Plusieurs cas vécus. Le plus marquant en tant qu'acteur : l'hélice.
Année 1970. Pas mal d'avions n'avaient pas de démarreur. Parmi eux dans mon club de l'époque 2 Piper Cub et 2 Emeraude. Démarrage à froid pour un vol d'instruction, instructeur à bord, les cales sont en place :
- Contact coupé ?
- Contact coupé !
- Freins ?
- Pieds sur les freins !
- Gaz réduits ?
- Gaz réduits !
Je commence à brasser comme on m'a toujours appris : même position que pour lancer, mais pas la même impulsion, simplement pour faire passer la compression et positionner pour le cylindre suivant, en reculant chaque fois ..................
................. et le moteur démarre !
Je revois encore les yeux effarés de l'instructeur (s'il était encore de ce monde - mais hélas ........) il en dirait probablement autant des miens. Nos regards se sont croisés, incrédules, puis le moteur s'est arrêté, contact coupé cette fois. L'instructeur, très expérimenté et familier de ces avions, n'en revenait pas et était, on l'imagine, terriblement confus. On le serait à moins. La preuve que l'erreur stupide peut intervenir et qu'il faut en tenir compte. Il manquait heureusement un trou aligné dans les plaques de Reason : la proximité de l'hélice.
Grâces soient rendues à celui qui m'avait inculqué cette règle, gravée dans le subconscient dès les premiers contacts avec un avion.