Coavionnage : partage de vols

[TThierry]

http://www.aero-covoiturage.eu
C'est un site de petites annonces de covoiturage en auto ou en avion. Gratuit, pas d'inscription requise. Une façon de partager les frais.

[Manu]

C'est limite niveau réglementaire ça, non ? Promotion, passagers potentiellement inconnus du pilote, .....

[augstin]

est-ce qu'il est preciser comment on doit les rencontrer ? Apres tout on a le droit de proclamer qu'on est pilote.

[outrereve]

C'est limite niveau réglementaire ça, non ? Promotion, passagers potentiellement inconnus du pilote, .....

Si le vol est vraiment partagé : non.. il n'y a pas de souci. Il ne faut surtout pas "vendre" en faisant du "benef"... mais faire un vrai partage du vol..

Pour ma part j'ai déjà pratiqué ce type de co-avionage, En fait ce n'est pas terrible .. je n'en ai pas une expérience formidable.

[Manu]

Il n'y a pas une notion de connaissance entre le pilote et les passagers ?

En cas d'accident, l'assurance n'aura aucun mal à faire valoir l'absence de lien entre eux si ils se sont rencontré sur le net dans le seul but de faire ce vol.

Manu

[Erwan]

Il n'y a pas une notion de connaissance entre le pilote et les passagers ?

En cas d'accident, l'assurance n'aura aucun mal à faire valoir l'absence de lien entre eux si ils se sont rencontré sur le net dans le seul but de faire ce vol.

Manu

Cette  notion de connaissance n'a rien de réglementaire. Tu es breveté, tu as le droit d'emmener des passagers sans rémunération, point.

Après les assurances c'est une autre histoire. Cela dit en ce qui concerne l'absence de lien préalable et la rencontre sur le net, 2 forumeurs qui décideraient d'aller voler ensemble après avoir échangé quelques messages ici-même seraient (sont) dans le même cas.

Le problème, c'est quand un pilote se met à faire des vols "à la demande", avec tous les risques que ça comporte (pression des passagers pour partir quand même malgré une météo pourrie par exemple)... mais après tout la pression "amicale" des passagers ça peut arriver aussi avec des gens que tu connais très bien (ou même quand tu voles à plusieurs pilotes du même club).

[TThierry]

C'est reglementaire tant que les frais sont partagés à parts égales entre tous les occupants de l'avion, pilote compris, et que le pilote fait le vol pour lui, non pour transporter des passagers.
Outrerêve, je serais intéressé par le récit de ton expérience.

[Leon Robin]

C'est reglementaire tant que les frais sont partagés à parts égales entre tous les occupants de l'avion, pilote compris, et que le pilote fait le vol pour lui, non pour transporter des passagers..................

A ma connaissance, aucun texte ne précise les modalités de partage, encore moins l'égalité des parts. Par contre, pour qu'il y ait réel partage des frais, il est nécessaire que le pilote y participe.
Comme cela a été souligné précédemment, en cas de problème, la position des assurances peut être bien plus extrême que la réglementation. Pour reprendre aussi sur une autre remarque, les pressions des passagers sont parfois difficiles à gérer, même s'il s'agit de connaissances proches, surtout non-pilotes. C'est un aspect des facteurs humains qui, même s'il est traité lors de la formation, ne s'acquiert et développe qu'avec l'expérience.

Un peu en marge de ceci, il n'était pas rare, dans les années 70 de trouver des gens qui faisaient de l'"avion stop" sur certains terrains assez fréquentés. Cela m'est arrivé un certain nombre de fois d'embarquer ainsi un ou deux passagers imprévus mais, de même qu'en prenant un auto-stoppeur, il ne m'est alors jamais venu à l'idée de leur demander une participation. Après tout, je faisais le vol de toutes façons, et il y avait de la place libre. Ce n'est qu'une vision personnelle des choses. De même, avec les copains dans mon club, on partage les frais au prorata du temps passé en CdB. Les sacs de sable sont invités.

[TThierry]

A ma connaissance, aucun texte ne précise les modalités de partage, encore moins l'égalité des parts. Par contre, pour qu'il y ait réel partage des frais, il est nécessaire que le pilote y participe.
Comme cela a été souligné précédemment, en cas de problème, la position des assurances peut être bien plus extrême que la réglementation. Pour reprendre aussi sur une autre remarque, les pressions des passagers sont parfois difficiles à gérer, même s'il s'agit de connaissances proches, surtout non-pilotes. C'est un aspect des facteurs humains qui, même s'il est traité lors de la formation, ne s'acquiert et développe qu'avec l'expérience.

En effet tu as raison, je n'ai pas été assez précis : le pilote doit AU MINIMUM payer sa part. Mais il peut aussi payer davantage, voire la totalité du vol.
Sur le site de coavionnage, il y a plusieurs avertissements destinés aux pilotes et aux passagers sur les incertitudes liées aux vols, en particulier à cause de la météo. Les pilotes  en passant une annonce peuvent indiquer s'ils feront le trajet par la route ou non en cas d'impossibilité de décoller, et les passagers sont avertis que le vol peut être dérouté pour raison météo même après le départ. Il leur est recommandé de respecter cette décision du pilote s'il la prend, en leur expliquant les enjeux. Je pense qu'un pilote contacté à propos d'une annonce devrait longuement expliquer ce point à son passager.
Le site mêle annonces de covoiturage classique et de coavionnage. Une utilisation possible du coavionnage pourrait être selon moi un vol de loisir que le pilote souhaiterait faire, et pour lequel il voudrait soit partager les frais, soit proposer à quelqu'un de profiter de l'avion.
Un exemple qui s'est vraiment passé ainsi est celui d'un pilote qui voulait passer un week end à l'ile d'Yeu au départ de l'Ile de France. Il a passé une annonce et a trouvé un aérostoppeur à emener.
Si je suis à Paris et ai envie de passer quelques jours à Jersey, au printemps, sans date précise ni surtout impérative, qu'il reste des places dans l'avion, pourquoi ne pas rechercher quelq'un qui voudrait faire la même chose dans les mêmes conditions? Si la météo permet le vol sans risque, on y va, sinon, on laisse tomber.
L'avantage de cette solution (site) par rapport à l'avion-stop que tu as pratiqué dans les années 70 est qu'il ne s'agit pas seulement de partager le plaisir de voler, mais aussi de se déplacer vers une destination commune. On joint l'utile à l'agréable.