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hijacker a écrit:Peut être liée à un incident traumatisant dans sa jeunesse...
JAimeLesAvions a écrit:En France on enseigne une formule magique avec un nom qui fait peur, le kVE. Comme si c'était une vérité de la nature, on enseigne comment le calculer précisément. Le pauvre élève pilote est donc sommé de calculer pendant sa finale son angle au vent, le cosinus du dit angle, le produit dudit cosinus avec la force du vent ou de la rafale et ensuite chaque club a sa formule, de préférence la plus compliquée possible.
Le résultat est que notre pilote perdu dans tout ça va majorer énormément de peur d'insulter le dieu kVE.
Que dit le manuel de vol du 172?
For a short field landing in smooth air conditions, approach at 61 KIAS with FULL flaps using enough power to control the glide path. Slightly higher approach speeds should be used in turbulent air conditions.
Slighlty ça veut dire légèrement. Il faut légèrement majorer la vitesse d'approche en air turbulent.
Pour un atterrissage normal le manuel ne donne pas de consigne de majoration de vitesse, il dit juste que le choix de la configuration et vitesse d'approche la plus confortable se fait par le pilote dans les limitation de la machine.
Ce kVE uniforme quel que soit l'avion est à mon avis une des cause des ces rebonds. Le choix de la vitesse d'approche dépend de l'avion. Sur un avion placide et facile comme le 172, il n'y a pas besoin de majorer la vitesse d'approche par une formule magique. Pas moins de 60kt, pas plus de 65kt et s'il y a besoin de plus c'est que le vent est très fort et donc ça concerne un pilote expérimenté qui devrait savoir ce qu'il fait. Mais ces accidents de rebonds n'ont presque jamais lieu par vent fort .
L'autre point est qu'il faut à mon avis contrôler l'arrondi au moteur, pas couper la puissance d'un coup au passage du seuil, ce qui déstabilise. Il faut réduire progressivement à partir du passage du seuil pour rester sur le plan et arriver à tout réduit au toucher. C'est la méthode la plus facile pour faire un atterrissage précis à mon avis. Certains instructeurs enseignent de réduire brusquement au passage du seuil, ce qui permet de faire un atterrissage court, mais en petit avion, ce n'est presque jamais nécessaire de faire un atterrissage court.
Bee Gee a écrit:hijacker a écrit:Peut être liée à un incident traumatisant dans sa jeunesse...
Oui, et pas un seul, j'ai vu des gens se tuer devant moi, ça te suffit ? retour 1er degré ...
JAimeLesAvions a écrit:En France on enseigne une formule magique avec un nom qui fait peur, le kVE. Comme si c'était une vérité de la nature, on enseigne comment le calculer précisément. Le pauvre élève pilote est donc sommé de calculer pendant sa finale son angle au vent, le cosinus du dit angle, le produit dudit cosinus avec la force du vent ou de la rafale et ensuite chaque club a sa formule, de préférence la plus compliquée possible.
Le résultat est que notre pilote perdu dans tout ça va majorer énormément de peur d'insulter le dieu kVE.
Que dit le manuel de vol du 172?
For a short field landing in smooth air conditions, approach at 61 KIAS with FULL flaps using enough power to control the glide path. Slightly higher approach speeds should be used in turbulent air conditions.
Slighlty ça veut dire légèrement. Il faut légèrement majorer la vitesse d'approche en air turbulent.
Pour un atterrissage normal le manuel ne donne pas de consigne de majoration de vitesse, il dit juste que le choix de la configuration et vitesse d'approche la plus confortable se fait par le pilote dans les limitation de la machine.
Ce kVE uniforme quel que soit l'avion est à mon avis une des cause des ces rebonds. Le choix de la vitesse d'approche dépend de l'avion. Sur un avion placide et facile comme le 172, il n'y a pas besoin de majorer la vitesse d'approche par une formule magique. Pas moins de 60kt, pas plus de 65kt et s'il y a besoin de plus c'est que le vent est très fort et donc ça concerne un pilote expérimenté qui devrait savoir ce qu'il fait. Mais ces accidents de rebonds n'ont presque jamais lieu par vent fort .
L'autre point est qu'il faut à mon avis contrôler l'arrondi au moteur, pas couper la puissance d'un coup au passage du seuil, ce qui déstabilise. Il faut réduire progressivement à partir du passage du seuil pour rester sur le plan et arriver à tout réduit au toucher. C'est la méthode la plus facile pour faire un atterrissage précis à mon avis. Certains instructeurs enseignent de réduire brusquement au passage du seuil, ce qui permet de faire un atterrissage court, mais en petit avion, ce n'est presque jamais nécessaire de faire un atterrissage court.
gma a écrit:Cap11 a écrit:comment voulez vous savoir piloter en volant moins de 12 heures par an en moyenne ??
Non !... Les 12 heures / an, c'est le minimum pour ceux qui savent déjà piloter...
Hervé a écrit:Merci pour l'explication, mais qu'est-ce qui provoque le 1er rebond ?ROMARIM a écrit:Après le 1er rebond
Splitcat a écrit:D'ailleurs je suis curieux de savoir vos recommandations pour un atterissage par fort vent de face.
Récemment j'ai eu 25-40 (déjà raconté je crois).
J'ai opté finalement pour 150 en finale, 140 en courte, ce qui donne en cas de perte de rafale 110km/h soit environ 1.1 Vs. C'est peu, ou bien faut-il considérer qu'on ne perd pas instantanément sa rafale et que le cas échéant on peut toujours être réactif?
Haflinger a écrit:gma a écrit:Cap11 a écrit:comment voulez vous savoir piloter en volant moins de 12 heures par an en moyenne ??
Non !... Les 12 heures / an, c'est le minimum pour ceux qui savent déjà piloter...
non, le minimum c'est 12 h tous les 2 ans
Bee Gee a écrit:...pas assez de pilotes triment correctement leur avion en approche finale, il savent très bien le faire en croisière, nettement moins bien en approche. Le trim est la mémoire de vitesse si l'avion est stable en incidence, (et il doit l'être !).
Bee Gee a écrit:Il ne faut pas obnubiler les élèves sur de calculs inutiles, et le former davantage au bon sens et au sens de l'analyse. Mieux vaut corriger au pif dans le bon sens, que faire un calcul précis appliqué à l'envers
Bee Gee a écrit:j'ai pris une leçon le jour où j'ai vu le champion du monde de voltige à mon époque faire devant nous 2 remises de gaz après son programme libre. A sa place je me serai posé quand même à la première car c'était "jouable", ... mais c'est lui qui avait raison. C'est là toute la différence entre un très bon pilote et le reste des guenilles.
Delépine a écrit:Voilà, on a la recette pour être un grand pilote : deux remises de gaz. Je suis donc grand pilote depuis la première fois où breveté depuis très peu j'ai décollé pour des tours de piste par une brume où il ne fallait pas être net pour décoller.
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