JAimeLesAvions a écrit:En effet, sur un avion à équipement mini, on ne peut faire passer que le LAPL.
Pour le PPL il fau tde la navigation (GPS certifié ou VOR ou ADF) + un équipement VSV.
Ca couterait moins cher d'avoir des avions qui n'ont ni hirizon artificiel, ni instruments de navigation, et d'enseigner uniquement le LAPL.
La seule limitation en VFR jour est qu'on ne peut pas quitter la vue du sol, ça convient à une énorme proportion des pilotes, et en tous cas c'est parfait pour l'apprentissage de base.
Il y a un nombre significatif d'accidents de PPL (sans IR) qui se retrouvent en conditions IMC, même avec des avions équipés d'AI.
Est-ce que ce type d'accident (perte de contrôle en IMC) sera moins fréquent pour une population LAPL dans des avions non-équipés d'AI? Dans ces conditions, la perte de contrôle est assurée, donc la seule manière de l'éviter est de ne jamais se retrouver en IMC. Cela signifierait que le peu d'entrainement au VSV dispensé aux PPLs leur donne une confiance démesurée en leur capacité à s'en sortir en IMC, qui les incite à voler dans des conditions dégradées. Cela voudrait dire qu'il vaut mieux ne pas former du tout au VSV, plutôt que de former un peu?
Il y a un
REX qui semble confirmer qu'un pilote VFR ayant reçu une (petite) formation au VSV (PPL + vol de nuit) est confiant en sa capacité à voler en IMC:
Je lui dit que tout va bien, même si j'ai connu des situations plus confortables, que je suis qualifié de nuit et que j'ai déjà été confronté au VSV de la sorte.