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Re: Après son crash en ULM, la pilote conseille

MessagePosté: Mardi 6 Décembre 2022 17:38
de Luc Lion
Je dois reconnaître qu'il est difficile de trouver des victimes au sol en France de l'accident d'un avion qui ne soit pas impliqué dans le transport aérien.
J'en ai trouvé une petite vingtaine mais elles sont toutes victimes d'un avion d'arme (en temps de paix, bien sûr).

Je présume qu'il est difficile d'affirmer que ces gentils militaires faisaient des vols de paisance.
La seule conclusion utile que je voie à ce triste constat, c'est que les avions d'arme sont moins solides et fiables que les avions de plaisance.

Mais les militaires sont malins.
Pour améliorer leurs tristes statistiques accidentologiques, ils ont installé des barrières autour de leurs bases à des centaines de mètres des pistes.
Ainsi, les avions militaires peuvent s'écraser tranquilement un peu plus loin que le seuil de piste sans risque d'aplatir un pavillon de banlieue.
L'étape suivante pour améliorer leurs statistique c'est de s'entraîner à maîtriser leur machine en croisière.

Luc

Re: Après son crash en ULM, la pilote conseille

MessagePosté: Mardi 6 Décembre 2022 18:07
de Delépine
Luc Lion a écrit:
Est-ce que la mort du ministre Maurice Berteaux correspond à ta définition d'une victime au sol de l'aviation de plaisance?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Berteaux



C'est comme des victimes dans le public d'un meeting d'aéro-club. S'il y en a, ce n'est pas comme des quidams circulant dans les prés.

Re: Après son crash en ULM, la pilote conseille

MessagePosté: Mardi 6 Décembre 2022 18:11
de ambassadeur
Il y a eu le cas, il y a une quinzaine d'années (voire plus?) d'un MD312 qui "fauché" des personnes au sol lors d'un meeting à Montceau les Mines.

Re: Après son crash en ULM, la pilote conseille

MessagePosté: Mardi 6 Décembre 2022 19:26
de Max89000
Philippe Warter a écrit:Pas la peine de vous écharper pour ça.

Des avions au tas par excès d'air dans les réservoirs, y en a eu, et y en aura encore.

C'est con, surtout si la vérif est aisée. Mais ça arrive. Principe du fou :  si une connerie est faisable, elle sera faite, un jour ou l'autre.

Il est des cas où la vérif est difficile. Notamment pour le réservoir ventral (et souvent unique) des DRXXX, D18, etc ...

Etant proprio de ma propre machine, je suis la conso, donc c'est facile de savoir s'il reste dans mon D18 1 h, 2 h ou 3 h de carburant.

Mais dans un club c'est beaucoup plus difficile. Bien sûr il faut regarder le carnet de bord. Mais on n'a jamais la garantie qu'il a été correctement rempli. Entre avitaillement avant et après vol, il est tellement facile de se tromper.
Quand à la jauge électrique, comment dire, probablement conçue par Microsoft...


Avant de signer l’APRS après une 100 heures/annuelle agrémentée de quelques motifs autour et alentours des conduites de carburant (donc j’avais fermé le robinet) je teste au sol : démarrage au quart, montée en température, quelques essais divers et variés et d’un coup ça ratatouille, ça mer d’oie grave et je regarde connement le robinet… toujours fermé. En montée initiale j’aurai eu l’air fin Image

Re: Après son crash en ULM, la pilote conseille

MessagePosté: Mardi 6 Décembre 2022 19:31
de Max89000
ambassadeur a écrit:Un bâton ou une réglette gradués c’est imparable ! (Quand c’est possible).

Mais l’utiliser c’est déjà se poser la question du carburant.


Avec des réservoirs nettement plus épais à l’emplanture que sous les bouchons tu risques l’erreur d’à peu près 30%. Même si c’est dans le bon (?) sens c’est quand même bien inutile…

Re: Après son crash en ULM, la pilote conseille

MessagePosté: Mardi 6 Décembre 2022 19:33
de Max89000
gma a écrit:
ambassadeur a écrit:
Richard78 a écrit:Je suis heureux pour toi que tu ne fasses jamais d’erreur en pilotant !


Là, c’est une énormité, pas une erreur comme j’en ai fait et que je ferai encore.

Il y a des basiques incontournables que tout pilote digne de ce titre et responsable ne doivent pas oublier.
Le carburant en est un exemple. cqfd.


Je le dis toujours, vivement l'hybride ou l'électrique !Image


Ça changera quoi ? Un carburant reste un carburant et même sous forme de courant électrique stocké dans la batterie, quand y en a pu Image

Re: Après son crash en ULM, la pilote conseille

MessagePosté: Mercredi 7 Décembre 2022 12:45
de Gilles131
Max89000 a écrit:
gma a écrit:Je le dis toujours, vivement l'hybride ou l'électrique !Image

Ça changera quoi ? Un carburant reste un carburant et même sous forme de courant électrique stocké dans la batterie, quand y en a pu Image

Je suis curieux de voir la mesure au doigt mouillé Image

Re: Après son crash en ULM, la pilote conseille

MessagePosté: Mercredi 7 Décembre 2022 15:32
de Philippe Warter
Ca ma rappelle un film avec Bébel et Marie Laforêt, Les Morfalous

Réplique culte "C'est bien la première fois qu'il fais des étincelles avec sa bite".

