Re: Collision en vol très meurtrière au dessus de Loches
Posté: Samedi 17 Octobre 2020 22:33
Aviathor a écrit:Bob a écrit:Pour les prototypes, je ne sais pas, mais j'utilise encore un des premiers flarms commercialisés (version F4) qui a déjà une capsule.
Expliquez-moi deux trucs:
- Comment se fait-il que l'altitude d'un GPS SBAS (WAAS/EGNOS) soit suffisamment précise pour faire une approche 3D (LPV, LNAV/VNAV), mais pas suffisamment précise pour un positionnement 3D par FLARM?
- Si l'altitude baro est considérée comme suffisamment précise pour la surveillance radar, le TCAS 1/2 et la séparation verticale d'avions y-compris en espace RVSM, comment se fait-il que ce ne soit pas suffisamment bien pour FLARM et qu'il faille avoir recours à l'altitude GPS?
Ce qui est important est d'avoir une référence commune afin de connaitre l'altitude relative entre les avions. A mon sens, une capsule barométrique serait une meilleure référence parce que sa disponibilité est fiable. Si mes souvenirs sont bons, pour avoir une altitude précise il faut au moins 5 satellites Navstar et il faut un signal SBAS. Si on perd le signal SBAS, la précision de l'altitude GPS est médiocre, potentiellement des centaines de pieds.
Déjà qu'il est difficile de trouver un endroit où installer l'antenne GPS SBAS qui permette de recevoir le signal SBAS de manière fiable sur une installation fixe (certifiée), je ne vois pas comment un boîtier FLARM portable, que l'on pose où on peut, puisse avoir une réception SBAS fiable, et donc fournir une altitude GPS de manière fiable.
1) A la création du système, l'augmentation des signaux GPS en basse atmosphère n'était pas "grand public". C'était toutefois suffisant pour l'indication d'un gisement conflictuel dans un planeur en virage (3D).
2) Parce que la technologie employée, la clientèle visée, l'environnement de travail et les fréquences/puissance utilisées ne permettent pas de véhiculer les données converties dans le délai souhaité.