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En cinq ans pas un mouvement d'humeur, pas une colère, même pas un mot plus haut que l'autre, pis d'un seul coup CRACK la fausse note, la mouche dans le lait....
[COLOR=#NaNNaNNaN]bonjour à tous, [/COLOR][COLOR=#NaNNaNNaN]<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>[/COLOR]
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[COLOR=#NaNNaNNaN]je crois que ce projet est une excellente idée pour ouvrir un chemin de futur énergétique, et elle est d'autant plus formidable pour le public car elle est promue par un certain monsieur Maurizio Cheli.[/COLOR][COLOR=#NaNNaNNaN]<o:p></o:p>[/COLOR]
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[COLOR=#NaNNaNNaN]Ce vol est bien sûr techniquement possible en regardant les quelques données sur les énergies embarquées. Faisons deux calculs:[/COLOR][COLOR=#NaNNaNNaN]<o:p></o:p>[/COLOR]
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hydrogène + piles à combustibles:<o:p></o:p>[LIST] [*][COLOR=#NaNNaNNaN]
hydrogène = 75 litres @ 350 bar = 26 m3 de H2 donc 280 MJ (mégajoule) d'énergie ainsi stockée<o:p></o:p> [*][COLOR=#NaNNaNNaN]
batterie supposée chargée au départ de la mission = 7.5 kWh = 27 MJ (elle sert de tampon aux 3 piles à combustibles)<o:p></o:p> [*][COLOR=#NaNNaNNaN]
au total 307 MJ pour le voyage - gardons-en 5 MJ pour la fanfare et les klaxons après l'atterrissage - supposons aussi un rendement de moteur électrique de 90%<o:p></o:p> [*][COLOR=#NaNNaNNaN]
ce qui fait donc une puissance moyenne de 52 chevaux à l'hélice pour le voyage - soit une croisière économique équivalente @ 65% avec le rotax de 80 ch<o:p></o:p>
consommation spécifique du rotax 912 @ 65% croisière = 240 gr/chh ... (horrible soit dit en passant = rendement de 27%)<o:p></o:p> [*][COLOR=#NaNNaNNaN]
ce qui suppose d'embarquer 34 litres de carburant pour le voyage<o:p></o:p> [*][COLOR=#NaNNaNNaN]
donc 1050 MJ d'énergie d'essence pour ce voyage<o:p></o:p> [*][COLOR=#NaNNaNNaN]
question = mais où sont donc passées le 748 MJ que l'on avait embarquées ?<o:p></o:p>
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le problème désormais pour Maurizio Cheli, s'il fait un vol en hiver, sera de lui trouver une source de chaleur à bord pour réchauffer la cabine.<o:p></o:p>
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[COLOR=#NaNNaNNaN]Actuellement, la majorité de l'hydrogène est produit à partir de gaz naturel. Ce processus de fabrication n'est néanmoins pas tenable à long terme en raison des réserves limitées de gaz naturel, du problème non résolu d'émission de CO2. Pour produire de l'hydrogène, plusieurs possibilités sont étudiées, certaines sont déjà arrivées à maturité technologique et d'autres sont encore au stade du développement: <o:p></o:p>[/COLOR]
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à partir de carburants fossiles (gaz naturel ou charbon) par vaporeformage, oxydation partielle ou reformage autotherme. Le carburant privilégié serait le gaz naturel mais d'autres hydrocarbures sont aussi utilisés, ces méthodes existent déjà, <o:p></o:p> [*][COLOR=#NaNNaNNaN]
à partir de l'électrolyse de l'eau. Pour cela, l'électricité utilisée pourrait venir des énergies renouvelables (éoliennes, hydraulique), <o:p></o:p> [*][COLOR=#NaNNaNNaN]
à partir de biomasse, <o:p></o:p> [*][COLOR=#NaNNaNNaN]
à partir d'algues vertes ou de bactéries, <o:p></o:p> [*][COLOR=#NaNNaNNaN]
à partir du nucléaire, notamment des réacteurs de 4ème génération censés être prêts en 2030 - 2040. <o:p></o:p>
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[COLOR=#NaNNaNNaN]En Octobre 2007, la Commission européenne a adopté deux propositions visant à faciliter le développement des technologies hydrogène. L'initiative technologique conjointe (ITC) pour les piles à combustible et l'hydrogène a été mise en place: il s'agit d'un programme intégré d'activités de recherche, de développement technologique et de démonstration, mené en partenariat avec l'industrie. Ce programme doit être mise en œuvre sur 6 ans, basé sur un apport l'UE de 470 millions d'euros, auxquels s'ajoute un apport identique de l'industrie. L'ITC vise à accélérer le développement commercial de l'hydrogène au cours de la prochaine décennie. De plus le Commission désire faciliter l'arrivée sur le marché des véhicules à hydrogène en simplifiant leur réception. De fait, en Septembre 2008, le Parlement Européen a voté un règlement établissant des normes européennes pour l'homologation des véhicules à hydrogène. Ceci permettra de faciliter le développement de ces voitures tout en donnant un cadre plus précis aux fabricants. [/COLOR][COLOR=#NaNNaNNaN]<o:p></o:p>[/COLOR]
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[COLOR=#NaNNaNNaN]conclusion: soyons courageux pour l'on puisse toujours voler en 2050.[/COLOR][COLOR=#NaNNaNNaN]<o:p></o:p>[/COLOR]
il y a juste le petit probléme du prix de la platine utilisée pour les piles a combustibles. Quand les chercheurs aurront trouvé un catalyseur moin cher ca pourra décoller, mais pour l'instant on ne verra voler que des prototypes.
prix du platine + offre mondiale. il faut entre 50 et 100 grammes de platine pour faire fonctionner une pile à combustible. En généralisant le pile à combustible au marché de voitures françaises (soit 2 millions de voiture par an), cette demande (de 100 à 200 tonnes par an) suffirait à absorber la production mondiale annuelle de ce métal (Platine) précieux dont 75% provient de l'Afrique du Sud et 15% de la Russie. il est donc important dans le futur, de réduire le contenu de platine sur un facteur 10.
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mais la pile n'est pas tout ... et le stockage d'hydrogène (et sa logistique de distribution).
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et le moteur électrique
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mais, si un jour, on ne commence pas à faire une locomotive à vapeur, et bien on n'aura pas de TGV dans 100 ans.
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Saint-Exupery écrivait: Dans la vie, il n'y a pas de solutions. Il y a des forces en marche: il faut les créer, et les solutions suivent. « L’avenir n'est jamais que du présent à mettre en ordre. L’avenir, on n’a pas à le prévoir mais à le permettre » salut à tous. Noel
Je me fais pas de soucis pour les moteurs électriques. L'industrie les utilise depuis très longtemps, on a la fiabilité et la puissance dont on a besoin.