Le forum des pilotes privés

Ce type a un style qui me plaît bien.
Un fond bien étayé, comme tout scientifique.
et des conclusions, bien scandées, comme des slogans publicitaires,
pour que ce soit bien compris du plus grand nombre, et parce qu’il n’a que peu de temps,
c’est un bon orateur,
merci d’avoir déterré cette vidéo. De bout en bout, je l’ai regardé avec attention.

Et moi je me suis couché à 3 h du matin !

Delépine, quand tu nous proposes un lien intéressant, merci de le poster le matin.

En essayant de raisonner comme l'ingénieur que je suis de formation (et pas comme un tambour) j'ai bien du mal à faire un choix pour ou contre Evidemment que le bilan carbone est supérieur (quel que soit le mode de calcul) aux autres modes de production d'électricité. Reste que la gestion des déchets qui s'accumulent n'est toujours pas tranché, faute d'une solution efficace et que le parc coute cher à entretenir (de plus en plus cher ?). De plus trop d'opacité autour du sujet encore sous la coupe des mirlitaires

En l'absence de stockage de masse de l'électricité, les sources intermittentes ne peuvent se passer soit de thermique au CO², soit de nucléaire.
On stockera les déchets de fission sous terre, mais le déchet gazeux des centrales thermiques dans l'atmosphère...Cela se discute !
Porter de 40 à 60 ans la vie d'un réacteur nucléaire lui fait produire dans les 150 TWh de plus au coût marginal : c'est pour plus que payer l'entretien.
Le plutonium des réacteurs civils n'intéresse pas l'armée ; il contient trop d'isotopes parasites 240 et 241 du fait du long séjour du métal fissile dans le réacteur.

Max8992 a écrit:En essayant de raisonner comme l'ingénieur que je suis de formation (et pas comme un tambour) j'ai bien du mal à faire un choix pour ou contre Evidemment que le bilan carbone est supérieur (quel que soit le mode de calcul) aux autres modes de production d'électricité. Reste que la gestion des déchets qui s'accumulent n'est toujours pas tranché, faute d'une solution efficace et que le parc coute cher à entretenir (de plus en plus cher ?). De plus trop d'opacité autour du sujet encore sous la coupe des mirlitaires

+++....    voilà la bonne démarche intellectuelle, peser le pour et le contre de toute chose, avant de donner des avis tranchés et définitifs "pour ou contre".

Pour faire du nucléaire civil le thorium aurait été sans doute mieux approprié,....  seulement voilà, le grand Charles voulait sa bombinette, d'où le choix de l'uranium.

La solution serait de limiter nos besoins en énergie et de réduire la voilure tant qu'il en est encore temps,.....   mais on ne fera rien, bien trop d'intérêts en jeux.

La croissance sans fin dans un monde fini est une hérésie qu'un enfant de 4 ans peut comprendre,.... mais hélas pas pour nos grands économistes semble t'il.

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Delépine a écrit:Pour les femmes, je ne sais quoi dire...

J'ai parcouru le sondage, et je m'étonne que la loi autorise un sondage sexiste alors qu'elle interdit les sondages ethniques.

Jacques HM Cohen a écrit:44% d'anencéphales, qui plus est surtout chez les jeunes d'après l'étude c'est déjà inquiétant.

C'est ça me peine le plus, la baisse du niveau d'éducation ou même de culture générale scientifique chez les jeunes. La France est à peine au dessus de la Moyenne de l'OCDE, dans le dernier classement 2015. Le prochain sort en décembre de cette année.




https://read.oecd-ilibrary.org/education/pisa-2015-results-volume-i_9789264266490-en#page71

Et si beaucoup de pays donnent accès à leurs données régionales, la France ne le fait pas, donc on fait comme si l'éducation était de la même qualité partout sur le territoire.

[quote="Bee Gee"
La croissance sans fin dans un monde fini est une hérésie qu'un enfant de 4 ans peut comprendre,.... mais hélas pas pour nos grands économistes semble t'il.
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La part des services dans la valeur ajouté mondiale ne fait qu'augmenter, et les beaucoup de services consomment peu de ressources naturelles, et on peut augmenter leur valeur sans en consommer davantage. Je pense qu'on est très loin du maximum.

JAimeLesAvions a écrit:La part des services dans la valeur ajouté mondiale ne fait qu'augmenter, et les beaucoup de services consomment peu de ressources naturelles, et on peut augmenter leur valeur sans en consommer davantage. Je pense qu'on est très loin du maximum.

