Tonio a écrit:............... L'impact pollution n'est il pas considérablement majore a 10 000 mètres d'altitude ? .......
Le sujet n'est pas simple. Rappelons-nous du fameux "
trou dans la couche d'ozone" dont on nous avait rebatu les oreilles il y a 3 ou 4 décennies pour justifier le remplacement des hydrocarbures fluorés dans les systèmes réfrigérants.
L'ozone, qui constitue une enveloppe protectrice dans les hautes couches de l'atmosphère était alors paré de toutes les vertus, à tel point que l'on trouvait partout des publicités pour des "
ozonificateurs" (heureusement presque totalement inefficaces) destinés à purifier l'air des maisons. Aujourd'hui, on nous explique que c'est un polluant atmosphérique dont une partie provient de la circulation automobile, à tel point que son niveau de concentration est l'un des indicateurs utilisés pour déterminer les niveaux de pollution et les mesures associées.
Le "gentil" gaz protecteur quand il se trouve dans la troposphère est un polluant en bas, là où nous le respirons, mais sa disparition là-haut serait mortelle pour les être vivants du fait des rayonnements qu'il filtre.
Pas simple l'écologie ! On pourrait d'ailleurs à ce sujet paraphraser Clémenceau en adaptant la formule qu'il avait employée à propos des militaires.