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Philippe PONS a écrit:Le phare de « je ne sais plus trop quoi », au bout de l’ile était sympa aussi à survoler, surtout à marée basse:
Lucas a écrit:Bonjour à tous et toutes,
me voilà de retour avec le compte rendu de notre traditionnelle virée de quelques jours pour des « vacances aéronautiques ». Comme toujours nous avons prévu trois options géographiquement distinctes afin de maximiser nos chances. La première consiste en un tour des iles de l’Atlantique (Oléron, Yeu, Belle île,Ouessant puis les Anglo Normandes). La seconde route nous ferait faire le tour des Alpes via Konstanz, Salzburg (musée aéro Red Bull) puis Lubjana et retour par la plaine du Pô. Enfin la dernière alternative nous mènerait en Croatie via l’Italie. Autant dire que l’enthousiasme est grand et que si la météo es tcorrecte partout le choix va s’avérer cornélien! Pendant plusieurs semaines on pense à la logistique (poser des congés, se faire re lâcher sur le C172-160,potentiel moteur, exploration des AIP, Carte Total…), mais comme toujours on attend J-3 pour décider de l’option sur laquelle on va porter notre dévolu. Or cette année ne ressemble pas aux autres car la météo est incertaine. Alors on scrute, on patiente, on envisage d’autres possibilités, on se tracasse et on sedit qu’à J-1 on appellera le prévisionniste de météo France et qu’il fera un miracle. C’est ce que nous fîmes, mais le miracle n’eut pas lieu. En résumé pour pouvoir voler en direction d’un de ces lieux encore faut-il pouvoir s’extraire de son terrain de départ et rien que ca ce n’était pas gagné. Par ailleurs la seule option réellement envisageable c’était l’Atlantique. Tant pis pour l’exotisme, mais au moins en cas de galère ce sera plus simple à gérer (et le potentiel de galère météo est bien réel).
J-J
On ne se presse pas le matin car on sait déjà que la probabilité que sa passe entre la vallée du Rhône et Oléron est minime. Nous craignons de ne pas pouvoir partir demain non plus car la massif central sera bouché et vers Toulouse ca s’annonce coton. Afin de limiter notre frustration nous faisons un petit tour de DR220entre les averses pour dire qu’on aura au moins volé un peu pendant les vacances.
J+1 :Ruoms – Marmande – Oléron
Après une dernière tergiversation on décide de partir en direction de Carcassonne et comme il y aplein de terrains sur la route d’aller aussi loin que possible et de se rapprocher au maximum de notre destination. C’est d’autant plus tentant que la météo sur jusqu’à Montpellier est excellente. On yva. Tout roule jusqu’au lac de Salagou. On voit bien qu’en aucun cas nous serions passé sous la couche en tirant tout droit sur le massif central et encore passé au-dessus vu l’altitude estimée du sommet des nuages. Nous sommes bien organisés dans le cockpit, mon ami pilote et je fais nav et com. L’avion volant à 90 kt on a aucun mal à être devant . Vue le plafond a 2000 ft et la visi correct mais moyenne, on en dérange presque le contrôleur du SIV qui ne s’attendait pas à avoir du trafic. On finit par arriver à Marmande ou il y a une très chouette infrastructure, une pompe Total (2.1euros/L), pas de redevance et un club sympa qui nous ouvre ses portes pour déjeuner et prendre les infos de vol.
On repart pour Oléron alors que Bordeaux est sous une grosse averse et que les LVP sont en place. On débouche sur le Médoc et l’estuaire de la Gironde, ou nous observons le Bélem au mouillage. J’avais jamais vu autant de châteaux au Km2 !La météo est superbe, le paysage aussi et on fait même un peu de on top au-dessus de quelques entrées maritimes d’où on distingue le phare du Cordouan (le premier d’une longue série). Arrivée sur Oléron et détour par fort Boyard (un rêve de gosse qui se réalise) et l’île d’Aix. On se pose sur le billard de StPierre. L’accueil y est sympathique : l’aéroclub nous donne accès au WIFI et le club ULM à ses locaux et son bar. Le permanent du terrain (Mr Douart)nous facilite bien la vie et on l’en remercie. Essence Total à 2.36 euros/L et redevance à convenance.
