Nous sommes ravis de vous accueillir sur le forum des pilotes privés.
Vous êtes sur un forum de discussions public, permettant aux pilotes privés, mais aussi à tous les passionnés des choses de l'air, d"échanger leurs idées, leurs expériences, leurs questions.
S'il s'agit de votre premier accès à ce site et que vous n'avez pas créé de pseudonyme, votre accès est restreint. Vous devez obligatoirement vous enregistrer avant de pouvoir accéder à la totalité des rubriques, et apporter vos contributions. L'enregistrement ne prend que quelques secondes.
Pour cela, cliquez sur l'option "M'enregistrer " dans le menu à droite ci-dessus.
Si vous possédez déjà un identifiant, indiquez-le dans la zone de saisie ci-dessous.
Nous vous remercions pour votre compréhension, et vous souhaitons de passer de bons moments sur le Forum des Pilotes Privés.
Les Administrateurs
Splitcat a écrit:L'essai en vol te donne la valeur de dérapage maximum qu'on peut obtenir en dérapé stabilisé. Ainsi que les valeurs en roulis associées.
L'ingénieur en déduit la valeur de vent qui correspond, et permet d'estimer avant même l'essai en vol que normalement tout devrait bien se passer (calcul de la hauteur du saumon d'aile pour éviter qu'il ne touche, etc..)
Gilles131 a écrit:Splitcat a écrit:L'essai en vol te donne la valeur de dérapage maximum qu'on peut obtenir en dérapé stabilisé. Ainsi que les valeurs en roulis associées.
L'ingénieur en déduit la valeur de vent qui correspond, et permet d'estimer avant même l'essai en vol que normalement tout devrait bien se passer (calcul de la hauteur du saumon d'aile pour éviter qu'il ne touche, etc..)
Pas très clair, tout ça: on fait l'essai, on y mesure des valeurs dont l'ingénieur déduit des résultats avant même l'essai...
Y'a un problème dans le raisonnement!
JAimeLesAvions a écrit: L'expérience et sa modélisation ne sont pas incompatibles.
JAimeLesAvions a écrit:Comment fait-on pour être admis à suivre la formation à l'EPNER?
Gilles131 a écrit:JAimeLesAvions a écrit: L'expérience et sa modélisation ne sont pas incompatibles.
Bien évidemment, mais dans le bon ordre!
Essais en soufflerie pour détermination de paramètres, puis modélisations statiques et dynamiques en utilisant ces paramètres, puis validation des paramètres aux essais en vol et re-simulations théoriques en parallèle, puis certification par démonstration aux essais en vol.JAimeLesAvions a écrit:Comment fait-on pour être admis à suivre la formation à l'EPNER?
Il faut d’abord que ton employeur te présente et accepte de payer cette formation, puis tu es soumis à un examen théorique à l’EPNER, puis s’ils jugent que ton niveau théorique te permettra de suivre la formation tu es soumis à une évaluation en vol, sur une machine que tu ne connais pas.
Splitcat a écrit:Je disais simplement qu'un décrabage est un dérapé stabilisé qui dure peu de temps.
Splitcat a écrit:Ainsi, inutile d'attendre la saint glin glin pour tatonner avec les valeurs de vent qu'on aimerait avoir.
On calcule que l'avion peut tenir 25 kt de vent traversier, on va chercher cette valeur une fois et si l'ingenieur a bien fait son travail, la démonstration sera faite.
Splitcat a écrit:Le tout est d'avoir les coefficients latéraux de la machine.
Avec eux on peut simuler un tas de manœuvres de certif.
C'est le job de l'ingénieur de les trouver, que ce soit par essai, soufflerie ou même simulation s'il est confiant et estime que ça suffit.
Splitcat a écrit:Si l'ingenieur dit qu'il s'attend a une limite de 25kt travers, que tu tentes par 40kt, deux cas de figure :
Tu réussis et tu vires l'ingenieur
Ca se passe mal et l'ingenieur te dira qu'il t'avait prévenu.
Splitcat a écrit:C'est important pour un avionneur d'avoir un modele correct de son avion.
Gilles131 a écrit:Splitcat a écrit:Si l'ingenieur dit qu'il s'attend a une limite de 25kt travers, que tu tentes par 40kt, deux cas de figure :
Tu réussis et tu vires l'ingenieur
Ca se passe mal et l'ingenieur te dira qu'il t'avait prévenu.
Du grand Splitcat: attention, affirmer sans savoir, et de façon péremptoire de surcroit, est éliminatoire aux tests psychos!
La réalité: Pour l'A380 on voulait démontrer 35 à 40 kt travers, valeur calculée par les ingénieurs.
Quand il se pointe à Keflavik, il y a 50 à 55kt en rafale. L'équipage Rosay-Lelaie décide d'aller voir, quitte à remettre les gaz si ça se présente mal. Et tout va bien.
François Fabre, pilote d'essais EASA, valide même 56 kt dans la foulée.
Gilles131 a écrit:Splitcat a écrit:Si l'ingenieur dit qu'il s'attend a une limite de 25kt travers, que tu tentes par 40kt, deux cas de figure :
Tu réussis et tu vires l'ingenieur
Ca se passe mal et l'ingenieur te dira qu'il t'avait prévenu.
Du grand Splitcat: attention, affirmer sans savoir, et de façon péremptoire de surcroit, est éliminatoire aux tests psychos!
La réalité: Pour l'A380 on voulait démontrer 35 à 40 kt travers, valeur calculée par les ingénieurs.
Quand il se pointe à Keflavik, il y a 50 à 55kt en rafale. L'équipage Rosay-Lelaie décide d'aller voir, quitte à remettre les gaz si ça se présente mal. Et tout va bien.
François Fabre, pilote d'essais EASA, valide même 56 kt dans la foulée.
Personne n'a été viré.Splitcat a écrit:C'est important pour un avionneur d'avoir un modele correct de son avion.
C'est bien pour cela qu'on le valide, ou corrige, par les essais en vol!
Splitcat a écrit:Peut-être qu'ils ont utilisé une technique avec crabage résiduel ?
Splitcat a écrit:Peut-être que le modele des ingénieurs ne se basait pas sur un shss
Gilles131 a écrit:La vraie vie c’est du dynamique, pas du statique.
Qui sait ce qu’est ce foutu shss?... en tout cas, pas moi.
Retourner vers En l'air, autour de ce qui vole
Utilisateurs parcourant ce forum: Brunorecrin, Google [Bot] et 120 invités