J'ai assouvi un fantasme!!
Posté: Lundi 14 Janvier 2008 16:18
Aujourd'hui, j'ai –enfin- assouvi un fantasme.
Pour les satyres du forum (et il y en a, je le sais!), ne cherchez ni talons aiguilles, porte-jarretelles ou guêpières en dentelle.
Désolé.
Pleins de sites sur le ouaibe pour ca.
Non. C'est beaucoup mieux, beaucoup plus fort ! Aujourd'hui, j'ai volé en LongEZ.
Je vous la fais courte.
Il y a environ 5 ans,j'avais un peu de piastres devant moi et une forte envie de m'acheter un aérodyne.J'avais même sollicité les avis de certains d'entre vous.
Et j'avais repéré sur le site du RSA quelques annonces de canard Rutan, machine que j'aime particulièrement pour ses performances, sa ligne, et le fait qu'elle se démarque quand même du commun des avions que l'on voit sur nos terrains.
Je saisis mon téléphone et j'appelle ces numéros depuis ma Suisse résidentielle.
Pour l'un d'eux, je tombe sur la femme du vendeur, qui fort courtoisement me fait l'article.
Après quelques temps, je reviens à la raison et réalise quel es pépètes que j'avais stockées me permettaient l'acquisition de la machine mais pas de la faire voler. Donc exit le beau rêve.
Quittant la confédération helvétique, je migre à Lyon et dans mon immeuble je remarque sur une boite à lettres un nom que j'avais appelé lors de ma recherche.
J'interroge, je cause à droite et à gauche et j'arrive à la conclusion que mon voisin est le vendeur de LongEz.
On se croise dans l'escalier, ca re-cause, ca sympathise et dimanche matin aux petites heures, dring à la porte. C'est notre homme, on l'appellera Olivier, qui m'invite à venir voler cet après-midi, le ciel intégralement bleu étant un appel criant au vol (de canards).
Arrivés au terrain, on sort la machine, qui dort en excellente compagnie. Vingt dieux, y a du beau monde dans ce hangar ! un Mooney, 2 1/2 Piper Cub (J3/L4) et le LongEz. Pas vulgaires les compagnons de piaule. Rien que du sang bleu de l'aviation. Peut-être un peu plébéiens au départ les Piper, mais anoblis pour services rendus au champ d'honneur.
Olivier fait une pré vol soignée, et je prends un chausse-pieds pour m'installer dans la bête.
Wow, c'est étroit! Je suis allongé dans le baquet, les épaules serrées par le fuselage, et c'est tout un boulot pour brêler le harnais. Je ne peux pas m'empêcher de penser que toute évacuation en urgence està ranger au rayon de l'impossible. Mon poids est proche de la limite (90 kgs). D'ailleurs l'avion est très bien centré; en lui tenant les moustaches pour sortir et rentrer le train, l'effort est très réduit, et on sent qu'il basculerait facilement en arrière.
J'ai juste la tête qui dépasse du fuselage, le sommet du crâne touche la verrière!
Mise en route et on laisse un peu chauffer le O235, roulage,
alignement et puissance.
Très vite on soulage la micro roulette avant et ca roule assez longtemps, puis encore assez longtemps roulette déjaugée.
La vitesse de montée? 90/100 kts. C'est le mieux pour ne pas trop faire chauffer le Lycosaure, qui n'a droit qu'à une petite écope sous le fuselage.
En montée, la visi pour le passager n'est pas formidable, le nez au niveau de l'aile, rien sur le tableau de bord, et rien au sol.
En revanche, une fois stabilisé on voit loin devant et sur les cotés. Ca tombe bien, le coucher de soleil sur le Mont Blanc est admirable (SAS dirait "à couper le souffle"). Je mitraille.
Mon souffle va bien, d'autant mieux qu'Olivier déconnecte le PA et me file les commandes, et que je m'initie au mini manche latéral, que je trouve assez ferme. La surprise vient du très faible débattement, qui me déroute un peu au départ.
Les rotors sur les collines nous tabassent un peu, et on réduit un poil. Mais la bête secoue peu, elle doit avoir une bonne charge alaire.
On a 130 kts pour 2500 t/mn, et il accélère encore. Avec une hélice petit pas! Wow!
Olivier me dit qu'il atteint 153 kts "pedal to metal"à 2800 t/mn, Rutan indique 161 kts "flat out".
Malheureusement les meilleures choses ont une fin, et je rejoins la vent arrière.
110 kts en VA, la préparation est des plus simples, pompe à essence (ne pas oublier le train avant tout de même). La finale est assez longue, pour laisser l'oiseau décélérer et on touche, pas loin du seuil, vers60 kts.
Dégagement par la 2e bretelle et roulage très lent car la roulette av est fragile (ceux que ca tenterait sont priés de ne pas y mettre de coups de pied, ca n'est pas un Fouga !)
