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Dans le sujet "présentation de Tjee" il est question du givrage peu envisageable par temps chaud.

Il m'a été expliqué que même par temps très chaud c'est possible.
Ce serait une relation entre la température et la température du point de rosée et après un très long ralenti il y aurait un risque.

Qu'en pensent les spécialistes ?

Bons vols

Sans être spécialiste...

Si tu as de l'humidité dans l'air, tu peux rencontrer du givrage lors du passage d'air (seul) dans le venturi du carburateur, jusqu'à une OAT de 30-35°C, puisque le passage dans le venturi fait baisser la température d'environ 20°.

Donc oui, il ya un risque même par temps chaud, surtout lors de descente prolongée avec moteur réduit, le passage à proximité de nuages convectifs, voir en croisière à régime économique.

L'écart Température-Point de rosée est une méthode empirique qui suffit pour savoir si on est loin du givrage sévère (pour des hygrométrie supérieure à 60%). En deçà des 60 % d'hygrométrie, ce calcul empirique n'est pas viable et il ne met pas à l'abri d'un givrage modéré.

Le sujet a déjà été abondamment traité, notamment ici.
Le mieux est d'examiner et comprendre le diagramme des risques de givrage, éétabli selon les règles de la physique plutôt que sur les diverses croyances individuelles

Pour givrer, il faut de l'humidité. Pour obtenir un point de rosée négatif par température élevée il faut un air très sec, donc peu d'humidité en suspension. L'abaissement de température n'apporte pas d'eau, il ne fait varier que la tension de vapeur saturante. Comme il n'y a que très peu d'eau présente .... voir le diagramme du lien précédent.

Merci Léon.

J'avais essayé une recherche mais je n’étais pas tombé sur des réponses claires.

Bons vols