J+2 :Oléron – Ile d’Yeu – Belle Ile – Quiberon - Ouessant
L’accès aux infrastructures nous permet d’établir notre dossier de vol pour le vol grandiose du jour. Survol de l’Ile de Ré, Les Sables d’Olonne puis l’Ile d’Yeu.Ce sera l’approche du voyage. Le terrain est orienté N/S dans un coin ou le vent souffle E/O. On a du bol il n’y a pas un brin de zef. La piste est en bordde falaise et de plage. C’est magnifique, la plus belle approche que j’ai faiteen France. Malheureusement on ne fait qu’un touché et on repart sur Noirmoutier,puis le Croisic d’où une entrée maritime bien dense sème le doute quelques minutes puis nous mettons le cap sur Belle-Ile car on l’a en visuel. Après un atterrissage bien moche nous garons l’avion dans l’herbe et allons-nous restaurer dans laville du Palais. Une maman nous prend en stop pour y aller et l’histoire retiendra que le hasard l’a remise sur notre route au retour vers l’aérodrome.
Au départ de Belle Ile un faisant picore dans l’herbe a proximité du point d’attente. Il estpas stressé le bestiau. Il ne bougera même pas lors de notre décollage. Bien se renseigner sur la procédure de départ (officieuse) pour raison de nuisance sonore car le permanent nous explique qu’il essaye de faire modifier la VAC depuis deux ans sans succès. L’ile est belle vue du ciel. Nous allons à Quiberon pour avitailler chez Total (2.15euros/L). Alors que nous sommes sur le point d’intégrer la base main gauche 29, un avion au départ en 11 nous oblige ànous reporter comme numéro deux en vent arrière 11. Le précédent fait un posé long et nous annonce du vent dans le dos. Notre approche n’étant pas stabilisée on remet les gaz en finale suivi d’un repositionnement en base main droite 29.Atterrissage nickel et avitaillement.
Au départ en29 on est un peu comme à St Bart : quasi sur la plage ! On parle toujours de Propriano et de son accès plage, jamais de Quiberon. On part sur la ville et on voit très bien les grues et les toits dans la trouée d’envol.Transit par la CTR de Lorient ou on abat deux rafale dans un combat épique quifera l’objet d’un autre post. Puis directe sur Brest en évitant la P112. Le Caravan de Finistair est au départ et nous avons la même destination. On arrive sur Ouessant dans des conditions idéales de vent et visi. L’approche en 05 est sympa et on se paye le luxe d’un TDP pour en profiter. Le départ à proximité du phare du Stiff et de la tour de contrôle du CROSS Corsen est génial surtout qu’il y a un vieux gréement au mouillage à proximité. On se pose enfin sur cette piste du bout du monde d’un blanc étincelant et l’AFIS en fin de service nous mène au bourg. Taxe de 6 euros/ATT et 9euros/nuit.
J+3 :Ouessant
Petit conseil pensez à réserver votre logement car il y a peu d’hôtel et bien qu’il y ait beaucoup de maisons d’hôtes l’hébergement est vite complet à la belle saison. La location de vélo permet de faire le tour de l’ile en un jour et le musée des phares et balises est vraiment très intéressant.
J+4 :Ouessant – Niort – Ruoms
Fini de rigoler il faut rentrer car il faut rentrer puisqu’une dégradation est prévue pour vendredi. La route doit être la plus directe possible car l’avion devra bientôt rentrer en 50 heures. Le parcours est ambitieux car il y a pas mal de zones de TMA, de RTBA et de flotte à survoler et nous souhaitons tirer presque tout droit. On a du bol tout se passe comme sur des roulettes et on profite du survol de Molène, la Pointe st Mathieu, QPR, Concarneau, l’ile de Groix,Quiberon, à nouveau le Croisic, Pornic, La Roche sur Yon puis Niort. Avgas Total à 2.1euros/L et redevance à 5.6 euros. Un AFIS super prévenant, des installations de qualité, et une belle activité en font un lieu tout à fait recommandable. On profite de la pause casse-croute pour préparer la suite.
