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Re: Malins, les ingénieurs...

MessagePosté: Mardi 9 Janvier 2024 16:08
de essomba83
avec un ressort bien calibré qui lutterait contre la poussée d'Archimède ? De sorte que quand le réservoir est vide, le flotteur est en bas car poussé par le ressort (et le manque d'essence) et quand il est plein le flotteur arrive quasi en haut, poussé par Archimède mais repoussé par le ressort. Mais pareil, le coefficient de raideur des ressorts change avec le temps ...

edit : j'ai essayé d'expliquer mieux

Re: Malins, les ingénieurs...

MessagePosté: Mardi 9 Janvier 2024 16:19
de Bob
Gilles, tu ne nous as pas dit si ça fonctionne aussi en vol dos ? Image

Re: Malins, les ingénieurs...

MessagePosté: Mardi 9 Janvier 2024 16:21
de Maverick F-PBUG
il est situé ou le réservoir ?

Re: Malins, les ingénieurs...

MessagePosté: Mardi 9 Janvier 2024 16:23
de Bob
Entre le pilote avant et le moteur.
Cf photo du Bucker début du post

Re: Malins, les ingénieurs...

MessagePosté: Mardi 9 Janvier 2024 16:36
de Gilles131
Gagné!

Réservoir vide le flotteur est en bas et émergé,le ressort étiré soutient le poids de l’ensemble:

Image

Quand le niveau monte le flotteur s’immerge progressivement, le ressort se détend et le flotteur monte avec le niveau, mais moins vite (il s’y enfonce progressivement):

Image

Et si on met le flotteur au « centre » du réservoir le niveau ne varie pratiquement pas avec les variations d’assiette.

Une tringle dorée sur tranche pour essomba83, aussi ingénieux que les ingénieurs des années 30!

Re: Malins, les ingénieurs...

MessagePosté: Mardi 9 Janvier 2024 17:11
de Bob
Si un levier coulissant peut coincer, ici il faut quand même un ressort taré avec soin.

Re: Malins, les ingénieurs...

MessagePosté: Mardi 9 Janvier 2024 17:39
de IFLY
IFLY a écrit:[ mais si le flotteur est retenu par un ressort, dimensionné pour que le module d'élasticité soit linéaire, ça donnerait ça. Il faut que le ressort soit détendu lorsque le flotteur est au fond. Quand le niveau monte, le ressort joue le rôle de rappel pour que la course de l'indicateur soit proportionnelle au niveau du liquide.



C'était pas clair ?
2.13.0.0

Re: Malins, les ingénieurs...

MessagePosté: Mardi 9 Janvier 2024 18:24
de Gilles131
IFLY a écrit:
IFLY a écrit:[ mais si le flotteur est retenu par un ressort, dimensionné pour que le module d'élasticité soit linéaire, ça donnerait ça. Il faut que le ressort soit détendu lorsque le flotteur est au fond. Quand le niveau monte, le ressort joue le rôle de rappel pour que la course de l'indicateur soit proportionnelle au niveau du liquide.



C'était pas clair ?
2.13.0.0

Oui, c’était pas loin!
Mais pour que ça marche il faut aussi un flotteur tout en hauteur, pour que sa poussée d’archimède évolue avec son immersion, équilibrant ainsi la variation de tension du ressort.
Un flotteur « ponctuel » ne marche pas.

Re: Malins, les ingénieurs...

MessagePosté: Mardi 9 Janvier 2024 18:29
de Gilles131
Bob a écrit:Gilles, tu ne nous as pas dit si ça fonctionne aussi en vol dos ? Image

En vol dos l’indication est différente et non exploitable car l’équilibre entre le ressort et la floraison se fait différemment.
De plus le tube vitré qui contient la jauge se remplit gentiment et on a un joli aquarium à contempler.
Il convient donc de consulter la jauge avant une mise dos, calculer son autonomie restante et prendre un top, pour éviter de désamorcer la tête en bas.

Re: Malins, les ingénieurs...

MessagePosté: Mardi 9 Janvier 2024 18:31
de Delépine
IFLY a écrit:
C'était pas clair ?
2.13.0.0


J'avais remarqué, mais il ne faut pas répondre trop vite à une devinette. Ça gâche le plaisir.

Re: Malins, les ingénieurs...

MessagePosté: Mardi 9 Janvier 2024 18:35
de Gilles131
Bob a écrit:Si un levier coulissant peut coincer, ici il faut quand même un ressort taré avec soin.

