Le forum des pilotes privés

Plutôt que d'essayer de faire des très grosses centrales EPR, il aurait été judicieux de repartit sur tout le territoire des mini ou micro centrales au Thorium...
On limitait déjà les pertes par transport...
Et pis bien enterré et un peu surveillé cela fout une paix royale, sans émission de CO².
Ah oui, mais alors pas de taxes CO²... Bon ça ne le fait pas !

Michel Blondeau a écrit:Que penser du rendement des centrales (thermiques ou nucléaires) qui rejettent dans l'atmosphère (ou dans les rivières) deux fois plus d'énergie en chaleur que celle produite en électricité ?

L"écologie aime l'argument du rendement : une centrale à gaz monte à 60% tandis que le nucléaire ne dépasse pas beaucoup 30%. Donc, a pas bon nucléaire.
C'est négliger qu'avec ce rendement médiocre le kWh est produit néanmoins à un prix vendable, tandis qu'en laissant l'uranium dans ses mines le rendement tombe à zéro.

L'idéal serait la cogénération de chaleur avec le chauffage urbain par l'eau de refroidissement de la centrale, mais allez donc vendre cela ! La chose avait été étudiée sans suite voici quelques décennies à Grenoble, cette ville pourtant réputée pour son ingénieur.

Pinaraf a écrit:

JAimeLesAvions a écrit:La part des services dans la valeur ajouté mondiale ne fait qu'augmenter, et les beaucoup de services consomment peu de ressources naturelles, et on peut augmenter leur valeur sans en consommer davantage. Je pense qu'on est très loin du maximum.

Mais tu admets qu'il y a un maximum. Comment donc faire pour toujours avoir une sainte croissance d'au moins 3 points si il y a un maximum ? Ne va-t-on pas rejoindre ce maximum de manière asymptotique, et donc avec une croissance qui passera progressivement à 0 ? Et c'est bien ce que les dogmes économistes actuellement en vigueur ne prennent pas en compte…

On est très très très loin du maximum qiu n'est que théorique. Les gains de productivité sont potentiellement presqu'illimités

Delèpine,
La filière thorium a été certes handicapée par les militaires US dans les années 50, mais depuis, malgré ses gros avantages que Luc décrira mieux que moi, ses propre défauts l'ont retardée: elle crache énormément de gamma ce qui était rédhibitoire jusqu'aux progrès de la robotique. Mais surtout elle bute sur un pb vulgaire d'aval, qui va faire ricaner nos métallurgistes volants: au delà de réacteurs de recherche, comment faire des échangeurs d'échelle et de durée de vie industrielle pour récupérer la chaleur d'une soupe à 800°C ?
Ceci dit, lorsque j'ai fait part un peu amusé de l'engouement de nouveaux convertis des écolos allemands pour les coeurs fondus à un ami du milieu nucléaire, en parlant des difficultés pratiques de la filière thorium, il m'a répondu " il ne faut jamais décourager les bonnes volontés" !
J.

C'est Luc qui s'est fait promoteur du thorium. Personnellement j'ai un faible pour l'uranium marin inépuisable.


Je dispose à domicile de 2,5 kg d'uranium et 7,5 kg de thorium.
Toutefois ils sont noyés dans les 800 tonnes de ma longère en granit.

Delèpine,
Tu sais sans doute comment Haber pensait rembourser les dommages de guerre réclamés à l'Allemagne...; !!
J.

Il s'était trompé sur la concentration. Pour l'uranium la technique avance.

J'ai lu l'histoire de l'or de Haber quand j'étais petit dans un petit livre à bon marché des éditions Mir.

Il est amusant de noter que le chlore est le seul élément qui se combine directement à l'or.

J'ajoute qu'ayant supporté trop longtemps une femme qui avait toujours raison et donc disait toujours vrai, je compatis avec Haber pour son mariage.

Delépine,
Ta femme était chimiste et baisait moins bien que ta secrétaire?
J.

Je me bornais au jeu de mots.

Delépine a écrit:...une femme qui avait toujours raison...

Ça c'est ce qu'on appelle un pléonasme.

Malgré le titre on doit tout aux allemands en ce qui concerne le nucléaire, et en particulier on doit tout à Hitler.

Hitler a seulement joué un rôle de catalyseur  .. Un peu comme les chlorures pour l'attaque de l'or par l'acide nitrique, les chlorures boostent la cinétique de la réaction d'oxydation, mais sans y participer ..

Je vois venir Beegee:
Le rôle d'Hitler fut de faire fuir la plupart des physiciens qui firent la bombe aux USA.
J.

J'adore ce genre de provocation afin de faire réagir.

Sans le catalyseur Hitler il y a de fortes chances que la bombe atomique n'ait jamais vu le jour. C'est un peu l'étincelle qui fait déborder le vase ou la goutte d'eau qui met le feux aux poudres.

C'est la crainte de ceux expatriés au US, dont Einstein, qui les ont poussé à alerter le président américain de l'époque, la suite on la connait, projet Manhattan, Hiroshima .. Nagasaki ... Bref, la gloire de l'humanité dans toute sa splendeur ….