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robur a écrit:.
Placé à incidence nulle, un profil " très mince" constitué par un arc de cercle ayant une flèche de 15 % , génère un Cz de 0.64.
L’incidence de Cz nul est fortement négative.
( source MOOC Supaero ) .
Cet exemple devrait, peut être , faire réfléchir ceux qui imaginent une aile créant la portance à l’aide de la troisième loi de Newton, en précipitant massivement l’air vers le sol…
Haflinger a écrit:...gma a écrit:Il n'y a qu'une référence...
L'incidence, c'est l'angle formé par la corde du profil avec la direction des vitesses. Il n'y a donc qu'une seule référence : La direction des vitesses (résultante).
D'ailleurs, la base du trièdre aérodynamique est cette direction des vitesses, elle porte l'axe "X"...
la corde du profil ? je suppose que tu parles de l'angle du profil au vent relatif "a l'infini" qui est la somme de l'incidence reelle vue par le profil et de l'incidence induite ?
pour l'angle "a l'infini" heureusement dans la pratique on n'est pas oblige de remonter aussi loin, avec une planete ronde ca poserait des problemes geometriques
mais dans le cas de l'avion c'est quoi l'incidence ?
Tontonlyco a écrit:Comme l'a dit Gilles on choisit arbitrairement, mais logiquement il faudrait déterminer la partie de l'aile concourant le plus à la portance et choisir sa corde moyenne.
robur a écrit:.
Placé à incidence nulle, un profil " très mince" constitué par un arc de cercle ayant une flèche de 15 % , génère un Cz de 0.64.
L’incidence de Cz nul est fortement négative.
( source MOOC Supaero ) .
Cet exemple devrait, peut être , faire réfléchir ceux qui imaginent une aile créant la portance à l’aide de la troisième loi de Newton, en précipitant massivement l’air vers le sol…
gma a écrit:Haflinger a écrit:Tontonlyco a écrit:La portance sera globalement déterminée par l' incidence de l'aile, le fuselage de l'avion même s'il y participe est négligeable
D' ailleurs pour un plan mobile telle la gouverne de profondeur c'est son incidence propre qui est impliquée
donc si l'aile est mobile par rapport au "fuselage" il vaut mieux prendre en compte l'incidence de l'aile plutot que celle du fuselage, OK
mais la question etait : pourquoi la corde moyenne ?
Sinon, pourquoi la corde moyenne ?... Ben parce que incidence moyenne (le vrillage s'il y a), de la corde moyenne (si on suppose que la loi du vrillage lui donne cette importance), expression aussi de la surface de l'aile équivalente (et de forme rectangulaire)... Bref !... La grande simplification de l'esprit pour pouvoir quantifier un truc presque réelle.
gma a écrit:"l'infini amont" d'une aile de Mirage IV qui déboule à Mach 2 se situe à peu près à 1,5 km devant lui...
gma a écrit:La direction des vitesses c'est effectivement un peu hard au voisinage du profil, vu que les molécules sont perturbées, on se réfère donc a une direction des vitesses un peu plus éloignée en amont... Cela se nomme "l'infini amont"...
gma a écrit:Tandis que "l'infini amont" d'une aile de Mirage IV qui déboule à Mach 2 se situe à peu près à 1,5 km devant lui...
gma a écrit:Et la planète serait ronde, carrée, triangulaire ou hexagonale que ça ne changerait rien du tout !... Pourvu qu'il y ait une masse d'air dans laquelle circuler.
Gilles131 a écrit:gma a écrit:Si on évoque l'incidence de l'avion complet (et pas celle de son aile)(....) l'axe mesuré est celui longitudinal de l'avion (axe X' du trièdre lié à l'avion).
Autrement dit, la référence de mesure de l'incidence est ce que l'on a décidé de prendre comme référence pour mesurer l'incidence : on est d'accord...
Gilles131 a écrit:...
Le choix de la référence a peu d'importance, il suffit de la connaitre et de pouvoir la déterminer aisément sur la maquette de soufflerie avec laquelle nous allons tracer les courbes aérodynamiques Cz(α), Cz(Cx), Cz(Cm), etc.
Gilles131 a écrit:Pour un profil, la corde s'impose: elle a un sens physique (le "plan" d'une section de voilure construite sur ce profil) et on la détermine précisément par les points de tangence les plus éloignés au bord d'attaque et bord de fuite.
L'incidence est, par définition, l'angle, mesuré dans le plan du profil, entre cette référence et le vecteur vitesse à l'infini amont (c'est-à-dire suffisamment loin devant pour que les lignes de courant n'aient pas commencé à dévier pour contourner le profil - Splitdog, si tu nous lit ).
Pour une voilure complète, de profils, épaisseurs, et calages variables selon l'envergure, la référence précédente n'a plus de sens. On choisit donc la corde d'un profil donné comme référence d'incidence voilure. Il est assez logique de choisir la corde du profil d'emplanture car c'est la plus facile à repérer, sur le fuselage comme sur chaque demi-voilure. Mais on pourrait aussi bien utiliser la corde d'un profil particulier (par exemple, à une cassure de bord d'attaque ou bien de dièdre...) Ou encore la corde moyenne aérodynamique de la voilure, notion plus théorique, mais pourquoi pas?
