Je suis marin (marine nationale), voileux et pilote privé.
J'ai passé des heures et des heures à zieuter la mer jolie pour trouver toutes sortes de choses (bateaux, OFNI, corps, etc). J'ai travaillé au CROSS med de nombreuses années au hasard de mes affectations.
Des pilotes, des veliplanchistes, des kites-surfeurs et des marins à l'eau cela a été mon quotidien durant ces années.
Une chose est sûre: un gars tout seul (ou même à deux) avec juste un gilet de sauvetage à l'eau il y a très peu de chance de le retrouver si la mer est formée. (et c'est souvent le cas lors des accidents ...) Et quand je dis peu de chance c'est vraiment pour être gentil. Même sur un voilier si on a un homme à la mer et si on le perd des yeux il y peu de chance de le retrouver par la suite.
Malgré les moyens mise en œuvre (helico et F50m avec camera thermique) de jour il est très difficile de voir un mec à l'eau.
Bien souvent c'est à la nuit tombé avec la température qui baisse que les caméras thermiques gagnent en efficacité (un coprs chaud sihne mieux quand il fait froid) et permettent de voir quelqu'un. J'ai un nbre certain de témoignages de personnes tombées à l'eau qui ont vu a plusieurs reprise passer l'helico ou l'avion sans être perçu par celui ci et qui on pu être détecter de nuit.
Donc premier enseignement ne pas désespérer si au premier passage on n'est pas repéré. L'aéronef prend des routes différentes pour avoir des lumières différentes et cela peut être bon au passage suivant.
Ensuite les pilotes et leurs observateurs volent avec des JVN (lunettes à amplification lumineuse). De nuit la moindre lueur est visible de très très loin avec les JVN (une ampoule de qq watts peut se voir à plus de 10 nq avec les JVN)
Donc prévoir avec soi
- feu à main ==> peut être problématique d'avoir de la pyrotechnie dans un avion -- surtout en aéroclub
- lumières flash de secours ==> facile (l'accu dure des années)
- fluorescéine ==> facile voir a décathlon ou amazon ils en ont ==> dure quelques heures en mer
- radio portable étanche ==> facile mais faut gérer les accus
- balise elt ==> en peu plus chère mais mega efficace
- baton cyalume ==> pas lourd non plus et ca peut sauver et il n'y a pas de pyrotechnie dedans et cela ne coûte pas chère...remplace la lampe flash dans la marine.
- miroir
Si vous avez tout cela vous serez retrouvé. Beaucoup de choses existent sans avoir à gérer des révisions ou des recharges d'accus
A faire un choix simple et efficace: fluo + cyalume ==> c'est une base qui déjà vous sauvera la vie si vous êtes à la baille et que l'on peu garder quelques années sans s'en servir dans son sac pilote. C'est pas lourd et ça ne prend pas de place. et pas trop chère. Mais faut que les secours ait été déclenché par une ALERFA-DETRESFA, etc . S'il n'y a personne à vous rechercher c'est pas très utile.
La balise ELT c'est la rolls, avec homing c'est encore mieux ; le GROS plus permet de déclencher les secours et de géolocaliser...
Pour la vhf faut prendre une marine c'est mieux. Permet aussi de déclencher les secours.
La fluorescéine se voit très bien de jour je vous le garantie et l'effet peut durer une paire d'heure
Mais je me répète un simple gilet....on prend beaucoup de risque.
Pour le miroir cela peut aussi marché si on n'a pas le reste .
Mais une mer formée avec des creux de 5 à 7 mètres même avec la brassière on est un peu en mode sous marins mais la fluoresceine fonctionne encore...
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Combien de véliplanchistes sont disparus en mer vers Sète par mistral et tramontane (vent de terre). Les familles les voyaient s'écarter vers le large et le temps que l'hélico arrive avec juste un gilet il était impossible de les retrouver...
Après il faut résister à l'hypothermie mais cela est un autre sujet...et sortir de l'avion
En cas de déclenchement d'un SAR en mer le CROSS met en œuvre un HLO et un F50M avec des relèves toutes les 2 heures pour le HLO et 5ou 6 heures pour les avions. En général les recherches commence en milieu de journée et dure toute la nuit. Le lendemain matin il y encore des recherches sur 2 ou 3 heures. Ensuite suivant la situation, la température de l'eau et l’équipement du baigneur le préfet maritime et lui seul peut décider de continuer ou de suspendre les recherches...