[vidéo] "Is there an instructor on board"/Arrivée VFR Vegas

[flyjodel]

Le contrôleur de l'approche de LAS n'est vraiment pas clair dans ses messages. Non pas qu'il ne sont pas compréhensibles, mais il mélange un peu tout en essayant de faire vite, on y perd souvent plus de temps qu'en parlant tranquillement, distinctivement, et surtout en énonçant des phrases correctes ne comprenant pas une question et une clairance dans le même message, sans même un petit blanc entre les deux (fly heading 350 say heading qui se dit "flyding ifaïzo saadin").
La prochaine fois demande lui s'il y a un instructeur dans la tour pour lui apprendre à être clair et puis déroute-toi sur Henderson, c'est plus sûr

Je ne sais pas si c'est habituel, mais j'ai aussi vécu un cas avec l'approche de Las Vegas où un pilote à l'accent espagnol s'était fait renvoyer de l'espace contrôlé juste parce qu'il avait fait répéter deux fois un truc pas clair non plus (pour moi en tout cas). Peut-être un moyen de garder une réputation locale ?
chouette video, merci de l'avoir partagée.

[jppilote13]

ADMIRATIF!!!!!!

J'ai vu les nombreuses videos que tu as passées sur ce forum et je suis d'autant plus admiratif que j'ai essayé moi même de voler aux US plusieurs fois. Ce n'est pas de la tarte uniquement à cause des accents, des mots écourtés, d'un débit souvent plus rapide que la vitesse de connexion de mes neurones, bref je n'ai pas encore réussi à me faire lâcher. J'en suis même au point où je ne suis pas loin de baisser les bras. 2 ou 3 fois, j'ai entendu le "have you an instructeur in board?" et à chaque fois le FI qui était assis à ma droite reprenait la radio. On dirait qu'ils ont peur de se faire taper dessus.
Faut dire qu'après 12 ans d'anglais dans le système éducation nat. français et à l'âge de 67 ans se mettre à ce niveau devient un peu hard.
Mais encore bravo et j'ai bien aimé le "un gros navion?" ....

[aerospatial]

Moi qui flippe pour mon vol en Italie avec le niveau 4 à l'exam, les US j'oublie.
Je trouve aussi que tu t'en ais bien sorti pour un Frenchy, et surtout merci d'avoir partagé, ça permet de se situer.

[matmax61]

- ... 2 crans et on va chercher le plan.

- Le plan de quoi ?  



Un grand merci pour cette video très instructive qui nous fait partager ces moments intenses et bravo pour ton sang froid.

[Vincent Bazillio]

La prochaine fois demande lui s'il y a uninstructeur dans la tour pour lui apprendre à être clair et puisdéroute-toi sur Henderson, c'est plus sûr

Je n'avais pas assez d'aplomb pour lui renvoyer la balle de telle sorte Et bien sûr, j'avais préparé deux déroutements au cas où KLAS - McCarran me serait vu refusé : Henderson (utilisé en lors de mon voyage en juin dernier) et ma préférence vers North Las Vegas.

Je ne sais pas sic'est habituel, mais j'ai aussi vécu un cas avec l'approche de LasVegas où un pilote à l'accent espagnol s'était fait renvoyer del'espace contrôlé juste parce qu'il avait fait répéter deux fois untruc pas clair non plus (pour moi en tout cas). Peut-être un moyen degarder une réputation locale

C'est arrivée à des amis à moi en Cessna et en VFR en début de cette année, pour cause de trafic. Déroutement vers North Las Vegas.

- ... 2 crans et on va chercher le plan.

- Le plan de quoi ?

Je ne l'ai même pas entendu en direct ! C'est uniquement en repassant la bande que j'ai entendu la remarque de ma fille qui m'a bien fait rire. Heureusement d'ailleurs, mais cela montre le pouvoir de concentration dans ces phases critiques, le cerveau élimine l'inutile.

[Léonard]

La phraséo US ne pose pas de problème sur des camions en IFR sur airways ou en approches.

Pour avoir pratiqué une cinquantaine d'approches IR à So.Cal (South Californie) autour de LA (Chino, Bracket, Riverside, Van Nuys etc .. ) et une trentaine d'heures de vol, j'ai pu constater un curieux mélange de trafic entre IFR et VFR sur les fréquences avec pour règle que chacun veille à sa séparation (En MTO Cavok, 360 jours en Californie). Cela m'a permis de voir une immat grandeur nature en approche VOR à Bracket sur un avion en tour de piste.

Ce qui conduisait à de nombreux changements dans les clairances. Compte tenu du traffic dans cette zone, les messages sont secs, rapides et mélangent allègrement les différentes instructions et les questions dont ils exigent une réponse immédiate.

Bref, pour un français même très affûté en anglais, je ne lui recommande pas d'aller voler dans cette zone au risque d'être dégouté ... sauf à voler avec .. un instructeur aboard. De plus en Californie, il y'a beaucoup d'écoles de pilotage où viennent de nombreux étrangers de tous horizons. Les contrôleurs n'en ont rien à foutre si vous êtes français, mexicanos ou coréens.

