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virée nocturne

Quand il n'est plus l'heure de voler, le rêve et le plaisir se prolongent dans un bon livre. La littérature aéronautique, abondante, mérite qu'on s'y attarde. Partagez vos découvertes !

virée nocturne

Messagede Jan Tutaj le Mardi 18 Décembre 2018 16:55

Mon ami, presque mon frère, mon alter ego donc, Ari Pulsinstszki, devenu Ari Pulsenne m’a envoyé ces quelques lignes.
- Raconte ça à tes petits camarades du forum, à lire les propos tenus au bar, il n’y a là que des super pros, ça devrait les intéresser.
Pour satisfaire mon ami, voici donc :



Virée nocturne.

Pendant de longues années, j’ai volé de nuit, à transporter du fret à travers l’Europe et à travers l’Australie.

Les virées nocturnes, je connais.

Celle-ci, une des plus ardues de ma vie de pilote, est aussi une des plus incroyables.
Si on m’avait demandé mon avis avant, j’aurais sûrement dit non ! Mais voilà, on ne m’a pas vraiment demandé mon avis.

Il est 23.30 ce soir là et je suis chez moi, dans le Tarn, à lire tranquillement dans mon fauteuil.
La sonnette retentit à cette heure indue.

Deux hommes, plutôt grands et baraqués sont à la porte.
Enfin, grands … pour moi tout le monde est grand, mais tout le monde n’a pas cette gueule de conspirateur qui se veut tranquille, mais qui n’annonce rien de bon.

- Vous êtes bien la capitaine flamme ?
Comment ce type connaît-il l’un de mes surnoms dans l’une des compagnies où j’ai tant aimé voler ?

- Que me voulez-vous, vous avez vu l’heure ?
- On n’a pas le temps de discuter, prenez un casque radio, des cartes du bassin méditerranéen et suivez-nous.
- Pas question, je ne sais même pas qui vous êtes, si vous avez besoin de moi, adressez vous à une des boites d’intérim pour lesquelles je travaille.
- Vous allez faire l’enfant longtemps comme ça ? On est pressé.

Ce ne sont pas des gangsters, pas des flics, pas des gendarmes, ce sont plutôt des gars qui construiraient des tourelles autour de leur piscine avec du bon mortier. Ca me semble évident.
Voilà qui est clair à présent.
Je sens le coup foireux, le genre de coup où je suis perdant à chaque fois.

- Euh, vous avez de quoi me payer ? je ne travaille pas pour des prunes, surtout en clando.
- Essayez déjà d’éviter les pruneaux là où nous allons. Allez, vite.
- Ah, parce que vous venez avec moi ? Je me sens vachement rassuré.

Là, ils me ferment le bec en évoquant deux ou trois vols un peu limites que j’ai faits ces dernières années et qui pourraient me valoir des ennuis dans certains pays, si ça venait aux oreilles de certaines autorités chatouilleuses.

Bon, ben quand il faut, il faut. J’attrape mon sac de vol, un sac en plastique de magasin grande surface, dans lequel j’ai un casque radio, mon vieux computeur manuel des années 60, ma licence et une carte d’Europe, une règle Cras, ma paire de gants, quelques barres de céréales.

Mes nouveaux grands «amis» me font monter dans une voiture dont les numéros sont comme par hasard couverts de boue.

Nous roulons vers Castres.

- Où allons-nous ? mais je connais déjà la réponse...
A Castres, sur le tarmac, il y a toutes les nuits un ATR 42-500 d’Airlinair. Vu mon pedigree, faut pas être devin pour comprendre sur quel avion nous allons voler.

J’ai à faire à de doux dingues, c’est sûr.
La voiture s’arrête près du seuil de la piste 14, loin du terminal. Mes petits camarades de jeu, ont une clé qui ouvre le portail d’accès-pompiers.

Tous feux éteints, nous roulons vers le tarmac, à présent dans le noir, toutes les opérations du soir étant terminées.

Pierre et Michel, ce sont les faux-noms que mes deux pieds nickelés m’ont donnés, m’expliquent à voix basse.

- Vous mettez en route cet avion, nous décollons au plus vite, vous montez au minimum pour passer la Montagne Noire et là vous prenez la route 135° pendant 450 Nm, je vous dirai le reste ensuite.
- Mais enfin, pourquoi ne sollicitez vous pas vos gars du service action aéro, vous avez des supers pointures, je suis bien placé pour le savoir, j’en ai rencontrés.
- C’est urgent, on n’a personne sous la main, vous êtes à proximité, quelqu’un nous a même dit que vous étiez compétent.

