Re: Moteur ROTEC
Posté: Samedi 20 Janvier 2018 21:36
Le manche a écrit:gma a écrit:Gilles, ce n'est pas parce que vos compétences techniques ne vous permettent pas de contrôler un jeu de dentures que celui qui a fait le réducteur est un propre à rien...
Peut-être est-il piètre pilote, mais un oeil averti sur la denture d'un pignon n'est très certainement pas celui d'un pilote.
Dans ce domaine, il faut aussi quelques milliers d'heures de taillage, de rasage ou de rectification de denture pour pouvoir éventuellement donner un avis... Et soyez heureux, le constructeur ne vous demande pas un contrôle "au bleu" des flancs toutes les 100 hrs sur des pignons à dentures corrigées, vous auriez l'air bien penaud au moment de statuer si on peut remettre en service ou pas.
Pour un jeu de denture, nul besoin d'ouvrir un réducteur...
Quand au jeux de culbuterie, oui, c'est effectivement au centième de mm, même si la valeur à contrôler vaut 100 centièmes (1 mm).
Et remarquez qu'on ne vous installe pas sur votre avion un alti à 1000 ft près pour votre tour de piste à 1000 ft...
Merci pour cette contribution éclairée.... Mais je vais faire simple
C'est fiable ou c'est pas fiable????????
Si on compare le TBO de ce radial à carters usiné à celui de ces comtemporains disposant de carters moulés, il est très fiable.
Un radial Vendeneyev de 400 cv c'est 1500 hrs, le Rotax c'est 2000 sans prolongation (alors qu'il est semi liquide)...
Donc le Rotec vient sur le marché avec un TBO réduit (comme le rotax au début), mais aussi sans vie limite (et ça c'est déjà plus rare).
Le professionnalisme est avéré, ils ont compris l'intérêt d'une fabrication en petite série (apairement en tolérances), en soignant l'équilibrage de l'équipage mobile.
Côté technique, ils ont choisi la solution Clerget/Gnome/BMW, celle d'une bielle maîtresse monobloc (c'est le vilebrequin qui est démontable), à l'opposé du cas P&W qui s'imposait un vilebrequin monobloc forgé contrariant pour le carter.
L'alimentation est confiée à un carburateur à pression, donc pas de soucis de givrage.
Ses points faibles sont ses cylindres non borgnes (comme Rotax et autres radiaux), mais ils ont un gougeonnage généreux à la base... Et un concepteur qui souffre encore de son passé 2T moins fiable (R350).