La merveilleuse zone Centre étant supposée être active du sol au plafond au moment où nous allons y être on se met d’accord sur la stratégie suivante. On tire tout droit sur Limoge et on voit avec le SIV si elle est réellement active ou si on doit faire le détour par Brive. Stratégie payante car elle est off et comme le contrôleur est averti à H-15 de son activation on prend une route « entredeux » qui nous permet de sortir dans le temps imparti sans mettre le bazar dans l’élaboration des missions OTAN liées au TIGER MEET du moment. Coup de chance 10Kts nous poussent. Ca commence à sentir l’écurie et on rentre gentiment chez nous.
Conclusion
Notre périple fut un mix entre un épisode de Thalassa et de Pégase. On a vu des phares en veux-tu en voilà, fort Boyard, une de plus belle approche de France à Yeu et une autre magnifique à Ouessant, un faisant au point d’attente à Belle ile, un drone 500ft bas alors que nous étions bien assez haut et qu’il n’y avait pas de SUP AIP ou NOTAM, un alphajet nous doubler 1000 ft bas, des surfeurs à Oléron, des chars à voile aux Sables d’Olonne, des zones pleines de guano sur les pistes des iles, une piste en croute de sel à Ouessant, unastucieux système d’amarre par câble inconnu dans nos régions pourtant ventées,des contrôleurs hyper arrangeants et prévenants, des AFIS adorables et des gens tout simplement sympa. En pleine période de sinistrose aéronautique et générale ca fait du bien de sortir une peu de chez soi pour se rendre compte que tout ne va pas si mal. En plus c’est pas parce qu’on n’est pas parti à l’étranger qu’on ne s’est pas senti dépaysé. Pourtant avec nos 14h de vol on est allé aussi loin que Split. Le Finistère porte bien son nom.
Lucas a écrit:Bonjour à tous et toutes,
me voilà de retour avec le compte rendu de notre traditionnelle virée de quelques jours pour des « vacances aéronautiques ». Comme toujours nous avons prévu trois options géographiquement distinctes afin de maximiser nos chances. La première consiste en un tour des iles de l’Atlantique (Oléron, Yeu, Belle île,Ouessant puis les Anglo Normandes). La seconde route nous ferait faire le tour des Alpes via Konstanz, Salzburg (musée aéro Red Bull) puis Lubjana et retour par la plaine du Pô. Enfin la dernière alternative nous mènerait en Croatie via l’Italie. Autant dire que l’enthousiasme est grand et que si la météo es tcorrecte partout le choix va s’avérer cornélien! Pendant plusieurs semaines on pense à la logistique (poser des congés, se faire re lâcher sur le C172-160,potentiel moteur, exploration des AIP, Carte Total…), mais comme toujours on attend J-3 pour décider de l’option sur laquelle on va porter notre dévolu. Or cette année ne ressemble pas aux autres car la météo est incertaine. Alors on scrute, on patiente, on envisage d’autres possibilités, on se tracasse et on sedit qu’à J-1 on appellera le prévisionniste de météo France et qu’il fera un miracle. C’est ce que nous fîmes, mais le miracle n’eut pas lieu. En résumé pour pouvoir voler en direction d’un de ces lieux encore faut-il pouvoir s’extraire de son terrain de départ et rien que ca ce n’était pas gagné. Par ailleurs la seule option réellement envisageable c’était l’Atlantique. Tant pis pour l’exotisme, mais au moins en cas de galère ce sera plus simple à gérer (et le potentiel de galère météo est bien réel).
