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robur a écrit:Bee Gee a écrit:Hello les cracs des calculs fort justes mathématiquement ... mais probablement faux physiquement. L'hélice ne fait que brasser de l'air, un peu comme la plupart des pilotes du reste ! la puissance motrice par définition, sert à propulser l'avion, la part dans l'effet hélicoïdale n'en est qu'une toute petite partie..., l'effet de souffle hélicoïdal est très exagéré dans les manuels, s'il était aussi puissant qu'on le dit les avions seraient incontrôlables au décollage. De fait le facteur p est bien plus important, ce qui explique qu'un train classique embarque davantage de coté que son homologue tricycle qui lui part presque tout droit.
C’est assez exact, les composantes tangentielles de l’écoulement en aval de l’hélice ne font que dégrader le rendement.
En aval des empennages, il ne doit plus rester grand-chose de ces composantes tangentielles ,
Et malgré la grande puissance qu’il contient, le sillage de l’hélice par ses dimensions et sa structure relativement homogène ne devrait pas gêner les aéronefs le traversant (en vol ).Bee Gee a écrit:... De fait le facteur p est bien plus important...
C’est certainement vrai pour ton P51, plein gaz à grande vitesse et sous très gros facteur de charge ..
Sur ma trapanelle ( à roulette de queue ) que je mets en ligne de vol vers 50 km/h , je suis à peu près certain qu'en dessous de cette vitesse, les lignes de courant entrent perpendiculairement dans le plan de l’hélice et que par conséquent le P-factor doit être bien faible.
Par contre, le souffle hélicoïdal se manifeste dés le tout début du roulage et exige un peu de pied.Bee Gee a écrit:... ce qui explique qu'un train classique embarque davantage de coté que son homologue tricycle qui lui part presque tout droit
Comme le signale Gilles 131, l’instabilité congénitale du train classique ne doit pas être étrangère à l’affaire.
Bee Gee a écrit: tu mets à mal le souffle hélicoïdal, on ne conteste pas son existence bien entendu, mais de son intensité qui n'a rien à voir avec les tourbillons marginaux.
Bee Gee a écrit:Le facteur P existe lorsque l'incidence est élevée, donc à basse vitesse, et l'effet s'inverse en vol dos vu de la place pilote. A incidence de portance nulle... il n'existe plus..., dans une montée verticale on a peu de pied à droite à mettre juste avant de botter un renversement (70 km/h sur un CAP 10), alors que plein pot à la limite du décrochage en vol ventre (env 90 - 100 km/h) il faut un bon paquet de tatane à droite pour le tenir droit, il faut bien en trouver explication… facteur P ...
Bee Gee a écrit:je me souviens des jojos de mes débuts qui étaient pour certain équipés de train principaux différents, il y en avait de courts qui donnaient une assiette peu cabré au sol, et d'autres plus long et donc davantage cabré, la différence de comportement était manifeste, avec en plus une tendance au cheval de bois sur piste en dure nettement plus marqué, il y avait les gentils et les saloperies...
Bee Gee a écrit:On n'arrivera pas à se mettre d'accord,.... et ça n'a aucune importance !, toi tu penses avoir raison, et moi je suis sûr d'avoir raison ! rires !
Bee Gee a écrit:..., bon, déjà tu mets à mal le souffle hélicoïdal, on ne conteste pas son existence bien entendu, mais de son intensité qui n'a rien à voir avec les tourbillons marginaux..
robur a écrit:Bee Gee a écrit:..., bon, déjà tu mets à mal le souffle hélicoïdal, on ne conteste pas son existence bien entendu, mais de son intensité qui n'a rien à voir avec les tourbillons marginaux..
Je ne me suis sans doute mal expliqué, je reformule :
Immédiatement en aval de l’hélice, le sillage de l’hélice est hélicoïdal ( V tangentielle = 0.06 V à l’infini amont à 0.75 R à 1200 tr/mn, juste en aval d’une hélice de Focker F50) .
Ensuite, l’effet " redresseur de flux " des ailes et des empennages atténue fortement cette vitesse tangentielle .
Par conséquent, le sillage de l’hélice s'il peut secouer un aéronef le pénétrant, est incapable de le mettre sur le dos comme peuvent le faire les tourbillons marginaux qui contiennent pourtant une énergie bien plus faible.
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