Oui, pour me mettre dans la merde jusqu’au cou, je suis effectivement compétent...

- Bon, d’accord, à partir de maintenant vous faites exactement ce que je vous dis. Si on veut partir le plus discrètement possible, il faut minimiser les mouvements et les actions inutiles. Quand j’aurai ouvert la porte, vous montez et vous allez vers l’avant. Vous ne touchez à rien, je dois d’abord « décamper » l’avion, voir combien il y a de fuel à bord, puis on exécutera un démarrage sur batterie puisqu’il n’est pas question d’utiliser un groupe de parc.

Arrivés au pied de l’avion, évidemment la porte est fermée à clé.
Heureusement, de nombreux convoyages d’avions de ce type m’ont amené à être débrouillard, j’ai fait faire un double, un passe partout, toujours accroché à mon trousseau.
J’enfile mes gants.
En quelques minutes de bidouillage, la porte s’ouvre et je peux descendre l’escalier.

Je file retirer les cales et les sécurités de train, je « décampe » l’avion, c'est-à-dire que je retire tous les caches-pitots, protections de prises statiques, et autres sangles à hélice, protections d’entrées d’air etc. Je vais m’assurer que l’hélice de droite est bloquée.
Malheureusement, quelqu’un a laissé la trappe de refuelling entr’ouverte, ce qui a pour effet de vider la batterie, lentement, mais sûrement. Je lis le niveau de carburant ; très faible : il ne reste que 1000 kg. Pour un avion qui consomme 700 kg à l’heure, ça va être du sport.
Les deux cinglés là-haut dans le poste vont m’entendre !

Je monte dans l’avion, je referme la porte doucement. Heureusement, un vent d’autan carabiné étouffe les bruits que nous faisons.

Dans le poste, avant même de mettre la batterie sur ON, je vérifie sa tension sur le panneau de maintenance à gauche du siège captain.
Aïe, en plus de tout ce cirque, la batterie est faible. Un peu plus de 19 volts, il n’y a rien de trop pour démarrer, un échec est possible.

J’informe Sherlock et Watson. Leur réponse est sans ambigüité :

- Si ça ne marche pas, votre compte est bon.

Bon, je déleste tous les consommateurs qui se mettront en marche dès que la batterie sera sur ON, j’arme juste la pompe carburant du moteur droit, et je me lance.

- Batterie sur ON, rotary sélecteur sur A+B, starter sur ON, le NH décolle, à 10% j’ouvre le carburant, ignition, la T° monte lentement, puis accélère, c’est toujours le cas sur batterie faible, et va tutoyer les 900 °.
Je fais tout à voix haute, c’est une bonne méthode quand on est tout seul.

Le NH arrive à 45%, le démarrage est réussi, le starter s’arrête et se transforme en génératrice DC. La batterie se met en charge, aiguille en butée à droite.

Je réarme tous les consommateurs, je démarre le moteur gauche un peu plus rapidement, dès que possible, j’avance la manette hélice du moteur gauche vers la position AUTO et rapidement, j’obtiens de l’ACW, ce qui me procure de l’hydraulique, ce qui me permet de libérer le moteur droit, qui tourne, mais dont l’hélice est fixe, retenue par le fameux Mode Hôtel.
J’allume les 4 EFIS, le bloody GNSS, les radios, VOR et ADF, volets vers 15° et sans attendre, je roule, tous phares éteints.

Bien que l’Autan soit carabiné, je me propose de décoller en 32 avec un sacré vent arrière, mais un temps de roulage très court.

De toutes façons, ce vol va être touchy alors autant se mettre dans le bain tout de suite.

Demi-tour sur la raquette, manettes en avant, dans le cran, et c’est parti.

Pour résumer, deux inconnus, Dupont et Dupond, me forcent à voler un avion, démuni de carburant, et à partir vers une destination inconnue, située dans le 135° de Castres et distant de 450 NM. Le tout sans plan de vol déposé, sans contact radio, sans préparation de nav’, de nuit, sans lumières, et sans copilote pour certaines manœuvres.
Bon, pas de panique, à part la montagne noire à sauter, ensuite c’est la mer, pas d’obstacles à craindre.

