Le forum des pilotes privés

Je suppose que ce n’ira pas jusqu’à la Controverse de Valladolid mais la conclusion risque quand même de faire un peu parler ici…

https://www.avweb.com/insider/a-different-way-to-look-at-imc/?MailingID=FLY240328040&utm_campaign=avwebflash&utm_medium=newsletter&oly_enc_id=5456I1922023J0Z

J'ai longtemps eu un problème avec Valladolid : je ne savais jamais s'il fallait dire va-la-do-lid ou va-la-lo-lid.
Et puis un jour j'ai atterri à Guéret et vu le bâtiment des ci-devant établissements Valladeau qui construisaient des Jodel.
J'ai alors pensé "Valladeau-lid" et depuis je ne me trompe plus. Merci l'aviation.

Les américains ont tendance à confondre règles de vol et conditions météorologiques... On va donc peut-être plutôt parler d'IMC...

Oui, on essaie de décourager de faire des expériences en IMC à moins de n'avoir été formé pour, d'autant plus que même si on a été formé au VSV, il est illégal de voler en IMC sans être en IFR, sauf en cas de VFR spécial. Cela n'empêche pas certains qui pensent être plus malins que les autres, de fanfaronner que le VSV est simple, qu'ils n'ont jamais eu de problème à contrôler l'avion en IMC et qu'il "suffit" de fixer l'horizon artificiel, ce qui montre bien qu'ils n'ont rien compris, et ce n'est pas parce que les pionniers l'ont fait (et beaucoup en sont morts), qu'il faut nécessairement perpétuer cette pratique.

Apprendre juste à contrôler l'avion aux instruments avec un niveau de compétence à peu près correct, en palier rectiligne, en montée à vitesse constante, en descente à taux constant, en descente à taux et vitesse constants, en virage taux 1, en montée/descente en virage, avec des instruments en panne, doit bien prendre environ 5 heures d'instruction. Mais après ces 5 heures l'élève IR a encore au moins 35 heures d'instruction au cours desquelles il va se perfectionner tout en apprenant la radionavigation, les procédures, et les procédures en-route, ainsi qu'apprendre à faire plusieurs de ces tâches en même temps.

Ce qui rend la chose plus dangereuse est que ceux qui se retrouvent en IMC en VFR n'osent pas demander de l'aide au SIV ou au contrôle, voir sur la fréquence de détresse. Ils évoluent souvent très bas, proche du relief où les erreurs ne laissent pas beaucoup de marges de sécurité. Ils n'ont pas nécessairement conscience que le sol se rapproche, comme avec le C152 qui a heurté des fils électriques dans la CTR ou TMA de Beauvais à 1500 (?) pieds d'altitude il y a deux ans (et en plus l'un des deux pilotes était qualifié IR me semble-t-il). Dans les avions de club, les instruments laissent souvent beaucoup à désirer, entre l'AI qui penche un peu d'un côté, le VSI qui indique systématiqument +100 fpm alors que l'on est en palier... cela rajoute au danger.

Il ne faut pas bagatelliser l'IMC pour ceux qui ne sont pas adéquatement formés, et même ceux qui ont un IR se plantent de temps à autre en IMC sous VFR, mais pas nécessairement pour cause de perte de contrôle.

Delépine a écrit: s'il fallait dire va-la-do-lid ou va-la-lo-lid.

C'est même Va-lia-dolid pour respecter la prononciation "mouillée" des 2 L.

Faut-il prononcer un peu "B" le "V" ?

[quote="Delépine"]J'ai longtemps eu un problème avec Valladolid : je ne savais jamais s'il fallait dire va-la-do-lid ou va-la-lo-lid.
/quote]

et si tu veut faire snob pour épater le contrôleur : tu prononces le V presque comme un B, et tu chuinte le D final (sssD)...

Contrôleur ? Qu'est-ce que c'est ?

F-PIZZ a écrit:

Delépine a écrit:J'ai longtemps eu un problème avec Valladolid : je ne savais jamais s'il fallait dire va-la-do-lid ou va-la-lo-lid.
/quote]

et si tu veut faire snob pour épater le contrôleur : tu prononces  le V presque comme un B, et tu chuinte le D final (sssD)...

S’il tu veux snober le contrôleur (ou tout autre espagnol) tu ne prononces pas le D de la fin, surtout en Catalogne ou ils parlent avec dédain de « Madri… »

LEVD passe nickel

LEVD passe nickel

Ben vi, mais si on ne prononce pas le D, ce sera moins clair

Bons vols

Histoire vécue d'un ancien de "sud aviation" à Colomiers (31), mais qui résidait un petit hameau entre Sainte Foy de Peyrolière et Rieumes (le Hameau c'est "Le Parayre").

La grande mode de l'époque étant d'aller passer ses vacances en Espagne, c'était à qui racontait son séjour de l'autre côté des Pyrénnées en prononçant du mieux possible le nom des villes ou villages visités.
Puis vint cette question pour André qui était bel et bien resté dans son hameau tout l'été : "Et toi André, alors, tes vacances en Espagne ?"

"Oh moi cong tu sais, comme tous les angs, je vais toujours à Parayrous, c'est entre Santa Foï de Peyrolièrous et Rioumes... C'est pas loing d'ici (il prononçait les noms en occitan)."
"Ah bé je vois pas trop où c'est, c'est peut-être dans le sud de l'Espagne alors !"
"Oui voilà, c'est dans le sud cong"