Pour vous faire la main, vous pouvez faire un Rouen / Edimbourg (en VFR). Les base US du Nord est de Londres à traverser sont assez représentatives de la phraseo Yankee, l'importance du trafic en moins.

Même si Vincent s'en sort remarquablement bien, l'intensité du traffic n'est pas conséquente.

Enfin, il existe sur les dernières boites de mélange (GMA 347, PS 8000B) des fonctions "repeat" qui permettent de réécouter le dernier message rapidement. Je n'ai jamais essayé, si quelqu'un peut en dire plus.

Léo

[Vincent Bazillio]

Merci encore une fois à tous pour vos retours sur cet expérience, et je rassure ceux qui ne le saurait pas, mais il y existe une petite dizaines d'autres vidéo où c'est le panard complet avec plein de radio et d'intégration de folies (sans parler des paysages, mais ce n'est presque plus aéro).

Bref, pour un français même très affûté en anglais, je ne lui recommande pas d'aller voler dans cette zone au risque d'être dégouté ... sauf à voler avec .. un instructeur aboard. De plus en Californie, il y'a beaucoup d'écoles de pilotage où viennent de nombreux étrangers de tous horizons. Les contrôleurs n'en ont rien à foutre si vous êtes français, mexicanos ou coréens.

Pour vous faire la main, vous pouvez faire un Rouen / Edimbourg (en VFR). Les base US du Nord est de Londres à traverser sont assez représentatives de la phraseo Yankee, l'importance du trafic en moins.

Et moi, je recommande tout le contraire. Hum... et après le Rouen / Edimbourg ? L'expérience d'un SOCAL ou NORCAL est inestimable (regardez mon expérience initiale d'un pilotaillon élevé en aéroclub sans ambition d'ATPL et autres... regardez les trajets de FarWest'08 et FarWest'09). Si on peut y aller, il faut ! Avec un instructeur pour les premières heures et avec un copilote un peu plus aguerri pour les heures suivantes à la rigueur, mais il faut arrêter de se faire peur ! Sur les 10 pilotes que j'ai accompagné (ou l'inverse seulement 1 ou 2 ce sont sentis très très limites. Les autres ont trouvé génial (forcément) et s'en sont sortie comme des chefs. Et si on avait continué à leur dire : "Mais non, pour vous ce sera Rouen Edimbourg..." il y seraient encore car ils me disaient : "mais non, moi j'y arriverais jamais, zetes fou ? Volez aux US dans des classes Bravo et se poser à Oakland, Vegas, San Diego, les verticales de Los Angeles, Vancouver, Seattle... c'est vachement trop dur, pas pour mon niveau". 90% des pilotes que je croise réagissent comme ça.

Pour mon premier voyage aux US en Septembre 2008, je ne savais pas où je mettais les pieds. Cela a été difficile pour certains d'entres-nous, mais il faut arrêter d'avoir les chocottes ! L'expérience est incroyable et c'est un excellent challenge ! On en revient... pas. C'est ainsi que quelques mois après, en juin 2009, nous y sommes retournés en motivant d'autres pilotes sans leur faire peur, mais en leur proposant l'instructeur pour s'acclimater, puis les combinaisons d'équipages (expérimentés/débutants). Ca a donné FarWest'09.

Je pense qu'il y a vraiment trop de pilotes capables qui se disent que ce n'est pas possible. Et bien si. En plus, c'est moins cher.

Ensuite, il y a eut FarWest'09v2 où j'y suis retournée en totale autonomie. Là, c'est une autre paire de manche. Car en plus de la radio, sur laquelle nous nous focalisons, il y a aussi toute la préparation de vo VFR qui est une sacrée partie de plaisir.

Enfin, je connais d'autres pilotes qui y sont allés et qui ont adapté leur trajet en évitant les grosses concentrations (North Las Vegas pour Vegas par exemple) et en filant de terrains UNICOM en terrain UNICOM. Les US sont donc accessibles à beaucoup... beaucoup plus d'entres-nous !

Par contre, des pilotes qui y sont allés, qui sont revenus dégoutés je n'en connais pas. Si vous pouvez, préparez-vous et foncez !!!!

Enfin, il existe sur les dernières boites de mélange (GMA 347, PS 8000B) des fonctions "repeat" qui permettent de réécouter le dernier message rapidement. Je n'ai jamais essayé, si quelqu'un peut en dire plus.

Je n'ai pas encore eut accès à de telle boite, mais me demande comment le "blanc" qui va découler du replay peut bien fonctionner. Si la fréquence est tranquille OK. Mais auquel cas, un "Please Say Again" complété d'un "unfamiliar" pour arrondir les angles est peut-être plus efficace sur une fréquence non chargée. Si la fréquence est chargée, le "blanc"  ne risque-t-il pas d'ennuyer le contrôleur au contraire qui a plein d'autres choses à faire ? J'aimerais bien tester en tout cas.

