Marc B a écrit:Gma, soit tu es de mauvaise foi, soit tu n’as jamais utilisé ces outils.
Bien !... Alors voyons un peu :
Marc B a écrit: Quand tu prends une carte et que tu traces ta route, tu fais quoi?
Ton premier geste donc, soit la logique utilisée par ton fameux outil d'aide à la navigation que tu as fini par prendre comme "religion".
Oui je prends une carte... Deux même, celle du temps significatif au point de départ, et celle du temps significatif au point d'arrivée. A défaut de cartes, je téléphone aux Atis des lieux qui me donne le temps présent et dont je connais la validité (l'ancien coup de fil aux prévisionnistes).
Comme tu vois, nous ne partons pas de la même carte...
Toi tu regardes ta route, moi je regarde si je peux décoller et si j'ai une chance d'atterrir au bon endroit.
Marc B a écrit: Tu envisages le trajet de À vers B, ensuite tu regardes comment altérer ta route pour éviter obstacles, zones où tu ne veux pas aller etc.
D'abord, en fonction de la météo possible, je choisis la méthode de navigation... Ton choix sera cheminement VFR de jour... C'est ta machine qui t'impose ça... C'est un choix antérieur, celui du moyen... Et ton outil "aide à la navigation", bien que tu as entré le type d'appareil, ne connaît pas tes possibilités avec ce moyen. Ici, on rencontre les pilotes qui ont l'outil adapté à la machine et les autres (Jepp en ULM j'ai déjà vu...)
Et je vais sortir la carte qui va bien... Soit la VFR adaptée, soit la "routière" faisant apparaître route, voies ferrées, ponts,... les points de repères de ton cheminement VFR... Ton vrai outil de navigation.
Marc B a écrit: La météo du moment de ton vol ne s’affiche pas sur ta carte papier, me semble t’il.
Voilà ! Toi tu regardes si tu peux décoller et atterrir après avoir tracé la route... Moi, je commence par regarder si je peux aller à l'aérodrome, ensuite décoller, ensuite aller au PON, ensuite les conditions à l'arrivée et pour finir les conditions "En route" (ou est l'anticyclone, ou est la dépression, le vent, la couverture, les températures, l'obscurcissement soudain possible).
En fait, avant de choisir ma route, je sais par avance si elle peut être directe ou pas, s'il faut prévoir des arrêts en cours de route.
Marc B a écrit: Aujourd’hui, tu as les prévisions du jour en surimpression (aussi précis qu’une carte TEMSI ou WNTEM et rafraîchie périodiquement)
Que tu vas regarder en vol... Soit trop tard !... Or, en VFR, tu dois partir avec une prévision à l'arrivée. Le travail que tu as fait avec ton outil est soit inutile, soit il est mal fait puisque tu te sens contraint de vérifier en cours de route ta préparation... Au détriment du pilotage et de la navigation.
Marc B a écrit: Bref, tu disposes d’outils tout en un. Ton professionnel que tu consultes pour la météo, montres le moi si tu décolles d’un petit AD de campagne,voire d’une base ULM. Donc, de tous temps tu as dû faire ta MTO toi-même.
Des lors, quelle différence avec le passé si ce n’est le confort?
Pour ton vol VFR, tes contraintes du temps présent c'est visibilité et plafond, la temsi suffit, ton vol dure le temps de la validité de la carte, tu as un déroutement et un dégagement à l'arrivée. Un tel portable suffit de nos jours pour afficher cette carte. Quelles différences ? Ben tu sais voler sans ton outil superflu simplement en regardant plafond et visibilité puis avec le Metar d'un terrain à 200 N côté vent dominant... Encore ton téléphone.
Marc B a écrit: Maintenant, en vol, tu peux altérer ta route en fonction de la’ MTO que tu affiches en surimpression. garmin Pilot est redoutable pour cela quand tu as du réseau. Jusqu’au FL65 c’est quasi partout.
Bref, ton aide a la’navigation est cent fois plus documentée et précise qu’avec ta carte papier.
Donc tout ce travail fastidieux de préparation d'une route que finalement tu ne vas pas suivre... Quel gâchis ! Tu vois, là, tu nous expliques qu'avec ton outil tu prépares pour rien ou alors tu pars sans préparation !
Marc B a écrit:Pour le reste, tes conclusions sur le soi-disant IFR que t’imposerat lUtilisation de ces outils me paraissent être de la pure fiction. Rassure-toi on ne mange pas ton pain IFR auquel tu sembles tant attaché
Marc
La façon dont tu mênes ta préparation du vol montre que tu survoles le côté impératif du VMC pour ton cas, ce qui n'a rien à voir avec le régime de vol (VFR ou IFR).