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Les fuites d’huile ne sont pas trop dures à diagnostiquer par approche différentielle.Aviathor a écrit:Il y a une video de Mike Busch sur YouTube dans laquelle il évoque toutes les sources de fuite et comment diagnostiquer.
- Pressurisation du bloc
- Fuite par reniflard
- Huile brûlée dans les cylindres
- Fuites par les joints du bloc moteur ou joint de carter
Aviathor a écrit:Les fuites d’huile ne sont pas trop dures à diagnostiquer par approche différentielle.Aviathor a écrit:Il y a une video de Mike Busch sur YouTube dans laquelle il évoque toutes les sources de fuite et comment diagnostiquer.
- Pressurisation du bloc
- Fuite par reniflard
- Huile brûlée dans les cylindres
- Fuites par les joints du bloc moteur ou joint de carter
Huile sous la cellule indique que l’huile sort par le reniflard ou par une fuite sur le bloc. Si le bloc est sec, elle doit provenir du reniflard.
Une pressurisation du bloc peut aussi causer une fuite par le reniflard. Le bloc est pressurisé soit par un manque d’étanchéité des segments d’un ou plusieurs cylindres, ou, rarement, par un problème d’étanchéité du joint du bouchon d’huile. Une mesure des compressions des cylindres donnera une bonne idée.
Il y a des moteurs avec des carters peu profonds, qui perdent l’huile du carter (par le reniflard) au dessus un certain niveau de remplissage. Les SR22 sont connus pour ça.
Si l’huile est brûlée par les cylindres, il y aura un dépôt huileux dans le pot d’échappement ainsi que sur les bougies. Dans ce cas c’est le “oil control ring” qui est défectueux.
Un examen des cylindres par endoscope inséré dans un trou de bougie permet de voir entre autres, s’il y a de l’huile dans la chambre à combustion. L’endoscope que j’ai acheté à cette fin coûte 200€.
ambassadeur a écrit:Merci, mais je n'ai toujours pas accès à la fonction MP !!!Carrier a écrit:MP Ambassadeur !
Apachoman a écrit:Pourriez vous expliquer comment un problème d'étanchéité du bouchon d'huile peut entrainer une "fuite" par le reniflard ?
Aviathor a écrit:Apachoman a écrit:Pourriez vous expliquer comment un problème d'étanchéité du bouchon d'huile peut entrainer une "fuite" par le reniflard ?
Le bouchon d'huile se trouve dans la partie du compartiment moteur en surpression (d'air de refroidissement) en raison de la pression dynamique provenant des prises d'air. Le reniflard se trouve dans une partie en sous-pression.
Aviathor a écrit:Si le bouchon n'est pas étanche, l'air de refroidissement peut pressuriser le bloc moteur à travers l'ouverture de remplissage d'huile, de la même manière que des gaz d'échappement qui passeraient à travers les segments.
Ce n'est pas moi qui l'ai inventé. Voir la vidéo.
Aviathor a écrit:Aviathor a écrit:...
Les fuites d’huile ne sont pas trop dures à diagnostiquer par approche différentielle.
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Max8992 a écrit:Aviathor a écrit:Aviathor a écrit:...
Les fuites d’huile ne sont pas trop dures à diagnostiquer par approche différentielle.
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ça fait 6 ans que je cherche à comprendre pourquoi le lendemain de certains vols (un ou deux par an sur la centaine que fait la machine, plus précisément quand il a fait chaud et que la nuit qui suit est froide) je retrouve un peu d'huile au pied de la machine, qui s'écoule par la mise à l'air libre de la bâche à huile de mon Rotax 912ULS.
Max8992 a écrit:@GMA : c'est aussi mon hypothèse mais je n'ai rien trouvé dans la doc Rotax et les garagistes spécialisés ne se sont pas dépêchés de donner un avis tranché Tout ça pour dire que le diagnostique n'est pas toujours aussi simple, notamment quand le phénomène est peu reproductible.
EDIT : complément
gma a écrit:.....
Et sur un moteur d'avion, il n'y a pas de "reniflard" (au vrai sens technique du terme), mais un "évent" de mise à l'air du carter arrière moteur (des moteurs dit "à carter humide", avec un embiellage qui "barbotait" et crééait une émulsion...
Les moteurs d'avion actuels (et depuis longtemps), sont "à carter secs", l'huile se trouve dans une bâche éloignée de l'embiellage, il n'y a plus "barbotage", le graissage se fait "sous pression", via une pompe entraînée depuis la boîte d'accessoires (trains de pignons situés dans un carter arrière isolé du carter moteur proprement dit (cloison entre deux)......
Non !... Puisque par construction, le fameux tube plonge dans le carter d'huile qui n'est pas soumis à la pression
gma a écrit:Max8992 a écrit:@GMA : c'est aussi mon hypothèse mais je n'ai rien trouvé dans la doc Rotax et les garagistes spécialisés ne se sont pas dépêchés de donner un avis tranché Tout ça pour dire que le diagnostique n'est pas toujours aussi simple, notamment quand le phénomène est peu reproductible.
EDIT : complément
Pour éviter ça, on donne au tuyau d'évent un parcours en "syphon", ce qui permet aux condensas de rester dans le tuyau jusqu'à la prochaine mise en route (évacuation des condensas à la montée en température du moteur). Bien entendu, le "syphon" ne doit pas générer une hauteur de colonne qui empècherait l'évacuation.
Vrh a écrit:gma a écrit:.....
Et sur un moteur d'avion, il n'y a pas de "reniflard" (au vrai sens technique du terme), mais un "évent" de mise à l'air du carter arrière moteur (des moteurs dit "à carter humide", avec un embiellage qui "barbotait" et crééait une émulsion...
Les moteurs d'avion actuels (et depuis longtemps), sont "à carter secs", l'huile se trouve dans une bâche éloignée de l'embiellage, il n'y a plus "barbotage", le graissage se fait "sous pression", via une pompe entraînée depuis la boîte d'accessoires (trains de pignons situés dans un carter arrière isolé du carter moteur proprement dit (cloison entre deux)......
Non !... Puisque par construction, le fameux tube plonge dans le carter d'huile qui n'est pas soumis à la pression
Je ne partage pas exactement ton analyse car (sur Lyco) s’il y a bien une cloison entre le « carter d’huile » et le carter arrière, ils sont à la même pression puisque communiquant dans la partie inférieure du second. Si, en effet, il n’y a plus de lubrification par barbotage peut on pour autant parler de carter sec alors que sur Lyco il est plein d’huile ?
D’ailleurs, il suffit de mettre « trop » d’huile dans le carter « sec ? » pour rapidement constater que de l’huile va s’échapper par le reniflard et maculer le dessous du fuselage ce qui indique malgré tout une « surpression » dans le carter.
C’est juste un point de vue qui n’est peut être qu’une simple question de vocabulaire ?
Patrick
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