J-J
On ne se presse pas le matin car on sait déjà que la probabilité que sa passe entre la vallée du Rhône et Oléron est minime. Nous craignons de ne pas pouvoir partir demain non plus car la massif central sera bouché et vers Toulouse ca s’annonce coton. Afin de limiter notre frustration nous faisons un petit tour de DR220entre les averses pour dire qu’on aura au moins volé un peu pendant les vacances.
J+1 :Ruoms – Marmande – Oléron
Après une dernière tergiversation on décide de partir en direction de Carcassonne et comme il y aplein de terrains sur la route d’aller aussi loin que possible et de se rapprocher au maximum de notre destination. C’est d’autant plus tentant que la météo sur jusqu’à Montpellier est excellente. On yva. Tout roule jusqu’au lac de Salagou. On voit bien qu’en aucun cas nous serions passé sous la couche en tirant tout droit sur le massif central et encore passé au-dessus vu l’altitude estimée du sommet des nuages. Nous sommes bien organisés dans le cockpit, mon ami pilote et je fais nav et com. L’avion volant à 90 kt on a aucun mal à être devant . Vue le plafond a 2000 ft et la visi correct mais moyenne, on en dérange presque le contrôleur du SIV qui ne s’attendait pas à avoir du trafic. On finit par arriver à Marmande ou il y a une très chouette infrastructure, une pompe Total (2.1euros/L), pas de redevance et un club sympa qui nous ouvre ses portes pour déjeuner et prendre les infos de vol.
On repart pour Oléron alors que Bordeaux est sous une grosse averse et que les LVP sont en place. On débouche sur le Médoc et l’estuaire de la Gironde, ou nous observons le Bélem au mouillage. J’avais jamais vu autant de châteaux au Km2 !La météo est superbe, le paysage aussi et on fait même un peu de on top au-dessus de quelques entrées maritimes d’où on distingue le phare du Cordouan (le premier d’une longue série). Arrivée sur Oléron et détour par fort Boyard (un rêve de gosse qui se réalise) et l’île d’Aix. On se pose sur le billard de StPierre. L’accueil y est sympathique : l’aéroclub nous donne accès au WIFI et le club ULM à ses locaux et son bar. Le permanent du terrain (Mr Douart)nous facilite bien la vie et on l’en remercie. Essence Total à 2.36 euros/L et redevance à convenance.
J+2 :Oléron – Ile d’Yeu – Belle Ile – Quiberon - Ouessant
L’accès aux infrastructures nous permet d’établir notre dossier de vol pour le vol grandiose du jour. Survol de l’Ile de Ré, Les Sables d’Olonne puis l’Ile d’Yeu.Ce sera l’approche du voyage. Le terrain est orienté N/S dans un coin ou le vent souffle E/O. On a du bol il n’y a pas un brin de zef. La piste est en bordde falaise et de plage. C’est magnifique, la plus belle approche que j’ai faiteen France. Malheureusement on ne fait qu’un touché et on repart sur Noirmoutier,puis le Croisic d’où une entrée maritime bien dense sème le doute quelques minutes puis nous mettons le cap sur Belle-Ile car on l’a en visuel. Après un atterrissage bien moche nous garons l’avion dans l’herbe et allons-nous restaurer dans laville du Palais. Une maman nous prend en stop pour y aller et l’histoire retiendra que le hasard l’a remise sur notre route au retour vers l’aérodrome.
Au départ de Belle Ile un faisant picore dans l’herbe a proximité du point d’attente. Il estpas stressé le bestiau. Il ne bougera même pas lors de notre décollage. Bien se renseigner sur la procédure de départ (officieuse) pour raison de nuisance sonore car le permanent nous explique qu’il essaye de faire modifier la VAC depuis deux ans sans succès. L’ile est belle vue du ciel. Nous allons à Quiberon pour avitailler chez Total (2.15euros/L). Alors que nous sommes sur le point d’intégrer la base main gauche 29, un avion au départ en 11 nous oblige ànous reporter comme numéro deux en vent arrière 11. Le précédent fait un posé long et nous annonce du vent dans le dos. Notre approche n’étant pas stabilisée on remet les gaz en finale suivi d’un repositionnement en base main droite 29.Atterrissage nickel et avitaillement.