Pour un avion complet, il est plus facile de prendre une référence aisément repérable sur le fuselage: ce peut être le plan du plancher cabine, le rail de verrière, un longeron particulier de sa structure, etc. On le baptise en général RHF, référence horizontale fuselage. Mais elle est tout aussi arbitraire.
Passer d'une référence à l'autre ne fait que décaler l'origine des courbes, mais ne change en rien le comportement de l'avion, et permet tout autant la détermination des incidences caractéristiques utilisées dans le pilotage comme dans les perfos.
Haflinger a écrit:gma a écrit:
Sinon, pourquoi la corde moyenne ?... Ben parce que incidence moyenne (le vrillage s'il y a), de la corde moyenne (si on suppose que la loi du vrillage lui donne cette importance), expression aussi de la surface de l'aile équivalente (et de forme rectangulaire)... Bref !... La grande simplification de l'esprit pour pouvoir quantifier un truc presque réelle.
ouaip. en fait c'est juste une histoire de "gout"
gma a écrit:Et ce petit détail de l'avion fait que, encore de nos jours, on confond "trièdre de l'avion (celui dont l'axe Z est porté par le poids)" et "trièdre aérodynamique (celui dont l'axe X est porté par la direction des vitesses)"...
Mais toutes les machines volantes n'ont pas une voilure fixée au fuselage...
Prenons un exemple !
L'autogire... Vous connaissez... Ce petit truc dont le gars pilote un rotor (disque) complet... Et qui peut voler comme un avion ne sait pas le faire... Verticalement !
Donc réfléchissez et dites moi :
Pour un autogire volant en autorotation verticale (descente verticale sans moteur)... Quel est la valeur du "Cz" du rotor (son aile à lui) ?... Puis quel est la valeur du "CX" de ce même rotor ?
Haflinger a écrit:gma a écrit:Et ce petit détail de l'avion fait que, encore de nos jours, on confond "trièdre de l'avion (celui dont l'axe Z est porté par le poids)" et "trièdre aérodynamique (celui dont l'axe X est porté par la direction des vitesses)"...
Mais toutes les machines volantes n'ont pas une voilure fixée au fuselage...
Prenons un exemple !
L'autogire... Vous connaissez... Ce petit truc dont le gars pilote un rotor (disque) complet... Et qui peut voler comme un avion ne sait pas le faire... Verticalement !
Donc réfléchissez et dites moi :
Pour un autogire volant en autorotation verticale (descente verticale sans moteur)... Quel est la valeur du "Cz" du rotor (son aile à lui) ?... Puis quel est la valeur du "CX" de ce même rotor ?
on est un con, ou bien il est mal informe
un autogire qui vole, ou plutot qui tombe en autorotation verticale,
oui selon moi avec une finesse de zero on ne vole pas on tombe !
donc telle l'eolienne ou le parpaing qu'on lache du haut d'une tour HLM, le rotor ne produit pas de Cz mais uniquement du Cx en autorotation verticale,
ce qui n'empeche que le Cx et la force qui en decoule equilibre le poids comme il se doit, ni plus ni moins,
ce qui est un abus car le rotor n'est pas une aile, les pales oui, et en autorotation verticale les pales produisent du Cz et du Cx de facon "ordinaire"
sinon dans le domaine des aeronefs qui n'ont pas la voilure principale fixe au fuselage, on peut citer les controlwings, les pous et les pendulaires par exemple
gma a écrit:Ce qui est surtout important, c'est qu'une force de traînée peut générer de la portance (force opposée au poids...), Preuve que le Cz n'est donc pas "LE" coefficient de portance comme on le nomme ci souvent en aviation (le cas de l'autogire montrant que, pour le coup, c'est le Cx le coef de portance).
Haflinger a écrit:gma a écrit:Ce qui est surtout important, c'est qu'une force de traînée peut générer de la portance (force opposée au poids...), Preuve que le Cz n'est donc pas "LE" coefficient de portance comme on le nomme ci souvent en aviation (le cas de l'autogire montrant que, pour le coup, c'est le Cx le coef de portance).
non, on parlerait plutot de sustentation
inutile de parler de giro, un simple planeur voit sa sustentation equibrer son poids, la force qui le sustente est la force aerodynamique totale,
force que l'on decompose en "portance" et "trainee", normale et parralele au flux
gma a écrit:Oui, la "sustentation" est la force aérodynamique totale... Elle n'équilibre donc pas le poids puisque, par définition, c'est la "portance" qui rempli ce rôle.
gma a écrit:Le seul cas, en aviation, ou la sustentation s'oppose au poids, c'est lorsque la machine est en vrille.
Larousse a écrit:sustentation :
Composante verticale de la résultante des forces aérodynamiques s'exerçant sur un avion ou un hélicoptère et grâce à laquelle l'appareil se maintient en l'air.
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