Nous sommes ravis de vous accueillir sur le forum des pilotes privés.
Vous êtes sur un forum de discussions public, permettant aux pilotes privés, mais aussi à tous les passionnés des choses de l'air, d"échanger leurs idées, leurs expériences, leurs questions.
S'il s'agit de votre premier accès à ce site et que vous n'avez pas créé de pseudonyme, votre accès est restreint. Vous devez obligatoirement vous enregistrer avant de pouvoir accéder à la totalité des rubriques, et apporter vos contributions. L'enregistrement ne prend que quelques secondes.
Pour cela, cliquez sur l'option "M'enregistrer " dans le menu à droite ci-dessus.
Si vous possédez déjà un identifiant, indiquez-le dans la zone de saisie ci-dessous.
Nous vous remercions pour votre compréhension, et vous souhaitons de passer de bons moments sur le Forum des Pilotes Privés.
Les Administrateurs
Gilles131 a écrit:Prete-le moi, j'essaie et je te raconte.
robur a écrit:
Pitts S1 en vol dos , angle entre l’axe hélice et la vitesse infini amont = 16 ° ( pure hypothèse )
Les lignes bleue et rouge pourraient matérialiser les génératrices " inférieures" du sillage de l’hélice.
Le coef de force Cfy qui s’applique à l’hélice donne une idée de la déviation du débit qui traverse l’hélice . ( NACA report n° 597 )
En bleu, le sillage est aligné sur l’axe de l’hélice ( forte puissance et faible vitesse)
En rouge , le sillage est aligné sur la vitesse .( faible puissance et grande vitesse ).
Devant probablement se situer entre ces deux limites , le souffle, hélicoidal devrait encore baigner un peu de surface de dérive et permettre d’ équilibrer pratiquement la traction dissymétrique.
Gilles131 a écrit:Il existe donc manifestement un effet de tangage lié au dérapage, antisymétrique, de sens piqueur pied à gauche et cabreur pied à droite, de faible intensité.
XrayPapa a écrit:robur a écrit:
Pitts S1 en vol dos , angle entre l’axe hélice et la vitesse infini amont = 16 ° ( pure hypothèse )
Les lignes bleue et rouge pourraient matérialiser les génératrices " inférieures" du sillage de l’hélice.
Le coef de force Cfy qui s’applique à l’hélice donne une idée de la déviation du débit qui traverse l’hélice . ( NACA report n° 597 )
En bleu, le sillage est aligné sur l’axe de l’hélice ( forte puissance et faible vitesse)
En rouge , le sillage est aligné sur la vitesse .( faible puissance et grande vitesse ).
Devant probablement se situer entre ces deux limites , le souffle, hélicoidal devrait encore baigner un peu de surface de dérive et permettre d’ équilibrer pratiquement la traction dissymétrique.
Merci Robur pour ce dessin. Après maintes réflexions, je suis aussi convaincu qu'en vol dos, avec de l'incidence, le souffle hélicoïdal "tape" sur une plus petite partie de la dérive qu'en vol ventre. Dans le cas de ma dernière expé, la Vi était de 85 à 70 Mph plein pot en montée pour une vitesse de décrochage (ventre et dos ) d'environ 64 Mph. J'estime donc l'incidence pour les deux cas (ventre et dos) comprise entre 10 et 15 ° (cohérente avec ton dessin). Donc, pour moi, en vol ventre la dérive est soumise en totalité au souffle hélicoïdal auquel se rajoute la traction dissymétrique des pales. Il en résulte un dérapage franc à droite. Résultat en vol ventre en montée plein pot: deux billes à droite à 80/85 Mph et une de plus à 70 Mph, certainement la conséquence de l'augmentation de le traction dissymétrique avec l'augmentaton de l'incidence
En vol dos, avec une "incidence symétrique", seulement une petite bille à droite à 85 et à 70 Mph. Cette différence ne peut venir de l'absence totale du souffle hélicoïdal sur la dérive, car en cette absence, la traction dissymétrique devrait entraîner la bille vers la gauche et il n'en est rien vu que je constate une "petite bille" à droite . Je pense donc que le traction dissymétrique des pales contre en grande partie l'effet du souffle hélicoïdal (minimisé en vol dos avec de l'incidence).
J'entends certains qui s'alarmeront du mauvais réglage de mes billes, Pfttt...
Vu que je n'ai pas été vraiment convaincu par l'expé en dérapage de Gilles et que mon expé montre que la traction dissymétrique des pales n'est pas énorme (ce qui est cohérent avec l'expé dérapage non convaincante) je maintiens que si les pilotes de ce forum ignorent ce "P factor" ce n'est pas grave. Ce "P factor" tient plus, à mon avis, de la littérature que d'un effet dangereux. En revanche, il me semble important de savoir que de part le couple gyroscopique, de part le souffle hélicoïdal, de part le couple de renversement (et pour une toute petite part de part la traction dissymétrique des pales) votre avion train classique aura une tendance à embarquer du côté de la pale montante au décollage. Pour un train tricycle, le souffle hélicoïdal et le couple de renversement auront le même effet.
Bee Gee a écrit:...Pour ma part je ne suis pas très convaincu du dernier schéma de l'ami Robur, la portance génère une déformation du champ aérodynamique, les chtites molécules d'air vont en ligne droite dans leur espace qui est courbe, elles ne vont pas en ligne droite pour l'observateur !très loin s'en faut !
Bee Gee a écrit:Pour ma part je ne suis pas très convaincu du dernier schéma de l'ami Robur, la portance génère une déformation du champ aérodynamique, les chtites molécules d'air vont en ligne droite dans leur espace qui est courbe, elles ne vont pas en ligne droite pour l'observateur !très loin s'en faut !
Richard78 a écrit:C’est le dessin d’un Bell P 63 Kingcobra.
Richard78 a écrit:...Bon, ça fait pas avancer plus le schmilblick
Retourner vers En l'air, autour de ce qui vole
Utilisateurs parcourant ce forum: Google [Bot] et 236 invités