Pour les satyres du forum (et il y en a, je le sais!), ne cherchez ni talons aiguilles, porte-jarretelles ou guêpières en dentelle.
Désolé.
Pleins de sites sur le ouaibe pour ca.
Non. C'est beaucoup mieux, beaucoup plus fort ! Aujourd'hui, j'ai volé en LongEZ.
Je vous la fais courte.
Il y a environ 5 ans,j'avais un peu de piastres devant moi et une forte envie de m'acheter un aérodyne.J'avais même sollicité les avis de certains d'entre vous.
Et j'avais repéré sur le site du RSA quelques annonces de canard Rutan, machine que j'aime particulièrement pour ses performances, sa ligne, et le fait qu'elle se démarque quand même du commun des avions que l'on voit sur nos terrains.
Je saisis mon téléphone et j'appelle ces numéros depuis ma Suisse résidentielle.
Pour l'un d'eux, je tombe sur la femme du vendeur, qui fort courtoisement me fait l'article.
Après quelques temps, je reviens à la raison et réalise quel es pépètes que j'avais stockées me permettaient l'acquisition de la machine mais pas de la faire voler. Donc exit le beau rêve.
Quittant la confédération helvétique, je migre à Lyon et dans mon immeuble je remarque sur une boite à lettres un nom que j'avais appelé lors de ma recherche.
J'interroge, je cause à droite et à gauche et j'arrive à la conclusion que mon voisin est le vendeur de LongEz.
On se croise dans l'escalier, ca re-cause, ca sympathise et dimanche matin aux petites heures, dring à la porte. C'est notre homme, on l'appellera Olivier, qui m'invite à venir voler cet après-midi, le ciel intégralement bleu étant un appel criant au vol (de canards).
Arrivés au terrain, on sort la machine, qui dort en excellente compagnie. Vingt dieux, y a du beau monde dans ce hangar ! un Mooney, 2 1/2 Piper Cub (J3/L4) et le LongEz. Pas vulgaires les compagnons de piaule. Rien que du sang bleu de l'aviation. Peut-être un peu plébéiens au départ les Piper, mais anoblis pour services rendus au champ d'honneur.
Olivier fait une pré vol soignée, et je prends un chausse-pieds pour m'installer dans la bête.
Wow, c'est étroit! Je suis allongé dans le baquet, les épaules serrées par le fuselage, et c'est tout un boulot pour brêler le harnais. Je ne peux pas m'empêcher de penser que toute évacuation en urgence està ranger au rayon de l'impossible. Mon poids est proche de la limite (90 kgs). D'ailleurs l'avion est très bien centré; en lui tenant les moustaches pour sortir et rentrer le train, l'effort est très réduit, et on sent qu'il basculerait facilement en arrière.
J'ai juste la tête qui dépasse du fuselage, le sommet du crâne touche la verrière!
Mise en route et on laisse un peu chauffer le O235, roulage,
alignement et puissance.
Très vite on soulage la micro roulette avant et ca roule assez longtemps, puis encore assez longtemps roulette déjaugée.
La vitesse de montée? 90/100 kts. C'est le mieux pour ne pas trop faire chauffer le Lycosaure, qui n'a droit qu'à une petite écope sous le fuselage.
En montée, la visi pour le passager n'est pas formidable, le nez au niveau de l'aile, rien sur le tableau de bord, et rien au sol.
En revanche, une fois stabilisé on voit loin devant et sur les cotés. Ca tombe bien, le coucher de soleil sur le Mont Blanc est admirable (SAS dirait "à couper le souffle"). Je mitraille.
Mon souffle va bien, d'autant mieux qu'Olivier déconnecte le PA et me file les commandes, et que je m'initie au mini manche latéral, que je trouve assez ferme. La surprise vient du très faible débattement, qui me déroute un peu au départ.
Les rotors sur les collines nous tabassent un peu, et on réduit un poil. Mais la bête secoue peu, elle doit avoir une bonne charge alaire.
On a 130 kts pour 2500 t/mn, et il accélère encore. Avec une hélice petit pas! Wow!
Olivier me dit qu'il atteint 153 kts "pedal to metal"à 2800 t/mn, Rutan indique 161 kts "flat out".
Malheureusement les meilleures choses ont une fin, et je rejoins la vent arrière.
110 kts en VA, la préparation est des plus simples, pompe à essence (ne pas oublier le train avant tout de même). La finale est assez longue, pour laisser l'oiseau décélérer et on touche, pas loin du seuil, vers60 kts.
Dégagement par la 2e bretelle et roulage très lent car la roulette av est fragile (ceux que ca tenterait sont priés de ne pas y mettre de coups de pied, ca n'est pas un Fouga !)