Aviation générale et confinement 12 novembre 2020

[Delépine]

Après deux ans sans sauter en parachute j'ai gaspillé six sauts en automatique sans repasser encore en commandé, à cause d'un instructeur nouveau et emmerdant ; j'ai passé la Manche, me suis assuré que l'instructeur para local ne connaissait pas le français, et ai réussi à faire passer mes derniers sauts pour des commandés. Et en plus il m'a donné un charapute anglais que je ne connaissais pas. Quel péril...
C'est très mal, mais il y a prescription. A part mon avionnette, je n'ai que des souvenirs antiques.

[Richard78]

Un peu tard de ma part, mais si cela peut servir.

https://www.ffa-aero.fr/SITEFFAPROD_WEB/sarbacane/COVID%2019%20FAQ%20crise%20sanitaire%20du%20Covid-19%20reconfinement.pdf

[ambassadeur]

Des infos pour la reprise des vols écoles et autres levées de restrictions à compter du 15 décembre ?

[Delépine]

Oui, vols interdits de 20 h à 6 h sauf le 24 décembre.

[arogues]

Des infos pour la reprise des vols écoles et autres levées de restrictions à compter du 15 décembre ?

Il n'y a "que" la DGAC qui a dit que les vols en double étaient interdit en ne précisant rien d'autre que le numéro du décret.
Je vous rapelle que le ministère des sports autorise les activités encadrées de plein air, les aéroclubs FFA étant dans cette catégorie (on parle d'ailleurs de sport aérien).
Je connais plusieurs clubs qui font des vols en double (jusqu'à ce soir dans la limite des 20 km) de où habite l'élève.
Enfin, les autoécoles ont repris depuis l'allégement du confinement.

[ambassadeur]

Je confirme, mais certains dirigeants d'aéroclubs préfèrent appliquer les directives de la DGAC, à tort ou à raison?

[arogues]

Je confirme, mais certains dirigeants d'aéroclubs préfèrent appliquer les directives de la DGAC, à tort ou à raison?

A chacun de décider ! Mais si comme en mai des personnes attendent de la DGAC un "go", cela peut être long ... très long ...
Je pense que c'est aux dirigeants des clubs de s'informer en direct et de prendre une décision en fonction de ce qu'ils ont compris :
- le décret est la source principale,
- les ministères peuvent éclairer.
=> La DGAC dans ce "problème" (autorisation ou non de certaines activités) n'a AUCUN pouvoir. Laissons les bosser sur les dérogations de qualifs et autre où la elles ont le pouvoir.

[Matthias]

C'est pas un go ni un no go qu'on attend de la DGAC, c'est une abstention de surcouche sécuritaire du genre "vol solo uniquement"...

[Aviathor]

C'est pas un go ni un no go qu'on attend de la DGAC, c'est une abstention de surcouche sécuritaire du genre "vol solo uniquement"...

Même s'ils "ajoutent" cette couche, elle n'a aucune portée juridique.

[Anne-Isabelle]

Je confirme, mais certains dirigeants d'aéroclubs préfèrent appliquer les directives de la DGAC, à tort ou à raison?

Certains dirigeants d'aéroclubs dont je fait partie ont reçu un gentil courrier de leur cher (€€€...) assureur qui dit en substance que quand les décisions des autorités de tutelle sont floues ou contradictoires, il appliqueront la décision qui les arrange le plus en cas de sinistre pour éviter de rembourser...

[arogues]

Je confirme, mais certains dirigeants d'aéroclubs préfèrent appliquer les directives de la DGAC, à tort ou à raison?

Certains dirigeants d'aéroclubs dont je fait partie ont reçu un gentil courrier de leur cher (€€€...) assureur qui dit en substance que quand les décisions des autorités de tutelle sont floues ou contradictoires, il appliqueront la décision qui les arrange le plus en cas de sinistre pour éviter de rembourser...

Oui je comprends. Cependant si cela part "loin" dans les montant, ca ira au tribunal. Et c'est la que la décision de l'aéroclub est "lourde" de conséquence : qui a finalement raison : la DGAC ou le club ? Tant qu'un jugement n'a pas eu lieu, et ses éventuels appels, personne ne sait vraiment : ni ceux qui restent fermés, ni ceux qui ont ouvert.
C'est sur que rester fermer est le moins risqué.

[tjee]

L'interdiction de voler en double repose sur pas grand chose ; c'est plus une interprétation que l'application d'un décret.
Je crains que l"interprétation du dernier discours du Premier Ministre ne nous donne peu de droits supplémentaires.
La limite des 20 km et des 3 heures va sauter, c'est certain, mais la non réouverture des lieux culturels au prétexte d'absence de distanciation sociale suffisante ne va pas aider nos instances à revoir leur interprétation ...

Il n'existe pas de problème qu'une absence de solution ne saurait résoudre ...

[Pierre H.]

Sans même parler de double, les solos sont toujours interdits dans l'un de mes clubs "tant que la DGAC ne donne pas d'autorisation formelle" ... :/

[Matthias]

Sans même parler de double, les solos sont toujours interdits dans l'un de mes clubs "tant que la DGAC ne donne pas d'autorisation formelle" ... :/

C’est plus de la réglementation, c’est de la servilité

[Splitcat]

Oui je comprends. Cependant si cela part "loin" dans les montant, ca ira au tribunal. Et c'est la que la décision de l'aéroclub est "lourde" de conséquence : qui a finalement raison : la DGAC ou le club ? Tant qu'un jugement n'a pas eu lieu, et ses éventuels appels, personne ne sait vraiment : ni ceux qui restent fermés, ni ceux qui ont ouvert.
C'est sur que rester fermer est le moins risqué.

Plus risqué que voir la moitié des adhérents finir par ne pas obtenir les 12 heures dans l'année (ce qui est mon cas, ça ne m'était jamais arrivé, je n'ai pu réaliser qu'un tiers des heures que j'avais prévues), se lasser d'une activité qu'ils ne peuvent plus pratiquer librement, s'inquiéter de leur baisse de niveau liée à l'interruption, se lasser d'un club qui ne leur permet pas de pratiquer alors que d'autres le pourraient, et finalement quitter l'activité ou au moins l'aéroclub ?
Entrainant une chute d'heures de vol l'an prochain, un gros trou dans le budget et dans le pire des cas des mesures pas agréables pour le club ? (augmentation du tarif, vente d'avion..)

En ce qui me concerne, certes je ne suis pas président de club mais je subis toujours l'essentiel du risque, à savoir le risque de contrôle et le risque de non couverture si je cause des dommages à un tiers lors d'un accident, je prends le risque de voler. Enfin, j'essaye, dès que l'avion est dispo, moi aussi, et la météo donne son aval. Comme d'habitude quoi.