un cultivateur se pleigne que cela brise sa charrue)

André

A mon humble avis,dans cette région là, c'est pas près d'arriver.

savent pas nettoyer leur planeur les américains!!!!!!
yp

C'est pas un joint mais une vulgaire punaise à 5 euros la boite de 100 !!

Hier vers 12h30 on discute dans le hangar soudain grand bruit on se retourne et on voit un ULM 3axes immobilisé debout , dérive en l'air , pas de mouvements, on choppe un extincteur, saute dans la voiture et warnings allumés on fonce vers le point d'impact : nous sommes a 100m quand nous voyons les occupants s'extraire du fuselage : pas de bobo physique, les deux personnes sont choquées mais intactes l'appareil a beaucoup de dégat : une aile eclatée en bout, du carbone et des morceaux d'hélice en vrac, les 3 jambes de train pliées, carénages de roues en vrac, Hélice cassée et délaminée, bati moteur faussé (le cone n'est plus en face du trou) et des détails qui peuvent etre importants....
Le pilote et la dame nous expliquent que l'atterrissage était parfait en douceur et qu'aprés une bonne longueur de roulage, l'appareil est brutalement parti à gauche, sortant violemment de la piste en dur pour finir en pylone à quelques metres de la piste, pas de vent , appareil seul dans le circuit , pas de turbulences ....

En démontant ce qui reste des carénages pour mettre l'appareil sur des "crabes" à planeurs : premieres constatations : la roue gauche est dégonflée, ce qui explique la perte de controle et le départ brutal à gauche, en tournant la roue on découvre une vulgaire punaise métallique (celle des "pique-cul" de Pagnol) piquée dans le pneu :
Cette punaise récoltée en sortant la machine du hangar, à laissé doucement le pneu se dégonfler pendant les roulage, l'arrèt aux pompes et le vol d'une heure environ avec montée au 95 pour voir les alpes enneigées.... le pneu étant à plat au moment de l'atterrissage....

Moralité : balayez vos hangars , c'est dommage de péter une machine pour une punaise à 5 centimes.

TiTi dépanneur d'ULM

André,

Je ne comprends pas ton explication, en quoi la position de la sortie du reniflard peut entraîner l'attaque du joint spi ? Merci de tes lumières...

Henri

Punaise !

Bon, ce n'est pas drôle pour le proprio. Une simple punaise, ce n'est pas bien long, les pneus de cet ULM doivent être particulièrement minces pour être arrivé à ce résultat. Cela doit rappeler à tous que le vol n'est erminé que lorsque l'appareil est au parking, moteur arrêté. Un imprévu peut survenir même après l'atterrissage, la preuve.

Il m'est arrivé une fois avec un C172 d'atterrir avec un pneu éclaté. L'avantage, c'est que je le savais, et que l'atterrissage s'est fait sans dommages sur une piste en herbe, en gardant la roue éclatée en l'air aussi longtemps que possible. Sur l'ULM dont parle TiTi, il a dû se passer quelque chose de très brutal.

Edit : A Gap, les marques de la piste en herbe sont en béton et dépassent du sol. Un de nos avions en a fait la douloureuse expérience il y a quelques années. Après une sortie de piste qui aurait pu être bénigne, le train a heurté une de ces marques, ce qui a brutalement stoppé l'avion qui a failli passer en pylône.

Henri Payre a écrit:André,
Je ne comprends pas ton explication, en quoi la position de la sortie du reniflard peut entraîner l'attaque du joint spi ? Merci de tes lumières...
Henri

Ce que j'ai cru comprendre, c'est que l'obstruction du reniflard (par de la glace dans ces régions) peut causer une surpression dans le carter, et que c'est le joint spi du nez de vilebrequin qui rend l'âme en premier dans ce cas. J'ai bon ?

Leon Robin a écrit:

Henri Payre a écrit:André,
Je ne comprends pas ton explication, en quoi la position de la sortie du reniflard peut entraîner l'attaque du joint spi ? Merci de tes lumières...
Henri

Ce que j'ai cru comprendre, c'est que l'obstruction du reniflard (par de la glace dans ces régions) peut causer une surpression dans le carter, et que c'est le joint spi du nez de vilebrequin qui rend l'âme en premier dans ce cas. J'ai bon ?

T'as tout bon Léon

Cà m'est arrivé deux fois avec le BB jodel F-PEVH : le tube du reniflard pour ne pas salir l'avion avait été prolongé jusqu'au bord de fuite de l'aile, l'humidité avait tout son temps pour geler dans le tube .
Ca commence par quelques gouttes sur le pare brise, puis après quelques minutes l'horizon s'obscurcit et la verriere devient opaque ! et piloter un BB sans instrument en IFR "Pas Glop"
Heureusement le VH avait une verriere coulissante et j'avais entendu dire qu'on pouvait l'ouvrir en vol ! (en février bonjour les courants d'air !) je l'ai entrebaillée un petit peu puis ouverte en grand en courte finale pour arrondir en passant les yeux dehors, j'ai compris l'utilité des grosses lunettes de nos anciens et de l'écharpe de soie qui servait à les essuyer, j'en ai pris plein la vue !!!
L'huile en surpression dans le carter sortait par le vilebrequin puis était centrifugée par le plateau d'hélice et servait ensuite à repeindre l'avion !!

TiTi lubrifié

Bonjour

Leon Robin a écrit:

Henri Payre a écrit:André,
Je ne comprends pas ton explication, en quoi la position de la sortie du reniflard peut entraîner l'attaque du joint spi ? Merci de tes lumières...
Henri

Ce que j'ai cru comprendre, c'est que l'obstruction du reniflard (par de la glace dans ces régions) peut causer une surpression dans le carter, et que c'est le joint spi du nez de vilebrequin qui rend l'âme en premier dans ce cas. J'ai bon ?

Exactement cela,
La sortie doit se faire dans un endroit ou l'air chaud du moteur sort , cela salie le dessous de fuselage  mais ne gel pas , En été on rallonge ce tube ..
En hiver par temps froid pendant la periode de rechauffage il sort un un trainée de vapeur d'eau par le reniflard ,visible en vol quand tu vol proche avec le soleil bien placé..

Une surpression dans le carter, soit le joint recule soit il se défonce , (le changer en hiver et plus problématique surtout les joints d'une seule piece  (non split)  il coute juste 15 $ mais la job..  
Certain perce un petit trou de 2mm dans le conduit du reniflard dans sa partie sous le capot (dans un endroit facilement nettoyable et loin de l'échappement ..

André

Salut à tous,

Bon, donc mon tagazou n'est pas concerné vu la configuration, mais c'est bon à savoir... Merci !

Henri.

Leon Robin a écrit:Punaise !
Une simple punaise, ce n'est pas bien long, les pneus de cet ULM doivent être particulièrement minces pour être arrivé à ce résultat.

Punaise, faut bien gagner du poids quelque part pour avoir un ULM !