[yankeepapa]

sympa, cette vidéo. quelle douceur avec sa chérie, alors que j'imagine que ca sue a grosse goute pour éviter une connerie. chéri t'as vu le jet.
YP

[PAPATANGOCHARLIE]

Superbe cette vidéo. Tu te débrouilles vachement bien, jamais j'oserais.

j'aime bien le dialogue:

- lui: je sors 2 crans et vais chercher le plan
- elle: hein, c'est quoi...???

[Léonard]

Super, mais rien vu de compliqué dans la phraséo.

Ca dépend pour qui Au delà de mes erreurs, il y a tout de même les "Abeam" qui se transforment en "towards", les "overfly numbers", les "contact ground point one" et tout ce qui sort de la phraséo. d'un pilote français. Ce ne sont que des détails pour des pilotes habitués (d'où j'imagine le "rien vu de compliqué" un peu blasé), mais il faut se mettre à la place d'un pilote qui a appris à voler à St-Cyr. Désolé, mais moi c'est loin de ma phraséo. de base et même celle qu'on apprend dans les livres, liveatc, les discussions au bar, le FCL1.028. Il y a donc la phase d'immersion qui fait apprendre autre chose et c'est bien le but des vols que j'ai entrepris là-bas. J'aurais pu aussi rester sur des terrains en auto-info.

Rien que l'utilisation de messages avec références locales peuvent désarçonner : "report Stratosphere tower in sight" (que j'avais déjà fait en juin dernier) si on a pas préparé et avec l'accent locale perturbent rapidement.

Je ne disais rien de plus dans mon précédent message.

Je suis quasiment certain que moins de 10% des pilotes peuvent s'en sortir seul en UK sans entrainement ...
De là à s'immerger à So.Cal la bouche en coeur, je n'y crois absolument pas.

Il y'a quelques années, un reportage dans Aviasport parlait de 4 copains partis 3 semaines pour passer leur IR US dans la région de LA. Seul un est revenu avec l'exam ... à la deuxième tentative 1H avant de prendre l'avion. Le plus gros handicap : La langue, le débit, la phraséo.

Le conseil judicieux d'aller voler avec un instructeur pendant une petite semaine puis revenir et voler une quinzaine avec des pilotes locaux et enfin après un troisième voyage y aller en solo me semble être tout à fait cohérent à condition de se faire l'intégrale de John Wayne entre chaque déplacement.

Mais il ne faut pas rêver : L'anglais aéro de Vincent est déjà bien au point. Donc Rouen-Edimbourg A/R à l'occasion, des déplacements dans les anglos régulièrement aux heures de fort traffic permettent un premier contact avec l'anglais aéro autrement que dans les cassettes du CEPADUES.

Juste une dernière chose : L'anglais parlé par des anglophones reste le plus difficile à capter (des différences notoires dans les accents). Les non anglophones sont tous sur le mêmes pied d'égalité.
Léo

[pfiquet]

Quitte à passer pour un (après tout, je ne sais pas quoi), l'acoutumance à l'anglais, c'est dans la tête que ça se passe, quand je suis parti aux US pour la première fois, avec un bagage scolaire, j'ai plongé et bien qu'à bord d'un avion de la SABENA je me suis forcé à communiquer en anglais.

J'ai du passer pour un c..., mais dans ma tête, il n'y avait pas d'alternative. Je partais pour 3 mois de formation chez des gens qui ne savaient même pas qu'il y avait d'autres langues que l'americain et le mexicain.

Les trois premières semaines ont été très difficiles, mais quand je suis rentré en Belgique trois mois plus tard, je devais parfois chercher mes mots en français.

Alors, si je peux vous donner un conseil, n'ayez pas de complexes, les différents commentaires sont clairs, si l'autre sent que vous attendez qu'il fasse un effort pour vous comprendre, "forget it and go back where you come from", mais s'il vous sent en confiance, vous aurez droit à toute sa considération et à sa coopération.

[Daniel C]

J'ai passé ma licence aux USA (région de Baltimore), il y a un peu plus de 20 ans et y a volé 90 heures environ.
Mon instructeur était réticent pour me faire passer mon test en raison de mon anglais.....il n'avait pas tort.

J'avais tourné la difficulté en me signalant lors de mes navigations solo comme "student pilot".
C'est incroyable comme les contrôleurs prenaient soin de moi et je n'ai jamais eu de pb de communication sauf au test lorsque mon mon testeur m'a demandé "land on the numbers" .
Je n'ai pas compris, mais j'aurais pu deviner, qu'il voulait que je réalise un atterrissage court et que je pose l'avion sur les chiffres de la piste. Bien entendu j'ai complètement raté cet exercice .
On s'est expliqué et devant ma déception, car il était sympa, j'ai continué le test et deux ou trois jours plus tard, nous avons fait un seul tour de piste et je lui ai fait un "kiss landing on the numbers".

Cela fait 20 ans que j'ai quitté ce pays et si j'y retounais pour voler je serais probablement encore un "student pilot"