Sous le vent de la montagne noire, ça tabasse dur, très dur. Je monte à 2500 ft puis je vire au 135°
La lune est de la partie, je lance un chrono et tout en domptant le bestiau qui danse la gigue, je crée sur le GNSS, un HT 1000, une route 135° je nomme notre point de départ FIFI, j’installe un autre point à 450 Nm de là que j’appelle RIRI, et au milieu je place LOULOU.

La vitesse propre s’installe à 290 kt et je dois réduire quelque peu sinon la barber pole risque d’être emplafonnée.
Les nuages se sont estompés, la côte est en vue, je redescends à 500 Ft. Et nous voilà partis.

Pas besoin de GPS pour deviner qu’à ce cap là et avec cette distance, c’est le sud de la Sardaigne qui nous attend.

Les radars civils du contrôle français ne me détectent pas, mais il y a fort à parier que les AWACS américains et français qui tournicotent au dessus de la méditerranée ont déjà des alertes sur leurs écrans.
Ma trace doit en surprendre quelques uns.

Je fais part de ça à Ducond et Ducont, ça n’a pas l’air de les émouvoir.

J’ai beaucoup volé par là. A part l’îlot de Zalita, il n’y a rien. Je me monte un plan B avec un alternate sur Cagliari, voire sur Deci, un peu au dessus.

- Dites les gars, j’espère que vous savez où on va, parce que avec les débitmètres que nous avons à cette altitude, vos 450 nm, on les terminera peut-être à la nage.

Le classique vent du nord-ouest nous pousse augmentant quelque peu notre distance franchissable.

- J’espère que vous ne pensez-pas à Pantelleria, ni même à Lampedusa, là, c’est vraiment hors d’atteinte. Je connais ces deux terrains comme ma poche, mais sans fuel ça ne va pas le faire.
- Sur quelle fréquence êtes-vous ?
- Ben, 121.5 bien sûr, vous me prenez pour une quiche ?
- Montez le volume, descendez plus bas, et taisez-vous un peu.

Michel est assis sur le siège copilote et Pierre sur le jump-seat.

- L’un de vous est pilote ?
- Non, volez droit, on va nous contacter. Pour tout vous dire nous-mêmes ne savons pas où nous allons.
- Va vite falloir le savoir car le niveau de fuel descend.

Le temps passe, le jour est en train de rosir, j’ai une boule dans la gorge, je crains le pire. Mes deux sbires ont eux aussi de la sueur qui leur coule dans les yeux. La tension est palpable et pour ne rien gâcher, voilà les deux lampes bas-niveau qui s’allument. Il ne reste que 160 kg de chaque coté !

Soudain, une silhouette énorme apparait à ma gauche. Un gros bimoteur blanc avec un radôme sur le toit et un hameçon peint sur le coté.

- Putain, un Hawkeye de la royale !
- ATR de Hawkeye ne répondez-pas. Si vous êtes MichelPierre, deux coups d’alternat’.
Interloqué, je m’exécute.
- Passez sur fréquence XU.

Là, je sèche. Mes deux gars ont la même moue interrogative.
Je cherche dans ma mémoire. Et si c’était LFXU, là où j’ai été lâché en 1969 ? La fréquence de votre premier terrain, ça ne s’oublie pas. J’affiche 122.95.
Si c’est bien cela, ça veut dire que quelqu’un quelque part me connait bien.

- Hawkeye de l’ATR ?
- Cinq. Cette fréquence est cryptée, on peut parler librement. Virez au cap 160° par la droite.
- Dis-donc Popeye, j’ai presque plus de fuel et j’en ai un peu marre de tous ces mystères. Alors je voudrais bien savoir ce qu’il se passe.
- Dans 15 Nm, vous allez pouvoir atterrir.
- Ca me ferait mal, il n’y a pas de terrains dans le coin
- Vous allez apponter sur notre porte-avions, votre avion est plus petit qu’un Hawkeye, c’est faisable.
- Bon, Popeye, j’ai presque plus de fuel alors on s’expliquera plus tard. Pour le moment, mets ton rafiot face au vent et fais le avancer très vite. J’ai jamais apponté, je n’ai pas de crochet aux fesses et je n’ai qu’un coup d’essai. Reste à coté de moi et dis-moi ce qu’il faut faire.
- Quel est votre poids actuel ?
- Euh, dans le 13 tonnes à la louche.
Le QRH consulté me donne 94 kt de vitesse d’approche. ça, c’est pour 1.3 de Vs.
Je dois pouvoir me trimballer à 1.1 de Vs soit 80 kt. L’envergure d’un 42 est de 25 m, pareil qu’un Hawkeye, donc de ce coté là pas de problème, si le capitaine Hadock de service fait avancer sa planche à voile à 30 kt, face au vent de 20 kt, ca fera un toucher facile et un roulage court si je me jette sur les reverses comme la vérole sur le bas clergé.