Mais tu admets qu'il y a un maximum. Comment donc faire pour toujours avoir une sainte croissance d'au moins 3 points si il y a un maximum ? Ne va-t-on pas rejoindre ce maximum de manière asymptotique, et donc avec une croissance qui passera progressivement à 0 ? Et c'est bien ce que les dogmes économistes actuellement en vigueur ne prennent pas en compte…

Ce que j'aime toujours dans l'argumentation anti-énergies renouvelables, c'est le moment crucial où on vous sert comme argument imparable le "oui mais ces énergies intermittentes ont besoin d'être suppléées par des sources capables de fournir toute la puissance demandée...". Et les sbires du nucléaire ou du pétrole de conclure : c'est donc pas la peine de faire du renouvelable.
Sauf que l'argument est spécieux, puisque tout ce qui est fait de façon renouvelable n'a pas à être fait avec du pétrole ou du nucléaire, le bilan étant donc intéressant même s'il faut deux installations. Mais apparemment, même des parlementaires arrivent à gober le côté "logique" de cette pseudo-argumentation.
C'est donc pas gagné...
Henri

Henri Payre a écrit:Ce que j'aime toujours dans l'argumentation anti-énergies renouvelables, c'est le moment crucial où on vous sert comme argument imparable le "oui mais ces énergies intermittentes ont besoin d'être suppléées par des sources capables de fournir toute la puissance demandée...". Et les sbires du nucléaire ou du pétrole de conclure : c'est donc pas la peine de faire du renouvelable.
Sauf que l'argument est spécieux, puisque tout ce qui est fait de façon renouvelable n'a pas à être fait avec du pétrole ou du nucléaire, le bilan étant donc intéressant même s'il faut deux installations. Mais apparemment, même des parlementaires arrivent à gober le côté "logique" de cette pseudo-argumentation.
C'est donc pas gagné...
Henri

Quand le vent souffle fort en Allemagne les centrales thermiques à carbone ne consomment (à la limite) plus et on économise le combustible (et du CO²), qui représente pas loin de la moitié des frais de l'installation. Le reste court toujours. On a ainsi des centrales thermiques moins amorties qui produisent un kWh plus cher qu'en tournant tout le temps, et pour arriver à ce résultat on a en plus payé les éoliennes. Mais on a gagné du CO² tout en restant très en deçà du résultat français.

Quand le vent soufflera fort en France et qu'on aura assez d'éoliennes pour baisser la production nucléaire pendant ce temps, on ne gagnera pas de CO² et on économisera l'uranium soit juste quelques % de frais de fonctionnement. En somme le coût du parc nucléaire reste presque le même sans produire, altérant l'amortissement et le prix de revient du kWh plus gravement que dans le cas du thermique, et pour arriver à ce résultat on a en plus payé le éoliennes.
Avec un peu de chance, le yoyo thermique dans le réacteur en accroîtra le coût d'entretien et réduira sa longévité, mais je manque de précisions sur ce point.

Les parlementaires ont donc raison s'ils admettent que l'éolien n'apporte que sa beauté dans le paysage, mais ils gobent souvent aussi les argumentations techniques de toute orientation.

Delépine a écrit:... l'éolien n'apporte que sa beauté dans le paysage...

On a mis à peu près un siècle pour réaliser qu’enterrer les lignes électriques était favorable aux paysages... sera-t-on plus rapide à enterrer les éoliennes (ou à les réserver à un usage maritime)?

Gilles131 a écrit:.../... sera-t-on plus rapide à enterrer les éoliennes

c’est ce qu’on appelle le "on taupe" ?

"enterrer les éoliennes" : le concept aurait sans doute plut à Alphonse Allais qui voulait mettre les villes à la campagne

Que penser du rendement des centrales (thermiques ou nucléaires) qui rejettent dans l'atmosphère (ou dans les rivières) deux fois plus d'énergie en chaleur que celle produite en électricité ?

Michel Blondeau a écrit:Que penser du rendement des centrales (thermiques ou nucléaires) qui rejettent dans l'atmosphère (ou dans les rivières) deux fois plus d'énergie en chaleur que celle produite en électricité ?

Eh bien que, tant qu'à faire, autant passer par un mauvais rendement sans émission de gaz à effet de serre (nucléaire) qu'en y ajoutant ces rejets (charbon ou autres combustibles), l'impact calorique direct n'ayant aucune commune mesure avec l'effet de serre des rejets gazeux.

Pour pousser un peu plus loin cette réflexion, n'oublions pas que la dégradation de toute énergie produit un dégagement de chaleur, même s'il s'agit d'une énergie "verte"