Au départ en29 on est un peu comme à St Bart : quasi sur la plage ! On parle toujours de Propriano et de son accès plage, jamais de Quiberon. On part sur la ville et on voit très bien les grues et les toits dans la trouée d’envol.Transit par la CTR de Lorient ou on abat deux rafale dans un combat épique quifera l’objet d’un autre post. Puis directe sur Brest en évitant la P112. Le Caravan de Finistair est au départ et nous avons la même destination. On arrive sur Ouessant dans des conditions idéales de vent et visi. L’approche en 05 est sympa et on se paye le luxe d’un TDP pour en profiter. Le départ à proximité du phare du Stiff et de la tour de contrôle du CROSS Corsen est génial surtout qu’il y a un vieux gréement au mouillage à proximité. On se pose enfin sur cette piste du bout du monde d’un blanc étincelant et l’AFIS en fin de service nous mène au bourg. Taxe de 6 euros/ATT et 9euros/nuit.
J+3 :Ouessant
Petit conseil pensez à réserver votre logement car il y a peu d’hôtel et bien qu’il y ait beaucoup de maisons d’hôtes l’hébergement est vite complet à la belle saison. La location de vélo permet de faire le tour de l’ile en un jour et le musée des phares et balises est vraiment très intéressant.
J+4 :Ouessant – Niort – Ruoms
Fini de rigoler il faut rentrer car il faut rentrer puisqu’une dégradation est prévue pour vendredi. La route doit être la plus directe possible car l’avion devra bientôt rentrer en 50 heures. Le parcours est ambitieux car il y a pas mal de zones de TMA, de RTBA et de flotte à survoler et nous souhaitons tirer presque tout droit. On a du bol tout se passe comme sur des roulettes et on profite du survol de Molène, la Pointe st Mathieu, QPR, Concarneau, l’ile de Groix,Quiberon, à nouveau le Croisic, Pornic, La Roche sur Yon puis Niort. Avgas Total à 2.1euros/L et redevance à 5.6 euros. Un AFIS super prévenant, des installations de qualité, et une belle activité en font un lieu tout à fait recommandable. On profite de la pause casse-croute pour préparer la suite.
La merveilleuse zone Centre étant supposée être active du sol au plafond au moment où nous allons y être on se met d’accord sur la stratégie suivante. On tire tout droit sur Limoge et on voit avec le SIV si elle est réellement active ou si on doit faire le détour par Brive. Stratégie payante car elle est off et comme le contrôleur est averti à H-15 de son activation on prend une route « entredeux » qui nous permet de sortir dans le temps imparti sans mettre le bazar dans l’élaboration des missions OTAN liées au TIGER MEET du moment. Coup de chance 10Kts nous poussent. Ca commence à sentir l’écurie et on rentre gentiment chez nous.
Conclusion
Notre périple fut un mix entre un épisode de Thalassa et de Pégase. On a vu des phares en veux-tu en voilà, fort Boyard, une de plus belle approche de France à Yeu et une autre magnifique à Ouessant, un faisant au point d’attente à Belle ile, un drone 500ft bas alors que nous étions bien assez haut et qu’il n’y avait pas de SUP AIP ou NOTAM, un alphajet nous doubler 1000 ft bas, des surfeurs à Oléron, des chars à voile aux Sables d’Olonne, des zones pleines de guano sur les pistes des iles, une piste en croute de sel à Ouessant, unastucieux système d’amarre par câble inconnu dans nos régions pourtant ventées,des contrôleurs hyper arrangeants et prévenants, des AFIS adorables et des gens tout simplement sympa. En pleine période de sinistrose aéronautique et générale ca fait du bien de sortir une peu de chez soi pour se rendre compte que tout ne va pas si mal. En plus c’est pas parce qu’on n’est pas parti à l’étranger qu’on ne s’est pas senti dépaysé. Pourtant avec nos 14h de vol on est allé aussi loin que Split. Le Finistère porte bien son nom.
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