Le schéma n’est que de principe.
En réalité le total est enfermé dans un tube immergé qui guide le flotteur, le ressort et l’indicateur. Celui-ci est visible dans la partie extérieure et vitrée du tube, qui fait aussi l’étanchéité du réservoir sur le dos.
Après avoir étalonné la jauge au sol avec un plein échantillonné tous les 10 litres, j’ai voulu faire la même chose en ligne de vol et ai constaté qu’il n’y avait aucune différence.
Ils étaient bons, en 1934.

Re: Malins, les ingénieurs...

MessagePosté: Mardi 9 Janvier 2024 19:14
de Gilles131
Delépine a écrit:
IFLY a écrit:
C'était pas clair ?
2.13.0.0


J'avais remarqué, mais il ne faut pas répondre trop vite à une devinette. Ça gâche le plaisir.

Oui mais pour que ça marche il faut aussi un flotteur tout en hauteur, pour que sa poussée d’archimède évolue avec son immersion, équilibrant ainsi la variation de tension du ressort.
Un simple flotteur « ponctuel » ne marche pas.

Re: Malins, les ingénieurs...

MessagePosté: Mardi 9 Janvier 2024 21:29
de gma
Mince, je vois ça maintenant, j'ai loupé la tringle à rideaux car je connais cette combine.
Zut.

Re: Malins, les ingénieurs...

MessagePosté: Mardi 9 Janvier 2024 23:49
de Rotule
hello, tu dis:
" toute bête, à flotteur, du genre qui ne tombe jamais en panne."

Si, le ressort peut casser, le flotteur est en quelle matière, plein, creux !

De plus dans ton dessin, quel est la hauteur du niveau d'essence sur le flotteur quand il est totalement immergé, tout en haut ?

j'ai de sérieux doutes sur la précision surtout ce qui est important quand il n'y a que 1/ 10 et 2/10 3de la capa du réservoir

Quelle différence visible sur la jauge ?

On peut avoir une photo des graduations de la jauge pour voir si elles sont régulières ?

Re: Malins, les ingénieurs...

MessagePosté: Mercredi 10 Janvier 2024 02:29
de Gilles131
Rotule a écrit:hello, tu dis:
"  toute bête, à flotteur, du genre qui ne tombe jamais en panne."
Si, le ressort peut casser, le flotteur est en quelle matière, plein, creux !

Bien sûr, totalement d’accord avec toi. Désolé si j’ai omis le sous-titrage et les emojis Image

Rotule a écrit: De plus dans ton dessin, quel est la hauteur du niveau d'essence sur le flotteur quand il est totalement immergé, tout en haut ?

Pas la moindre idée, vu que quand le total est assemblé tu ne vois pas la position du flotteur dans son guide, et que quand l’essence est dans le réservoir tu ne la vois pas non plus. Mais tu t’en fiches royalement: ce n’est qu’un schéma de principe.

Rotule a écrit: j'ai de sérieux doutes sur la précision surtout ce qui est important quand il n'y a que 1/ 10  et 2/10 3de la capa du réservoir
Quelle différence visible sur la jauge ?

La précision est souvent lamentable et elle dépend de la qualité de l’étalonnage. La jauge que j’ai récupérée en Espagne était graduée de façon hautement fantaisiste.
Avec une graduation propre tous les 10l, on arrive en vol à estimer la quantité au litre près, il suffit d’interpoler visuellement. Si ça turbule c’est plus dur, car ça ballotte dans le réservoir et il te faut aussi interpoler les mouvements de la jauge. Là on y arrive à 2l près.
Il suffit de faire le plein pour mesurer la précision de ta lecture.
Quant à la précision dans les bas niveaux, sur cet avion elle est nulle car la jauge n’est simplement pas graduée en-dessous de 20l environ, c’est-à-dire le minimum avant de désamorcer la prise voltige (plongeur souple). Pour finir le réservoir il faut alimenter par gravité (et en vol ventre!)
Mais où est le problème? Si tu fais un suivi de ton carburant tu sais depuis le décollage, à la minute près, l’heure à laquelle ton moteur va s’arrêter si tu vides le réservoir. Tu fais une dernière confirmation à la dernière graduation, et ta montre te sert de jauge. À puissance constante, un avion n’est qu’une clepsydre.

Rotule a écrit: On peut avoir une photo des graduations de la jauge pour voir si elles sont régulières ?

Je n’ai pas ça sous la main car je ne suis pas chez moi, mais il est évident qu’on ne peut avoir des graduations régulières qu’avec un réservoir parallélépipèdique, ce qu’il n’est évidemment pas. Mais où est le problème? Tu as la graduation à 50 l, celle à 40 l: ben pile au milieu c’est 45 l, et ainsi de suite. Pourquoi devraient-elles être régulières? On s’en fiche!