Richard78 a écrit:Justement, sur un bimoteur habituellement celui-ci peut voler sur un moteur, pour le Cirrus on tire le parachute, mais l’avion doit quand même être pas mal abîmé !
C'est étrange ce réflexe de tirer le parachute parce que le monomoteur s'arrête...
Mais je peux comprendre... Car j'ai pu constater plusieurs fois combien des instructeurs et des pilotes en place droite sont horrifiés lorsque le type en place gauche coupe le seul moteur disponible... Comme s'il n'allait jamais pouvoir redémarrer (changement de couleur accompagné d'un "ben tu fais quoi là ?").
Et cette peur panique se traduit même dans certains manuels de vol... Il fume, il chauffe, il vibre, il brûle... Soit faut le mettre à plein régime, soit il faut se dérouter, soit il faut se poser dans un champ... Il n'est jamais écrit (ou rarement), qu'il faut l'arrêter (pour le laisser refroidir, pour stopper les vibrations).
Il n'y a que dans l'ancienne école autogire (lorsqu'ils n'étaient pas ulm) que j'ai entendu : "Quand ça vibre cong, tu réduis les gassss ou tu éteings ton môteur, c'est un problème en moinsssss !".
Bon ! Je reconnais parfois que le tracking rotor faisait vous faire des sauts de 20 cm sur le siège à la fréquence N du rotor, c'était judicieux de réduire le moteur pour limiter la vitesse... Mais bon !
Les pilotes d'autogire de 2021 ne savent plus reconnaître un "tracking", le différencier du "weaving"...