Bon, chaque chose en son temps, d’abord, une barre de céréales, j’ai les crocs, j’ai la trouille, je tombe de sommeil. Et j’imagine que si des fous furieux font cette manip’ au milieu de la méditerranée, c’est pas pour en rester là.
Ca y est je vois le porte avions, il ressemble au CDG comme deux gouttes d’eau. Je passe verticale, le pont est dégagé.
Flaps 15°, gear down, 3 vertes, je passe en vent arrière.
Il reste 200 kg de fuel.
- Eh, Popeye, tu veux vraiment que je me pose sur ce truc là ? C’est court quand même !
- Descendez à 500 ft, et attendez mon top pour virer.
- Roger Popeye
- TOP
Je vire de 180° et me retrouve face au pédalo, face au vent.
Volets 25° puis 35° dans la foulée.
- On vous a réglé un plan idéal pour votre avion, faites comme pour vous avec deux rouges et deux blanches.

Le fait est que ça ne turbule pas trop, je réduis le torque vers 20% et je laisse la vitesse descendre vers 80 kt. Je suis largement en dessous de la VMCa mais à ce stade avec de toute façon plus de fuel pour remettre les gaz, je n’en ai plus rien à carrer.
Le gars du Hawkeye a donné de bonnes indications aux apponteurs, ils ont bien réglé leur pseudo-papi qui me donne un plan parfait.

J’aimerais bien me servir de ma radio sonde, mais elle m’indique la hauteur par rapport à la mer, et je n’ai pas de calage QFE pont, car personne ne me l’a donné.
Je suis à 3 longueurs de pont, deux longueurs ...
- TOP réduisez et posez-vous !
Je suis juste au seuil du pont, bien avant les brins qu’utilisent les vrais matafs (on disait chie-dans-l’eau à une époque).
Je réduis tout et ça touche doucement. L’avion s’enfonce sur ses amortisseurs, libérant ainsi la sécurité petit pas sol et je peux balancer les deux manettes en arrière, utilisant la pleine reverse. Je suis debout sur les freins. L’avion s’arrête assez vite. Le bout du pont n’est plus très loin.

Ouf ! ca valait le coup d’avoir fait de la vraie aviation avant d’aller faire des lignes droites au pilote automatique.

- Coupez les moteurs, n’engagez pas le frein de parc, débrayez votre nose wheel steering, on va vous repousser au seuil de piste, comme on dit chez vous.
- Rien du tout ! je ne bouge pas tant que je n’ai pas eu d’explications quant à cet manip’ de merde où je suis contre mon gré.
- Ne faites pas l’imbécile, notre temps est compté. Il y a des gens qui comptent sur nous à 500 nm d’ici.

C’est Michel, en place droite qui m’explique le topo, conscient qu’il ne faut tout de même pas tirer trop sur la corde.

- Je suis le directeur des opérations pour la Méditerranée, à la Piscine. Ca remue dans tous les sens en Libye, le régime va exploser. Nous avons une équipe de rugueux qui nous attend dans le désert. Ils attendent du matériel et des valises ...

J’ai fait de l’aviation d’affaires, d’habitude les « valises » vont des dictatures du sud vers les pays respectables du nord, pas l’inverse !


J’ai mis le pied dans un nid de frelons, ça sent le pourri leur affaire.

Je coupe les deux moteurs, je dégage le frein de parc, je mets le nose wheel steering sur OFF. J’ai besoin d’un petit déjeuner, d’une douche, et tout ce fourbi me gonfle. La tension du vol à basse altitude, de l’appontage à l’aube blême, la peur, tout cela me tombe sur les épaules en même temps.

Avant d’aller me restaurer, je donne mes indications : le plein à 4500 kg, et votre fourbi dans la soute avant et arrière. Le reste sur les sièges au milieu de la cabine passagers.
A mon avis, la surcharge va être conséquente, mais je m’en fiche un peu, au point de transgression où je suis arrivé, les détails ne comptent plus.

Deux F 18 américains passent à toute vitesse à coté du bateau, histoire de vérifier ce qu’était cette trace que leurs AWACS ont signalé. Les téléphones ont dû chauffer entre Paris et Washington.