Re: Après son crash en ULM, la pilote conseille

MessagePosté: Mercredi 7 Décembre 2022 18:44
de cda
Il est des citations imagées et explicites :

, Éric Blanc a répondu "oui" à la question, le tout en partageant une métaphore dont lui seul a le secret :
"Mbappé me fait penser à un acteur porno. Il est obsédé, il ne pense qu’à ça : c'est la mettre au fond. C’est le Rocco Siffredi des surfaces de réparation",

Bons volsImage

Re: Après son crash en ULM, la pilote conseille

MessagePosté: Mercredi 7 Décembre 2022 18:48
de Max89000
Gilles131 a écrit:
Max89000 a écrit:
gma a écrit:Je le dis toujours, vivement l'hybride ou l'électrique !Image

Ça changera quoi ? Un carburant reste un carburant et même sous forme de courant électrique stocké dans la batterie, quand y en a pu Image

Je suis curieux de voir la mesure au doigt mouillé Image


Ben au moins on risque avoir une mesure un peu plus précise et indépendante de l’attitude de la machine et des turbulences Image

Re: Après son crash en ULM, la pilote conseille

MessagePosté: Mercredi 7 Décembre 2022 18:54
de Matthias
Pas le même niveau le dialogue d'Audiard et le prout du primate footeux ...désolé

Re: Après son crash en ULM, la pilote conseille

MessagePosté: Mercredi 7 Décembre 2022 19:40
de René-Pierre Teindas
Philippe Warter a écrit:Pas la peine de vous écharper pour ça.

Des avions au tas par excès d'air dans les réservoirs, y en a eu, et y en aura encore.

C'est con, surtout si la vérif est aisée. Mais ça arrive. Principe du fou :  si une connerie est faisable, elle sera faite, un jour ou l'autre.

Il est des cas où la vérif est difficile. Notamment pour le réservoir ventral (et souvent unique) des DRXXX, D18, etc ...

Etant proprio de ma propre machine, je suis la conso, donc c'est facile de savoir s'il reste dans mon D18 1 h, 2 h ou 3 h de carburant.

Mais dans un club c'est beaucoup plus difficile. Bien sûr il faut regarder le carnet de bord. Mais on n'a jamais la garantie qu'il a été correctement rempli. Entre avitaillement avant et après vol, il est tellement facile de se tromper.
Quand à la jauge électrique, comment dire, probablement conçue par Microsoft...


Pour DRXXX, une réglette en alu souple comme l'a décrite un certain Michel Sudre (merci à lui pour toutes ses contributions), permet de corroborer la jauge électrique.

Re: Après son crash en ULM, la pilote conseille

MessagePosté: Jeudi 8 Décembre 2022 11:39
de gma
Luc Lion a écrit:Je dois reconnaître qu'il est difficile de trouver des victimes au sol en France de l'accident d'un avion qui ne soit pas impliqué dans le transport aérien.
J'en ai trouvé une petite vingtaine mais elles sont toutes victimes d'un avion d'arme (en temps de paix, bien sûr).

Je présume qu'il est difficile d'affirmer que ces gentils militaires faisaient des vols de paisance.
La seule conclusion utile que je voie à ce triste constat, c'est que les avions d'arme sont moins solides et fiables que les avions de plaisance.

Mais les militaires sont malins.
Pour améliorer leurs tristes statistiques accidentologiques, ils ont installé des barrières autour de leurs bases à des centaines de mètres des pistes.
Ainsi, les avions militaires peuvent s'écraser tranquilement un peu plus loin que le seuil de piste sans risque d'aplatir un pavillon de banlieue.
L'étape suivante pour améliorer leurs statistique c'est de s'entraîner à maîtriser leur machine en croisière.

Luc


Moi je dirais que la plupart des victimes d'accident du loisir aérien étaient... Au sol, tranquillement assises et sanglées à un siège d'avion. Très peu sont dcd en l'air à part quelques cas d'arrêt cardiaque ou intoxication au monoxyde de carbone voir collision en vol.

Par contre, dans le transport aérien, beaucoup sont dcd en l'air, essentiellement suite à décompression brutale, attentat ou tir de missile (c'est le comble pour un avion civil).

Re: Après son crash en ULM, la pilote conseille

MessagePosté: Jeudi 8 Décembre 2022 12:27
de Delépine
Sauf qu'on causait de victimes au sol qui n'étaient point montées dans l'aéronef accidenté.