Nous sommes ravis de vous accueillir sur le forum des pilotes privés.
Vous êtes sur un forum de discussions public, permettant aux pilotes privés, mais aussi à tous les passionnés des choses de l'air, d"échanger leurs idées, leurs expériences, leurs questions.
S'il s'agit de votre premier accès à ce site et que vous n'avez pas créé de pseudonyme, votre accès est restreint. Vous devez obligatoirement vous enregistrer avant de pouvoir accéder à la totalité des rubriques, et apporter vos contributions. L'enregistrement ne prend que quelques secondes.
Pour cela, cliquez sur l'option "M'enregistrer " dans le menu à droite ci-dessus.
Si vous possédez déjà un identifiant, indiquez-le dans la zone de saisie ci-dessous.
Nous vous remercions pour votre compréhension, et vous souhaitons de passer de bons moments sur le Forum des Pilotes Privés.
Les Administrateurs
Richard78 a écrit:Comment expliquer la survenue brutale de résonance sur un appareil en usage standard, la répartition de la masse aurait-elle une incidence ?
Manu a écrit:Richard78 a écrit:Comment expliquer la survenue brutale de résonance sur un appareil en usage standard, la répartition de la masse aurait-elle une incidence ?
Pas la répartition mais la masse elle même. De mémoire, la fréquence de résonance se calcule par la formule racine carré (k/m) avec k la raideur de la liaison et m la masse.
Les premiers problèmes ont été découverts pendant la guerre du Vietnam, au moment où on commençait à utiliser massivement les hélicos. Les hélicos se mettaient à vibrer quand les soldats en descendaient, rotor en marche. La variation de masse amenait la fréquence de résonance au niveau de celle du rotor.
Dans ce cas là, il faut faire varier l'autre paramètre, la raideur de la liaison au sol. A part redécoller en urgence, y'a pas des masses d'autre solution.
Manu
Gilles131 a écrit:Splitcat a écrit:Quelqu'un m'explique s'il lui plait pourquoi du flutter arrive sur un aileron non équilibré, quelle différence avec le flutter normal, et comment l'équilibrage résout le pb ?
Le flutter (le flottement, ou la flutte en bon français) est une affaire complexe qui ne se résout pas à la règle à calcul ou par des discussions de comptoir.
Les constructeurs bien équipés en moyens de calcul utilisent des modélisations par éléments finis à plusieurs dizaines de milliers (probablement plusieurs centaines aujourd'hui) de degrés de libertés.
Y sont modélisés, point par point, les masses et élasticités de toute la structure, et, pavé par pavé, toutes les surfaces aérodynamiques.
Ceci permet de calculer les modes propres de vibration de la cellule, et l'évolution de leur fréquence avec la vitesse. Typiquement, les modes symétriques (flexion voilure 2 noeuds, 4 noeuds...), les modes antisymétriques (flexion voilure anti, torsion fuselage), les modes de torsion voilure, etc...
Ces modes sont ensuite confirmés, et les modèles recalés, par des essais de vibration au sol où l'avion est sur des supports élastiques à très basse fréquence, pour ne pas interférer avec les fréquences mesurées. On fait vibrer l'ensemble à des fréquences variables et on mesure point par point les déformations de la structure.
Les derniers essais ont lieu en vol, où l'on excite la structure à des vitesses croissantes en examinant sa réponse comparée à la modélisation, pour ouvrir progressivement le domaine de vol.
Le flottement apparait quand certaines vitesses amènent un croisement des fréquences: deux modes ayant la même fréquence peuvent échanger de l'énergie et faire diverger l'un des deux, jusqu'au flottent explosif.
C'est comme la balançoire: si on pousse au bon moment et à la fréquence du balancement, son amplitude augmente perpétuellement.
Il n'y a pas de "flutter normal" proprement dit, le flutter d'ailerons est juste un des cas possibles, et il peut être lié à plusieurs causes.
Un cas classique est le couplage flexion symétrique-torsion:
Avec un aileron non équilibré, un mouvement vers le haut du profil (turbulence créant de la flexion vers le haut) entraine par inertie un abaissement de l'aileron.
Ce qui entraine une déformation en torsion de la voilure (le profil devient piqueur)
La portance du profil diminue: il redescend, et par inertie l'aileron se braque maintenant vers le haut, avec l'effet inverse: accroissement d'incidence, remontée du profil... le mouvement est entretenu, voire amplifié.
Voici un bel exemple de flutter d'aileron par couplage flexion antisymétrique-torsion, amorti par la diminution de la vitesse:
Des paramètres favorables à la flutte sont la faible raideur en flexion ou torsion, l'élasticité et le jeu des commandes, le non-équilibrage des gouvernes, une vitesse élevée...
Gilles131 a écrit:Encore un sujet intéressant transformé en pugilat fétide par notre troll habituel.
C'est pénible, très pénible.
charlie* a écrit:Cela fait bien longtemps que l'on a compris qu'il s'agissait d'un Troll. Donc l'agresser ne sert à rien. Le meilleur moyen ne peut être que le silence du clavier face aux posts de ce participant.
Haflinger a écrit:c'est un fake, on ne le voit pas se crasher
ha les meetings aeriens d'antan ou on allait pour voir tomber les avion, c'etait mieux avant
popele3 a écrit:Les vieux chevaux incurables qui bottent et qui mordent, on les pique.
C'est parfois difficile, mais c'est la meilleure décision et tout le monde se sent mieux après.
Admin' please...
Retourner vers Bonnes lectures
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 121 invités