On me guide vers une douche, un petit déjeuner musclé, le tout en 15 mn, le temps qu’ils fassent le plein de kéro et qu’ils chargent leurs machines à découdre.

Puis se présente à moi un gradé plein de barrettes. Il me parle de haut comme si j’étais sous ses ordres

- Je suis le capitaine de vaisseau Dugland, c’est moi qui commande ce navire.

Il est plus jeune que moi, il est arrogant.

- C’est toi le pacha de ce truc là ? Et quelle est la suite de cette mascarade ? Je te rappelle que je ne suis pas là de mon plein gré.
- Je vous prie d’avoir un peu de respect…
- Je n’ai de respect que pour les gens respectables.
- Raffiot 111, on m’avait prévenu que vous étiez insolent, mais là vous exagérez.
Là, je suis pris de court, comment ce Nelson au petit pied connait-il mon indicatif d’il y a plus de 40 ans ?


Si la suite vous intéresse autant que moi, je le dirai à Ari, le bougre ne sait jamais dans quel guêpier se mettre, et nul doute que la fin de son récit vaudra le coup.
Dîtes moi, et je transmettrai

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Re: virée nocturne

Messagede JaÇum le Mardi 18 Décembre 2018 17:20

Effectivement, cela m'intéresse au plus haut point !
Merci
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Re: virée nocturne

Messagede PhM le Mardi 18 Décembre 2018 17:38

On attend la suite !
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Re: virée nocturne

Messagede Max89000 le Mardi 18 Décembre 2018 20:08

PhM a écrit:On attend la suite !
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Re: virée nocturne

Messagede hugomoto le Mardi 18 Décembre 2018 23:36

Faut en faire une BD !
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Re: virée nocturne

Messagede nowak le Mardi 18 Décembre 2018 23:48

+1 bien sûr.
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Re: virée nocturne

Messagede Marc B le Mercredi 19 Décembre 2018 01:26

Génial, la suite ...
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Re: virée nocturne

Messagede Peter le Mercredi 19 Décembre 2018 11:10

+ 1

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Re: virée nocturne

Messagede Patrick BLONDY le Mercredi 19 Décembre 2018 14:25

Presque 24h que j’attends la suite...c'est long Image
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Re: virée nocturne

Messagede dob le Mercredi 19 Décembre 2018 15:14

Ça sent le vécu !
Vite, la suite ........
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Re: virée nocturne

Messagede EchoVictor le Mercredi 19 Décembre 2018 17:37

Malheureusement, vous n'aurez pas la suite, le dénommé Ari est mort ce matin dans un accident de voiture, au moment même ou il allait poster la deuxième partie de son récit.

Malheureusement, les premiers passants, Mr et Mme Turenge qui utilisaient un van de location, n'ont pu rien faire quand la voiture a explosée juste devant eux.

Eric
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Re: virée nocturne

Messagede Marc B le Mercredi 19 Décembre 2018 17:48

Sauf que, dans l'explosion, son carnet de notes à été éjecté.
Celui-ci a été récupéré sur la scène de crime, car oui, c'est un attentat, par un homme en noir activement recherché par les services secrets de plusieurs nations.
Aux dernières nouvelles l'homme est toujours en fuite et aurait dérobé un avion furtif !
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Re: virée nocturne

Messagede Peter le Mercredi 19 Décembre 2018 21:54





Vour racontez encore n'importe koa !!!!!

Ari s'est noyé dans son sous-marin volant, justement

en participant un concours de ballet pelote.
Mais, tout espoir n'est pas perdu,
un passant quidam, passant par là, sur sol vélo volant,
amphibie, tenant son volant avec fermeté, a vu
un carnet de notes, flotter, et un ovni s'en approcher...

Bizzzzzz Image
Peter



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Re: virée nocturne

Messagede Jan Tutaj le Jeudi 20 Décembre 2018 10:44

Je viens d'avoir Ari au téléphone, sa vie mouvementée passée n'a rien de factice, il prend le temps de coucher ça sur le papier/écran.
Je suis comme vous, j'attends la suite.

En attendant, prenez le temps de lire sa vie dans " Le Bal Des Breloques", ça vaut le détour Image

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Re: virée nocturne

Messagede popele3 le Jeudi 20 Décembre 2018 11:51

Jan Tutaj a écrit: il prend le temps de coucher ça sur le papier/écran.

Comme ça ? Image

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