Bob a écrit:En plus d'être peu compétent (je n'irai pas jusqu'à incompétent), tu déformes mes propos par des citations tronquées !
Tu devrais savoir que lat et long ne donnent que deux axes !
Et le troisième est bien donné par le GPS ET par le baro ! Ça ne ralentit rien dans le traitement des données.
Et ce sont ces trois données qui sont utilisées pour l'alerte, donc dont celle du baro...
Le "Global Positionning System" c'est un système exploitant
AU MOINS 4 satellites (donc éventuellement plus que 4). Cela permet d'obtenir un positionnement dans les 3 dimensions (3D)... Donc Latitude, longitude et altitude sur une sphère terrestre mathématisée qui se nomme WGS 84 (World Géodésique System 1984). Cette sphère mathématique est une boule parfaite, alors que la terre réelle non. De ce fait, il y a des écarts importants entre l'altitude calculée par "triangulation" et l'altitude réelle sur la terre. Vous ajoutez à ça la disparité d'un indicateur fonctionnant avec une capsule barométrique dont vous pouvez modifier le calage altitude-pression.
J'ajouterais q'ailleurs que, pour améliorer ce positionnement vertical issue d'un calcul de "triangulation", il a été créé le système WAAS (World Aera Augmentation System), puis celui LAAS (Local Aera Augmentation System) qui permet de corriger le signal GPS de données locales pour en augmenter la précision en positionnement vertical justement.
Le GPS peut donner votre position dans les 3 dimensions et non dans 2 comme vos propos laissent supposer.
En associant une capsule anéroïde à un capteur, on peut exploiter le signal électrique après amplification, filtration, puis conversion. La conversion consiste à transformer la tension analogique du capteur en un signal numérique binaire pour effectuer des calculs. Le CAN (convertisseur Analogique Numérique) opère par échantillonnage, ceci car un compromis est nécessaire entre rapidité et précision.
Pour simplifier, la précision du codage numérique dépend donc du nombre de bits sur lequel s'effectue ce codage. Actuellement, le standard c'est 16 bits en 4 canaux. C'est seulement après ce processus que le signal d'altitude entre dans la chaîne d'acquisition pour être traité par le calculateur.
Vous voyez donc tout de suite qu'il existe un déphasage entre les données numériques issue de la capsule et celle GPS reçue par ondes radio, que ce déphasage peut nuire à la précision... Surtout dans une pompe atmosphérique ou la pression locale au abord des statics n'est pas forcément celle de la pompe voisine ou de l'environnement sans pompe.
C'est pour ça Bob que dans le Flarm on utilise pas la pression barométrique pour calculer les trajectoires conflictuelles, il vaut mieux l'imprécision d'un GPS que la précison d'une capsule anéroïde délivrant une info en retard et pour une mauvaise valeur de pression mesurée.
Le choix n'est pas top, mais il est le meilleur en plus d'être contraint par l'exploitation recherchée.
Bob a écrit:
... Je ne vois pas ce que la doc du LX7000 (que j'utilse régulièrement dans un des planeurs de mon club) vient faire.
LXnavigation utilise le protocole FLARM dans la plupart de ses produits, ça n'apporte rien au sujet...
Si ! Cela vous montre qu'il y a des commerçants qui ont cherché à améliorer le system Flarm... Donc il y a des améliorations à apporter.
Peut-être que cela va vous convaincre si la technique ne suffit pas... C'est bien connu qu'on améliore pas un système sans défauts.
Bob a écrit:... Et que le fichier IGC soit en texte ou en charabia ne change rien au fait que tu as dit initialement une grosse co....ie !
Il serait agréable de lire une argumentation technique consciencieusement élaborée...
Je précise à nouveau que "FLARM" a des qualités, c'est un bon système d'alerte, avec quelques faiblesses, mais un atout : son prix... Que ce n'est pas un système de prévention.