Le forum des pilotes privés

Question technique et de curiosité.

Je repensai à tout ce que m’a apporté cette Aviation.

Dans mes tous débuts, jeune breveté, je suis lâché sur un Wassmer Baladou, Wa41 au Plessis Belleville, un bien bel avion .
Tout fier j’inaugure seul cette promotion.
Panique en approche, 120 km/h : trop long alors je pousse sur le manche pour voir la piste toujours sous le même angle et passe à 140 km/h
Et là la piste disparait sous les roues :
Augmentation de finesse pour cet avion.

Un jour je vous raconterai un décollage en patrouille de Rallyes à Nairobi.
1500 M d’altitude et je ne connaissais pas la turbulence de sillage.

Bonjour,

Waouh, faire du MS Rallye au Kenya et en patrouille, cela donne envie de lire la suite.

Gerard( nostalgique de l'Afrique)

A la température africaine il reste de la Vz au Rallye ?

C'était un 235 CV.

Mais alors là, j'ai un bien bon souvenir :

En ce temps là de mes débuts on faisait les coqueluches :

monter à 3000 m, ensuite descente rapide de 500 m en 500 m avec palier intermédiaire.


Dans mon club il y avait un Rallye 100 ch, son plafond était de 2700 m.
55 minutes pour atteindre cette altitude.

Alors arrivé vers cette altitude on faisait apprécier aux passagers le paysage et on tournait le bouton de l'altimètre vers 3000 m.

Après avoir fait constater aux parents l'altitude de 3000 m on commençait la procédure de descente.

Le Rallye 100 CV, quelle machine ! On accorde à la partenaire de la première fois une aura particulière et on ne l’oublie jamais. Ce fut mon premier vol à gauche avec un instructeur qui ne l’était pas. C’était un dimanche matin pendant l’hiver de 1977, le ciel était bleu et il faisait un froid de canard ...gras (c’était en Périgord). La campagne était blanche de givre et le chauffage du Rallye distillait une odeur particulière qui aurait marqué Proust autant que sa madeleine.
Il y avait des cadrans "partout" et cela lui conférait un aspect d’avion sérieux, selon ma vision d’automobiliste. Plus tard je passais en instruction sur D112, mais il faisait moins sérieux avec son instrumentation minimaliste.
Pour revenir au Rallye, un jour deux pilotes confirmés m’emmenèrent faire ma première navigation : Ribérac-Chalais. C’était juste à côté mais déjà l’étranger : la Charente. Il devait faire chaud ou l’avion était fatigué, toujours est-il qu’il ne monta pas plus de 1000 pieds et les becs ne rentrèrent pas. J’avais perçu comme une inquiétude parmi les deux pilotes devant, inquiétude dissipée avec la rafale d’apéros prise au bar de l’aéroclub à Chalais.

Dans le coin, un ami, membre de l'aéro-club faisait des evasan avec un Rallye (180) sur Limoges.

Nous vivions une époque moderne.

Bonjour

PhM a écrit:Le Rallye 100 CV, quelle machine ! On accorde à la partenaire de la première fois une aura particulière et on ne l’oublie jamais. Ce fut mon premier vol à gauche avec un instructeur qui ne l’était pas. C’était un dimanche matin pendant l’hiver de 1977, le ciel était bleu et il faisait un froid de canard ...gras (c’était en Périgord). La campagne était blanche de givre et le chauffage du Rallye distillait une odeur particulière qui aurait marqué Proust autant que sa madeleine.
Il y avait des cadrans "partout" et cela lui conférait un aspect d’avion sérieux, selon ma vision d’automobiliste. Plus tard je passais en instruction sur D112, mais il faisait moins sérieux avec son instrumentation minimaliste.
Pour revenir au Rallye, un jour deux pilotes confirmés m’emmenèrent faire ma première navigation : Ribérac-Chalais. C’était juste à côté mais déjà l’étranger : la Charente. Il devait faire chaud ou l’avion était fatigué, toujours est-il qu’il ne monta pas plus de 1000 pieds et les becs ne rentrèrent pas. J’avais perçu comme une inquiétude parmi les deux pilotes devant, inquiétude dissipée avec la rafale d’apéros prise au bar de l’aéroclub à Chalais.

Un Rally avec un moteur O-200 je pense pas que cela soit  une bonne idée du constructeur  de le motorisé avec cela , Un Potez était mieux .Celui que j'ai piloté F-BMNC  cela remonte en 1965 ,Je preferais le Jodel


Il devrait rester un biplace avec ce moteur ,un Cessna 150 c'est pas une foudre  en montée . Lorsque chargé ,comme la cabine est étroite deux hommes de plus de 100 kg tu arrive plus a fermer les portes .



André

andre44 a écrit:Il devrait rester un biplace avec ce moteur ,un Cessna 150 c'est pas une foudre  en montée . Lorsque chargé ,comme la cabine est étroite deux hommes de plus de 100 kg tu arrive plus a fermer les portes .

C'est pour celà que les portes se démontent en retirant juste deux goujons : c'est pour aérer le gras...
Luc

andre44 a écrit:
Il devrait rester un biplace avec ce moteur ,un Cessna 150 c'est pas une foudre  en montée . Lorsque chargé ,comme la cabine est étroite deux hommes de plus de 100 kg tu arrive plus a fermer les portes .



André

De toutes façons, avec 726kg de masse max, et environ 510kg a vide, quand tu mets 2 hommes de 100kg, il te reste tout juste de quoi mettre l'essence pour un tour de piste....

Pour mes 115kg, c'est même un monoplace....

Ceci dit, quand j’étais plus jeune et plus léger, j'ai appris sur le MS880, et on pouvait prendre un troisième....ce qui ne changeait pas grand chose au fait qu'il ne montait que très laborieusement de toutes façons. Mais sans doute avait-il de plus grandes plumes qui lui autorisait un surcroît de masse..(et une aile assez sophistiquée avec son système de becs..)