gma a écrit:...En fait, c'est la volonté des constructeurs de moteur d'aller vers ça, sauf que dans la pratique c'est pas réalisable pour eux ou réalisable jusqu'à la fin du rodage...
Pour qu'un palier soit suspendu sous régime hydrodynamique, il faut des conditions de jeux au palier adéquates à la viscosité de l'huile employée... Ce qu'un moteur ne permet pas.
Et pourtant il y a bien longtemps que d’innombrables vilebrequins et tètes de bielles "glissent" sur un film d’huile.
Le sujet est bien connu, demande à GOOGLE.
gma a écrit:...Pour un palier de diamètre 63 mm, comptez 0,005 mm de jeux pour que l'hydrostatisme se produise... 0,01 mm de jeu pour un palier de 150 mm de diamètre.
On traite de l’hydrodynamique , c'est-à-dire de la montée en pression du l’huile coincée entre l’arbre et son alésage dont les diamètres différents forment une sorte de convergent …
gma a écrit:...Et une huile de moteur ne permet pas, même chaude et fluide, un film hydrodynamique si fin. Généralement, l'huile moteur ne permet pas de descendre en dessous de 0,02 mm de jeux sous peine de gommage voir grippage après cassage mécanique de la molécule.
A l’arrêt, arbre et alésage sont au contact , dès la rotation, l’huile est entrainée vers la zone chargée et y forme un film de très faible épaisseur capable d’annuler le contact des surfaces métallique ….Les descriptions et calculs concernant ce phénomène abondent sur le net.
gma a écrit: Si nos moteurs avaient des paliers "hydrodynamiques", on changerait la segmentation toutes les 1000 hrs et la GV moteur se passerait entre 5000 et 7000 hrs (équipage mobile).
Non, lors du démarrage et de l’arrêt, la vitesse ne permet plus d’assurer une "portance hydrodynamique".